14/02/07 (B382) Convocation d’IOG par la Juge Clément en qualité de témoin dans l’affaire de l’assassinat du Juge Borrel. (Revue de presse)
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AP
AP
/ Affaire Borrel: le président djiboutien convoqué (info lectrice)
PARIS (AP) – La juge d’instruction
parisienne chargée de l’enquête sur la mort du magistrat français
Bernard Borrel en 1995 à Djibouti a convoqué le président
de ce pays africain, Ismaël Omar Guelleh, attendu à Cannes pour
le sommet France-Afrique jeudi et vendredi, a-t-on appris mercredi de sources
judiciaires.
La magistrate
Sophie Clément a convoqué le président djiboutien pour
vendredi, a-t-on précisé de mêmes sources. Il est peu
vraisemblable que l’intéressé se rende à la convocation,
d’autant plus qu’il est protégé par l’immunité dont bénéficient
tous les chefs d’Etat en exercice.
Sur les
53 pays africains, 39 seront représentés par leur chef d’Etat
ou de gouvernement au 24e sommet France-Afrique.
En octobre
2006, la juge Clément a lancé deux mandants d’arrêt internationaux
contre deux Djiboutiens soupçonnés d’être impliqués
dans l’éventuel assassinat de M. Borrel. Elle souhaite notamment recueillir
les ADN de ces hommes pour les comparer aux traces découvertes récemment
sur le short que portait le magistrat le jour de son décès.
Bernard
Borrel, magistrat français détaché à Djibouti,
a été retrouvé mort et brûlé le 19 octobre
1995 à 80km de la capitale djiboutienne. Ce dossier empoisonne les
relations entre Paris et Djibouti, qui accueille une importante base militaire
française. La veuve du magistrat, Elisabeth Borrel, accuse en effet
le président Ismaël Omar Guelleh d’être le commanditaire
de l’assassinat de son mari, ce que conteste Djibouti.
Mme Borrel
a déposé plainte pour assassinat. L’enquête, instruite
à Paris depuis 1997, a vu se succéder quatre juges d’instruction.
Les premiers avaient conclu au suicide de M. Borrel mais depuis, des expertises
nouvelles réalisées sur le corps exhumé rendent une mort
brutale plus vraisemblable.
AP
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2 (A) L’express
LEXPRESS.fr
/ Affaire Borrel / La juge convoque le président djiboutien
Chargée de l’enquête sur la mort suspecte du juge Bernard
Borrel en 1995 à Djibouti, Sophie Clément a demandé à
entendre comme témoin, vendredi prochain à Paris, le président
de Djibouti, Ismail Omar Guelleh, qui doit participer au sommet Afrique-France
à Cannes.
La juge Sophie Clément, chargée de l’enquête sur la mort
du juge Bernard Borrel en 1995 à Djibouti, a demandé à
entendre comme témoin, vendredi prochain à Paris, le président
djiboutien Ismail Omar Guelleh, qui doit participer au sommet Afrique-France
à Cannes. En mai 2005, la juge française avait déjà
demandé, sans succès, à entendre le président
djiboutien, en visite à Paris où il avait rencontré le
président Jacques Chirac à l’Elysée. Pour Ismaïl
Omar Guelleh, "personne n’a tué" le juge français.
Elisabeth
Borrel, veuve du juge et partie civile avec ses enfants, a demandé
l’audition du chef de l’Etat djiboutien. Le juge Bernard Borrel, à
l’époque conseiller du ministre djiboutien de la Justice, avait été
retrouvé mort en 1995, le corps à demi-calciné, au pied
d’un ravin. L’enquête djboutienne a conclu à un suicide mais
l’enquête française privilégie la thèse d’un assassinat
en se fondant notamment sur une série d’expertises.
Lors de
l’instruction, plusieurs témoins ont évoqué la responsabilité
présumée du président djiboutien et de membres de son
entourage dans la disparition du juge. L’affaire Borrel a suscité de
vives tensions entre Djibouti et la France qui possède une importante
base militaire dans ce petit pays de la Corne de l’Afrique, stratégiquement
situé face à la péninsule arabique.
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2 (B) L’express
Demande
d’audition du président djiboutien dans l’affaire Borrel Reuters
La
juge Sophie Clément, chargée d’enquêter sur la mort du
magistrat Bernard Borrel, il y a onze ans à Djibouti, a demandé
à entendre le président djiboutien Ismail Omar Guelleh, présent
à Cannes pour le sommet France-Afrique, annonce l’avocat de la veuve
du juge français.
"Nous
avons sollicité l’audition, et la juge Clément a accepté
notre requête. C’est une bonne chose. Cela signifie que la magistrate
a jugé indispensable à la recherche de la vérité
de pouvoir entendre M. Guelleh", a déclare à Reuters Me
Olivier Morice.
