24/10/07 (B418-B) La démocratie n’est pas un vain mot. Elle a un contenu…corriger les erreurs commis et ainsi sauver la famille djiboutienne. (Citoyen Djiboutien)

Nous vivons, de nos jours, le triomphe de l’hymne à la démocratie.

Tout au moins, dans les idées, dans les intentions. Mais, la pratique démocratique, reste, elle, à conquérir. Dans cette marche en avant vers la réalisation de la liberté, de l’État de droit, d’alternance politique non violente, de bonne gouvernance, de justice sociale, de solidarité nationale, que nous sommes, de plus en plus nombreux à vouloir, en Afrique en général et à Djibouti en particulier, il est bien, il est même recommandé, des politiques que nous sommes, d’éclairer les populations, d’éclairer

le peuple souverain, sur nos démarches, afin de rendre lisibles et visibles nos actions. Le tout étant materné dans une stratégie qui concourt à la crédibilité du combat politique.

Il n’est pas contestable que le peuple Djiboutiens, sur les 23 000 km2 du territoire national, survit. Pour se faire soigner, il faut avoir l’argent, sinon, on crève.

Combien des compatriotes malades meurent faute de soin, transportés d’urgence, dans la nuit, à l’hôpital, n’ont pu voir le jour se lever alors qu’une personne venue de somalie(Hargeisa), parce qu’il est de la famille de KADRA(épouse de IOG), soit transporter avec un avion privé à la charge de l’état.

Est-il possible de proposer, aux djiboutiens, une alternative à la situation actuelle ? En d’autres termes, est-il possible de faire une offre politique au peuple djiboutiens tout entier ? Ma réponse est oui. Mais qui, dans un pays à la recherche de la démocratie, face à un pouvoir établi, reconnu au niveau international, peut faire une offre politique digne, circonstanciée et rassembleur, sinon qu’une opposition organisée, unifiée et crédible ?

Eclairer les populations, éclairer le peuple souverain

Depuis 1999, l’opposition djiboutienne, notamment celle extérieure, ne répond pas totalement à ces exigences. Et ce, malgré de multiples tentatives de regroupement. Les uns et les autres jouent leur partition en rangs dispersés. Là où l’unité donnerait plus de relief aux actions ; là où l’unité rendrait lisible son offre politique au peuple djiboutienne ; là où l’unité marquerait sa visibilité, signant ainsi sa présence et travaillant ainsi à sa crédibilité. Ce qui pousserait la communauté internationale d’en tenir compte.

La démocratie n’est pas un vain mot. Elle a un contenu. Et, ce contenu a des repères universels que nous pouvons toujours dorloter à la sauce djiboutienne, mais il n’en reste pas moins que c’est la démocratie. Elle a besoin, à la fois, d’un pouvoir et d’une opposition respectable parce que tout pouvoir a besoin d’un contre pouvoir dans l’intérêt des populations. Je peux dire que certains partis politique ont, à compter de ce jour, la lourde responsabilité de conduire une opposition que nous souhaitons constructive afin que notre démocratie soit renforcée et que notre pays tienne de plein droit sa place dans le concert des nations libres et démocratiques.

C’est dans le respect de la différence et le libre exercice d’une opposition responsable que nous pourrons enraciner durablement la culture démocratique dans notre pays ».

Cette « lourde responsabilité » de l’opposition s’accompagne, inéluctablement, de la « lourde responsabilité » du pouvoir, c’est-à-dire de IOG, qui, ne doit pas tenir, systématiquement, pour rien, tout ce que l’opposition dit. On ne peut pas « enraciner durablement la culture démocratique » sans un respect de la constitution, et sans une alternance politique pacifique.

Et pour l’opposition, il ne peut avoir d’alternance politique, dans une démocratie ou en vue d’une démocratie effective et vivante, sans une offre politique faite aux Djiboutiens, sans une plate-forme programmatique, sans un projet alternatif. Ce n’est pas parce qu’on critique, violemment, l’homme qui vit avec la femme que l’on convoite, parce qu’on est épris d’elle et parce qu’on l’aime, que cette femme acceptera de quitter son homme et de vivre avec vous ; même si son homme la brutalise ; même si son homme ne s’occupe pas d’elle.

