06/03/08 (B437-B) L’imagination de nos lecteurs n’a pas de limites – Elysée, 11 décembre 2007 : que se sont dit, dans le plus grand secret, les Présidents français et djiboutiens ? Notre lecteur a pu reconstituer le dialogue, grâce à des techniques ultra-modernes et un brin d’imagination aussi.

Mettons-nous à leur place et concentrons-nous !

Sarkozy :
Alors, cher collègue, on est bien d’accord. Vous n’allez quand même pas vous fâcher avec moi en raison de cette affaire Borrel. En France les magistrats sont totalement indépendants.

Restez serein et continuez à vous promener librement dans le monde entier. Tant que je serai Président, rien de fâcheux ne pourra vous arriver. Entre collègues, il faut savoir se soutenir.

Ne faites comme Paul Kagame ! Frappé par un mandat d’arrêt international, il s’est isolé et il le regrette au fond. Ce serait quand même dommage de rompre nos relations diplomatiques pour si peu, comme il l’a fait sur un coup de colère.

I.O.G. :
Si vous voulez. Mais on conserve tous nos accords. La France continuera à protéger notre espace aérien et nos frontières et à me garantir une immunité pénale à vie. Comme cela, je pourrais me consacrer à ma propre succession : je ne voudrai pas avoir une mauvaise surprise de dernière minute.

Ce ne serait bon ni pour la France, ni pour moi.

En échange et tant que vous tiendrez votre parole, je ne parlerai pas des petits dossiers que j’ai evoqués pendant notre discussion. Ainsi personne ne sera mal à l’aise, ni vous, ni vous deux prédecesseurs, ces Chers Mitterrand et Chirac.

NB: la machine a interprété les paroles et les pensées des deux Présidents s’est emballée à ce moment là et notre lecteur est incapable de nous livrer la suite, mais l’essentiel est là.