04/12/08 (B476-B) Radio-Trottoir : Le Parrain d’Haramous vient-il de brûler les Affaires commerciales de Boreh, tout comme il avait probablement fait brûler le Juge Borrel, après son exécution ? (Lecteur)

Par décision extrajudiciaire, tous les biens commerciaux de Boreh viennent d’être mis sous les verrous.

La guerre de Doumeira change de casquette.

Après la fermeture, (par un simple Décret émanant du spécialiste des faux documents) de l’un des Partis de l’Opposition Djiboutienne, le représentant de la Cosa Nostra sous pignon du Palais Présidentiel de Djibouti, allume un nouveau feu pour brûler les « baraques » sociaux économico financiers.

Les choses vont très mal entre le cousin mafieu Boreh, allié de Dubaï International Port (privatisé à fonds perdus) et IOG, l’ami de 40 ans de Yabeh Yacine, qui n’a pas survécu à la décision dictatoriale de le priver de soins médicaux …

Depuis, hier 3 décembre 2008, tous les Biens des sociétés Anonymes de Boreh ont été mis sous scellés judiciaires.

Le bilan social est tragique. C’est une catastrophe sociale ! Ce sont plus de 1.500 employés(ées) djiboutiens et étrangers qui se retrouvent, du jour au lendemani au chômage, sans préavis ni lettre de licenciement pour faire valoir de maigres droits.

Pire encore, cela survient avant qu’ils n’aient perçu les salaires et arriérés qui leur sont dûes pour le travail effectué et à la veille de la Fête du mouton. Dans un pays à l’économie en pleine agonie et dont le taux de chômage est l’un des plus élevés du monde.

D’autres mesures de rétorsions seront prises par Haramous dans les jours qui suivent, à savoir :

1. le licenciement collectif des Travailleurs (environ 800 personnes concernées) qui étaient employées au – Port de Dubaî Boreh – avec de vagues promesses de les réintégrer dans d’autres structures. Mais ils perdront les avantages de leur ancienneté (certains justifient de 30 ans de services). Et comme toujours les réintégrés devront passer par le tri et faire preuve d’engagement sincère à soutenir Haramous, la Reine Paulette, le RPP et la dictature. Sinon, la porte, circulez, plus rien à voir.

2. les menaces d’expulsion (manu militari mais dans la discrétions, je vous prie) vers Dubaï sur un « vol bleu » des cadres étrangers du Port et de l’Aéroport

Avis de forte tempête pour les investisseurs étrangers.

Il est recommandé aux investisseurs, notamment à ceux qui ont fréquenté récemment le Sénat Français de ne pas investir le moindre centime dans ce bourbier instable. Il n’est toujours pas sécurisé. Tout peut être remis en cause sans préavis et la nationalisation des biens privés peut être exercé sur simple requête d’Haramous et sans aucun recours à la Justice.

L’exemple du Rwanda plane sur nos têtes.

Madame Liban animatrice des jeux
du Casino de la Corne d’Afrique