"Nous
verrons bien si M. Guelleh est de bonne volonté", a ajouté
l’avocat, en jugeant "absolument indécent" que les autorités
françaises accueillent le président djiboutien.
La juge
Clément avait tenté sans succès de questionner le président
djiboutien lors de la visite de ce dernier en mai 2005 à Paris, où
il avait été reçu par Jacques Chirac.
"Nous
sommes cette fois dans un contexte différent. Il y a quatre mandats
d’arrêt internationaux lancés contre des ressortissants de Djibouti,
dont le procureur général et le chef des services secrets",
a souligné Olivier Morice.
En octobre,
en dépit des réquisitions du parquet, la juge a délivré
des mandats d’arrêt contre deux assassins présumés du
juge Borrel, deux repris de justice en fuite, Awalleh Guelleh et Hamouda Hassan
Adouani, soupçonnés d’être des exécutants du meurtre.
Deux autres
mandats ont été lancés, cette fois par la chambre de
l’instruction de Versailles, pour "subornation de témoins"
contre le procureur général de Djibouti Djama Soulaïman
Ali et le chef des services secrets, Hassan Saïd Khaireh.
"S’il
(Guelleh) n’est pour rien dans l’histoire, on n’arrive pas à comprendre
sa position", a déclaré de son côté sur LCI
Elizabeth Borrel, qui se bat depuis des années pour démontrer
que son mari à été assassiné.
Le corps
de Bernard Borrel, coopérant français et conseiller technique
auprès du ministère de la Justice djiboutien, a été
retrouvé carbonisé en octobre 1995.
L’hypothèse
du suicide avait été initialement retenue. Après plusieurs
changements de magistrats et des expertises, notamment médico-légales,
la piste criminelle est désormais suivie.
"J’attends
qu’on ne s’arrête pas aux auteurs matériels et qu’on nous trouve
le mobile pour remonter aux commanditaires", a ajouté Elizabeth
Borrel sur LCI.
La France
a accepté en août dernier la compétence de la Cour internationale
de justice (CIJ), saisie par Djibouti qui accuse Paris de manquer à
ses devoirs d’entraide judiciaire dans l’enquête sur la mort du magistrat.
La juge
Clément a refusé de transmettre son dossier à la justice
djiboutienne en invoquant l’attitude dans ce dossier du procureur de Djibouti.
_____________________________ 3 – LE MONDE
LE
MONDE / Affaire Borrel : le président djiboutien convoqué par
la juge chargée de l’enquête
Plus
de onze ans après la découverte du corps calciné du juge
français Bernard Borrel dans un ravin, le 19 octobre 1995, à
80 kilomètres de Djibouti-ville, la juge Sophie Clément chargée
de l’enquête sur la mort du juge a demandé à entendre
comme témoin, vendredi à Paris, le président djiboutien
Ismaël Omar Guelleh, qui doit participer au sommet Afrique-France à
Cannes, a indiqué mercredi une source proche du dossier.
La juge
d’instruction avait déjà délivré, le 19 octobre
2006, des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de deux
repris de justice en fuite, Awalleh Guelleh et Hamouda Hassan Adouani. "L’enquête
menée établissait qu’il s’agissait d’un assassinat", écrivait
la juge Sophie Clément dans les motifs des mandats d’arrêt. La
juge souhaite comparer leur ADN à des empreintes génétiques
inconnues retrouvées sur le short du juge.
En mai
2005, la juge avait déjà demandé à entendre le
président djiboutien, en visite à Paris où il avait rencontré
le président Jacques Chirac à l’Elysée, mais M. Guelleh
avait quitté la capitale sans se rendre à la convocation de
la magistrate. Elisabeth Borrel, veuve du juge et partie civile avec ses enfants,
"a demandé l’audition du chef de l’Etat djiboutien", a confirmé
à l’AFP Me Olivier Morice, avocat de la famille Borrel selon qui "la
présence d’Ismaël Omar Guelleh sur le sol français est
une insulte à la mémoire du juge assassiné à Djibouti
en 1995".
VIVES
TENSIONS
L’enquête
djboutienne sur la mort du juge a conclu à un suicide mais l’enquête
française privilégie la thèse d’un assassinat en se fondant
notamment sur une série d’expertises. La responsabilité présumée
du président djiboutien et de membres de son entourage dans la disparition
du juge a été évoquée par plusieurs témoins
lors de l’instruction.
Pour Ismaël
Omar Guelleh, qui a toujours contesté avoir la moindre responsabilité
dans cette affaire, "personne n’a tué" le juge français.
"Le type s’est tué lui-même, c’est ça la vérité.
Les raisons lui appartiennent", a affirmé en novembre 2006 le
président djiboutien en déplorant qu’un "certain nombre
de magistrats se prêtent à ce jeu d’accusation et n’hésitent
pas à insulter ma personne, mais aussi le peuple djiboutien et toute
l’Afrique, en disant que tous les chefs africains sont des voleurs et des
assassins".
