12/03/07 (B386-A) L’annonce de la retraite politique de Jacques Chirac. Un mauvais coup pour Guelleh ?

L’annonce
prévisible de la retraite politique de Jacques Chirac pourrait être
considéré comme une catastrophe par un certain nombre de dictateurs
africains qui ont bénéficié d’un soutien et d’un financement
sans faille de l’Elysée.

C’est le cas pour l’un des pires prédateurs de la planéte, le
fameux chef de bande IOG et ses complices : Yacin Elmi Bouh, Hassan Saïd,
Djama Souleiman, Haid, le directeur de la Banque nationale, l’autre Guelleh
qui sévit à l’EDD et j’en passe.

En fait tout le problème qui se pose est de savoir qui sera élu
à la Présidence française dans deux mois. Bien que les
positions respectives des différents candidats concernant le soutien
à accorder aux dictatures en péril et à l’asservissement
des populations africaines, ne soit pas connu avec précision, on peut
espérer que ces dictateurs d’opérette puissent avoir du souci
à se faire, dès lors qu’ils ne bénéficieront plus
du soutien abusif et inconditionnel de la France.

Le cas du soutien abusif à Guelleh est
impressionnant.

Recherché pour être
entendu par la Justice française dans une affaire de meurtre d’un magistrat
français en exercice à Djibouti, il a refusé de se présenter.
Cela n’a pas empêché Jacques Chirac qui lui avait déjà
remis la Légion d’Honneur, de l’accueillir à bras ouverts au
sommet de Cannes, comme il l’avait fait auparavant et à plusieurs reprises
à l’Elysée.

Cette semaine, c’est
la Marine française qui s’était mis en quatre pour accueillir
Guelleh à bord du prestigieux Charles-de-Gaulle.

Moralité : plus le crime est sordide, mieux le dictateur est
considéré par l’Elysée. Mais ne vous avisez surtout pas
de voler une pomme à l’étalage, car on vous condamnerait impitoyablement
à la prison.

Pourvu :

– que cette politique injuste et honteuse cesse avec le (ou la) nouveau(elle) Président(e) français(e) et que le juge Borrel soit enfin reconnu comme une victime de la dictature djiboutienne et peut-être d’une certaine complicité française.

– que Guelleh soit interdit de pénétrer sur le territoire de l’UE, comme le célèbre Président du Zimbawe Robert Mugabe,

– que Guelleh ait à répondre de ses actes criminels devant une justice pénale impartiale.