29/03/08 (B441) A court d’arguments face à un jugement remarquablement construit de la Cour de Versailles, Guelleh a la réaction la plus nulle qui soit, dans un communiqué repris par l’ADI, en accusant le Tribunal de racisme et en menaçant la France de rétorsions ! Selon divers observateurs, il paniquerait de plus en plus, car l’incendie se rapprocherait du Palais de l’Escale. A-t-il commis la première erreur d’une longue série à venir, car il n’aurait plus de marge de manoeuvre ? La suite le dira !

______________________________________ Extrait ADI

29/03/2008 – La République de Djibouti dénonce la « décision ouvertement raciste » du tribunal correctionnel de Versailles

La République de Djibouti a dénoncé, dans un communiqué publié samedi, la décision ouvertement raciste du tribunal correctionnel de Versailles qui a condamné le 27 mars 2008, pour « une prétendue » infraction de subornation de témoin le procureur général de Djibouti à 18 mois de prison ferme et le chef de la Sécurité Nationale à 12 mois de prison ferme avec maintien des mandats d’arrêts.

Selon ce communiqué, « ce jugement n’est que l’aboutissement d’une instruction menée depuis novembre 2002 dans un climat de haine à l’égard des djiboutiens par des magistrats militants autour de Mme Borrel ».

« La République de Djibouti tirera toutes les conséquences de cette nouvelle où l’Etat Français a pris le parti de l’injustice et du mensonge », précise le même document.

Lire, ci-après, l’intégralité du communiqué de la présidence de la République de Djibouti :

« La République de Djibouti n’est pas surprise par la décision ouvertement raciste du tribunal correctionnel de Versailles qui a condamné le 27 mars 2008, pour une prétendue infraction de subornation de témoin le procureur général de Djibouti à 18 mois de prison ferme et le chef de la sécurité Nationale à 12 mois de prison ferme avec maintien des mandats d’arrêts.

Ce jugement n’est que l’aboutissement d’une instruction menée depuis novembre 2002 dans un climat de haine à l’égard des djiboutiens par des magistrats militants autour de Mme Borrel, elle-même magistrate et partie civile ; ces magistrats français savent donc trop bien qu’ils ne risquent rien en violant si gravement des règles juridiques les plus élémentaires comme par exemple la compétence de la juridiction française.

La République de Djibouti avait déjà dénoncé avec force le fait que l’Etat Français ne garantissait pas aux ressortissants djiboutiens un procès indépendant et équitable : les magistrats qui ont jugé le procureur général et le chef de la sécurité nationale de Djibouti sont tous membres du syndicats de la magistrature, partie civile dans l’affaire Borrel instruite à Paris : ces magistrats sont donc à la fois juges et parties !

Il est désormais évident que l’Etat français qui cache volontairement (comme Mme Borrel) la véritable raison de la mort de Bernard Borrel a une fois de plus fait le choix d’un silence assourdissant sur les dysfonctionnements graves de son système judiciaire et a préféré laisser condamner les responsables djiboutiens pour échapper à sa propre responsabilité.

En effet, depuis octobre 1995, l’Etat Français a recouvert du sceau du secret défense la cause de la mort de Bernard Borrel qui trouve son origine dans les crimes pédophiles commis au préjudice des enfants de la rue à Djibouti par des diplomates, coopérants, militaires et hommes d’églises français.

L’Etat français s’est rendu complice de ces crimes pédophiles en garantissant l’impunité aux auteurs de ces crimes odieux mais aussi en imposant un silence inquiétant jusqu’à aujourd’hui aux rares citoyens français qui ont osé dénoncé l’horreur de ce crime.

La République de Djibouti tirera toutes les conséquences de cette nouvelle où l’Etat Français a pris le parti de l’injustice et du mensonge ».