L’affaire
Borrel a suscité de vives tensions entre Djibouti et la France qui
possède une importante base militaire dans ce petit pays de la Corne
de l’Afrique, stratégiquement situé face à la péninsule
arabique.
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4 – France 2
France
2 – Affaire Borrel: le président de Djibouti convoqué
La
juge chargée de l’enquête sur l’affaire Borrel a demandé
à entendre comme témoin le président de Djibouti
Sophie
Clément souhaite entendre vendredi à Paris Ismail Omar Guelleh,
qui doit participer au somme Afrique-France à Cannes, selon une source
proche du dossier.
Elle est
en charge du dossier sur l’assassinat présumé du juge français
Bernard Borrel en 1995 à Djibouti, une affaire à rebondissements.
En mai
2005, la juge française avait déjà demandé à
entendre le président djiboutien, à l’occasion d’une visite
à Paris où il avait rencontré le président Jacques
Chirac, mais Ismail Omar Guelleh avait quitté la capitale française
sans s’être rendu à sa convocation.
Le corps
du juge Bernard Borrel, à l’époque conseiller du ministre djiboutien
de la Justice, avait été trouvé le 19 octobre 1995 à
demi-calciné au bas d’une falaise, vêtu d’un slip et d’un tee-shirt.
Son short, plusieurs objets et un bidon d’essence avaient été
découverts en haut de la falaise.
Au moment
de sa mort, les autorités françaises et djiboutiennes avaient
conclu au suicide. Ce n’est qu’en 2004 que l’hypothèse de l’assassinat,
défendue depuis le début par sa femme, a été prise
en compte par la justice.
La responsabilité
présumée du président djiboutien et de membres de son
entourage dans la disparition du juge a été évoquée
par plusieurs témoins lors de l’instruction.
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5 – Reuters
Demande
d’audition du président djiboutien dans l’affaire Borrel
PARIS
(Reuters) – La juge Sophie Clément, chargée d’enquêter
sur la mort du magistrat Bernard Borrel, il y a onze ans à Djibouti,
a demandé à entendre le président djiboutien Ismail Omar
Guelleh, présent à Cannes pour le sommet France-Afrique, annonce
l’avocat de la veuve du juge français.
"Nous
avons sollicité l’audition, et la juge Clément a accepté
notre requête. C’est une bonne chose. Cela signifie que la magistrate
a jugé indispensable à la recherche de la vérité
de pouvoir entendre M. Guelleh", a déclare à Reuters Me
Olivier Morice.
"Nous
verrons bien si M. Guelleh est de bonne volonté", a ajouté
l’avocat, en jugeant "absolument indécent" que les autorités
françaises accueillent le président djiboutien.
La juge
Clément avait tenté sans succès de questionner le président
djiboutien lors de la visite de ce dernier en mai 2005 à Paris, où
il avait été reçu par Jacques Chirac.
"Nous
sommes cette fois dans un contexte différent. Il y a quatre mandats
d’arrêt internationaux lancés contre des ressortissants de Djibouti,
dont le procureur général et le chef des services secrets",
a souligné Olivier Morice.
En octobre,
en dépit des réquisitions du parquet, la juge a délivré
des mandats d’arrêt contre deux assassins présumés du
juge Borrel, deux repris de justice en fuite, Awalleh Guelleh et Hamouda Hassan
Adouani, soupçonnés d’être des exécutants du meurtre.
Deux autres
mandats ont été lancés, cette fois par la chambre de
l’instruction de Versailles, pour "subornation de témoins"
contre le procureur général de Djibouti Djama Soulaïman
Ali et le chef des services secrets, Hassan Saïd Khaireh.
"S’il
(Guelleh) n’est pour rien dans l’histoire, on n’arrive pas à comprendre
sa position", a déclaré de son côté sur LCI
Elizabeth Borrel, qui se bat depuis des années pour démontrer
que son mari à été assassiné.
Le corps
de Bernard Borrel, coopérant français et conseiller technique
auprès du ministère de la Justice djiboutien, a été
retrouvé carbonisé en octobre 1995.
L’hypothèse
du suicide avait été initialement retenue. Après plusieurs
changements de magistrats et des expertises, notamment médico-légales,
la piste criminelle est désormais suivie.
"J’attends
qu’on ne s’arrête pas aux auteurs matériels et qu’on nous trouve
le mobile pour remonter aux commanditaires", a ajouté Elizabeth
Borrel sur LCI.
La France
a accepté en août dernier la compétence de la Cour internationale
de justice (CIJ), saisie par Djibouti qui accuse Paris de manquer à
ses devoirs d’entraide judiciaire dans l’enquête sur la mort du magistrat.
La
juge Clément a refusé de transmettre son dossier à la
justice djiboutienne en invoquant l’attitude dans ce dossier du procureur
de Djibouti.