20/06/08 (B452) Journée mondiale des réfugiés. La LDDH est particulièrement concernée par le sort des réfugiés djiboutiens, particulièrement en Ethiopie et par tous les réfugiés somaliens, reconnus ou non, qui ont fui la Guerre, parfois jusqu’au Yémen, en dépit des terribles dangers de la traversée de la mer rouge et du Golfe d’Aden.


Le Président

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DU 20 JUIN 2008

La Corne d’Afrique connaît une situation inique et unique au monde avec le silence du Conseil de Sécurité sur le génocide en République de Somalie perpétré par les forces armées d’Addis-Abeba avec l’appui aérien des Forces Américaines sur ordre de Bush.

Espérons que ce silence sera rompu après le départ de l’Administration Bush.

Aujourd’hui, journée mondiale des réfugiés il est important de se recueillir auprès de tous les réfugiés somalie de part le monde qui ont quitté malgré eux leur pays qu’ils chérissent encore.

Nous avons une pensée toute particulière pour tous les réfugiés djiboutiens, en particulier, ceux d’Ethiopie, avec lesquels nous n’avons pratiquement aucun contact, en espérant qu’ils recevront ce message via le site de l’ARDHD.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) compatit avec les 3 millions de réfugiés somalis, qui vivent dans des conditions atroces en dehors de Mogadiscio.

En effet, nous considérons comme réfugiés, même s’ils ne sont pas tenus en compte par le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), les trois millions de personnes qui ont fui l’occupation et le génocide par les forces armées éthiopiennes, qui ont envahi le Sud de la Somalie avec l’aval de l’Union Africaine (UA) et ce, en contradiction flagrante de « l’intangibilité des frontières chère aux Africains surtout dès qu’il s’agit d’un pays chrétien comme l’ «Abyssinie chrétienne ».

Pour nous voilà des réfugiés de guerre, laissés pour compte. Nous savons aussi que 100 000 somalis sont réfugiés en Erythrée, qui a dès le début ouvert ses portes. Plusieurs milliers ont fui ces derniers temps Mogadiscio vers le Yémen et s’ils n’ont pas été jetés à la mer dans le golfe d’Aden, leur recensement exact est entre les mains du HCR.

Djibouti vient d’ouvrir ses portes récemment avec une première vague de 1478 au 1 mars pour passer à environ 2300 personnes (sous réserve de ceux qui viennent de fuir vers le Yémen) ont été installés dans des camps et une trentaine plus riches, vivent depuis plusieurs mois dans un hôtel de luxe l’Impérial annoncé hier soir à la télévision par un  riche donateur avec une immense barbe qui a remis 4 millions FD au Colonel Bouh pour les assister dans une guerre dont probablement, personne « ne connaît les causes »  comme l’a indiqué le Chef de l’Etat.

M. NOEL ABDI Jean-Paul

Vice-président de l’UIDH chargé de la Corne d’Afrique