Il vous faut la séduire ; il vous faut la conquérir ; il vous faut lui démontrer qu’avec vous, sa vie sera meilleure. Mais pour la séduire, on s’adresse plutôt à elle, et non pas, systématiquement, à l’homme qui la fait souffrir.

Le monde change, les peuples aussi. Nous sommes au 21ème siècle. Et l’Union africaine(AU) et la Communauté internationale, viennent de signifier au pouvoir djiboutien que la politique doit désormais se faire avec une certaine éthique.

IOG pendant 15 ans, n’ont pas eu d’autres projets politiques que d’écraser les candidats crédibles au sein des opposants djiboutiens. Par exemple, de l’opposions ont été obligés d’aller aux élections avec la règle et procédure mise en place par IOG parce qu’ils étaient des démocrates.

Qui ne souvient pas le candidat Moussa Ahmed, un homme très pacifique.

Cet homme de paix n’a pas voulu répondre à la provocation et l’intimidation qu’il a été victime. C’est homme a su éviter l’affrontement au sein de la famille djiboutienne. Il a même perdu son fils adoptif lors de l’assaut de police chez lui.

Qui ne souvient pas, le grand leader Ahmed Dini, après une guerre, c’est homme à qui nous devons réellement la paix au sein de la famille djiboutien. Les leaders de l’opposions (Ahmed Dini, DAF…) se sont présenté avec un esprit d’ouverture et de paix(parce qu’il croyaient à leur peuple, à la démocratie, et à la paix).

Face à eux, il y avait des hommes qui utilisaient la force et l’intimidation.

Lors de la dernière élection, l’opposition n’a pas voulu cautionner à une élection ou le candidat de RPP était élu d’avance.

Par conséquent, je voudrai rappeler à IOG que nous ne voulons pas une autre guerre qui peut nous ramener 20 ans en arrière. Pourtant, Il n’est pas trop tard, IOG a une chance de se rattraper lors de l’élection législative prochaine. Cette dernière chance est de corriger les erreurs commis et ainsi sauver la famille djiboutienne.

Les prémices d’une fin de dictature analogue à celle du régime somalien de Siad Barreh sont désormais visibles sur le sol djiboutien.

Le peuple djiboutien en est grandement conscient. Il suit de près la gravité de la situation. Par conséquent, comme dit le proverbe: ‘’un homme avertit faut deux ». IOG doit éviter la ligne du malheureux président de somalie, qui n’a pas su éviter à sa propre famille l’humiliation et les déshonneurs qu’ils sont vécus après sa mort.

Par exemple, la femme de l’ancien président de somalie est morte comme une inconnue (une leçon pour Kadra). Ceux qui profitent du système doivent savoir qu’ils doivent payer un jour. Avant qu’il soit trop tard, IOG doit s’éloigner les mauvais conseils de sa femme car elle a pris goût au pouvoir et elle est en train de l’éloigner de la réalité.

Lors de la prochaine élection législative, IOG doit faire un geste envers l’opposition c’est sera la seule chance de permettre à notre pays de repartir dans le bonne sens.

Ce sera la seule chance de travailler avec crédibilité et d’avoir l’oreille et l’appui d’une communauté africaine et internationale, de plus en plus, avide – c’est une bonne chose – de liberté, de démocratie, de respect de la constitution, de bonne gouvernance, de respect de droits de l’Homme, d’amélioration des conditions de vie et de développement.

Monsieur le président, c’est au nom du retour à l’ordre constitutionnel que vous pouvez convaincre la communauté djiboutienne à participer au développement de notre pays.

Au lieu que votre femme organise une soirée qui n’est réunit que des femmes et des enfants, il faut mener une campagne d’envergure nationale de réconciliation avec tous les acteurs de notre pays avec des propositions concrètes afin de convaincre et de rallier la majorité des Djiboutiens à une élection juste et démocratique.

Citoyen Djiboutien