13/12/08 (B478) Communiqué de l’UDT au sujet d’une employée du Sheraton, victime d’une suspension arbitraire de son travail, qui est l’épouse d’un syndicaliste contraint par le régime à quitter le pays, pour mettre un terme aux harcèlements dont il était l’objet. Affaire à suivre
Nous venons d’apprendre que madame AICHA KAYAD, employé à l’Hôtel Sheraton de Djibouti, est suspendue de son travail depuis le 1er décembre 2008.
La décision de suspension est toujours à l’état verbal et la direction n’avance aucun motif valable ni sérieux qui peut expliquer une telle violation des droits de travailleurs.
Et d’après la victime, la réponse de la direction du Sheraton Djibouti se résume par la simple phrase suivante : « nous exécutons un ordre ».
Cette travailleuse n’est pas la première à être sous le coup d’une décision administrative arbitraire qui va à l’encontre des plusieurs instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux, tels que: le code du travail de Djibouti, les conventions internationaux de l’OIT, la déclaration universelle de droits de l’homme, etc.
Mais la particularité de la présente situation est que l’employée en question n’est autre que l’épouse de notre camarade, monsieur HASSAN CHER HARED, secrétaire aux relations internationales de l’UDT.
C’est un acte vil qui met au grand jour la cruauté du gouvernement Djiboutien et qui démontre une fois de plus la répression constante et consistante dont les défenseurs des droits de l’homme, leurs famille ainsi que leurs proches sont régulièrement soumis.
Cependant, l’UDT et tous ses affiliés appellent à la direction de l’hôtel Sheraton Djibouti à revenir de sa décision de suspension abusive et recommande le gouvernement Djiboutien d’entreprendre les mesures nécessaires pour mettre un terme à la répression brutale sans borne engagée, depuis plus d’une décennie, à l’égard des défenseurs des droits de l’homme.
Dans le cas contraire nous serons amenés à saisir les organisations et institutions régionaux et internationaux dont l’affaire précitée rentre dans leur cadre d’activité.