30/01/08 (B432) L’armée Ethiopienne abandonne une base située à l’Est de Beledweyn.

Somalie – Les troupes éthiopiennes soutenant le gouvernement de transition de la Somalie se sont retirées d’une de leurs principales bases militaires dans les régions centrales, ont temoigné les résidents. Depuis le début de l’année 2007, l’armée éthiopienne a maintenu une forte garnison de 1000 hommes dans une base de l’est de Beledweyn, capitale de la région centrale de Hiran.

Les camions de l’armée éthiopienne ont été vus, quittant la base le lundi en direction de l’ouest, vers la frontière Somalo-Ethiopienne. Le nombre exact de troupes et de camions, n’a pas pu être confirmé, mais les correspondants de Garowé ont indiqué que la base militaire était totalement vidée, à part des « matériaux explosifs » qui inquiètent les habitants.

Trois Somaliens qui ont été emprisonnés par l’armée éthiopienne à la base ont également été libérés.

Avant de partir, les commandants éthiopiens ont rencontré en privé les responsables régionaux de Hiran, y compris le gouverneur Yusuf Daboged. Les fonctionnaires somaliens n’ont donné cependant aucun commentaire ni un rapport sur cette réunion avec les éthiopiens.Mais le retrait des forces éthiopiennes de la zone de Beledweyn coïncide avec la recrudescence des attaques sur leur position.

L’armée éthiopienne garde toujours un petit contingent au village Kala-Beyr ,à proximité de la frontière, ont indiqué les sources locales. La semaine dernière, des insurgés lourdement armés ont lutté contre les forces éthiopiennes dans certaines parties de la région Hiran.

Pendant ce temps, les assassinats ciblés de responsables gouvernementaux somaliens ont continué même après que le plus haut responsable de la région de Hirane, Mohamed Ali « Gabow » a été tué par balle.

Selon des témoins, trois hommes armés de pistolets ont tué M. Gabow en face d’un hôtel dans la ville Beledweyn. Un civil a été blessé durant l’attaque. Les tueurs ont fui avant l’arrivée des policiers sur les lieux pour interroger les habitants. Les responsables régionaux ont été attaqués à plusieurs reprises, y compris le gouverneur Daboged qui a été attaqué au moins deux fois dans l’année écoulée.

Source: Garowe Online.