16/12/08 (B478) La décision « officielle » de l’Ethiopie de retirer ses troupes de Somalie avant la fin de l’année, provoque des réactions, en particulier au niveau de l’UA et des contingents militaires envoyés par ses membres. (3 dépêches en Français et en Anglais)

_____________________________ 3 – Shabelle (En Anglais)

Manifestation à Mogadiscio contre le Président du GNT. // Demonstration against president in Mogadishu

A large demonstration against Somali president’s decision of sacking Prime Minister Nur Hassan Hussein took place in different parts of Mogadishu on Monday.

The protestors who were shouting slogans against the president marched through Wadajir, Dharkeinlei, Abdi Aziz, Yaqshid, Shibbis, Bondhere, Shangani And Waberi districts in the Somali capital Mogadishu.

« We support the prime minister and his cabinet, » Ahmed Adan who was among the protestors said.

« We are against the decision of the president which is unconstitutional, » said another demonstrator.

Somalia’ president Abdulahi Yusuf said he had sacked prime minister Nur Hassan Hussein on Sunday but legislators in Baidoa voted strongly in favour of keeping Prime Minister Nur Hassan Hussein and his cabinet in office, going against the demand by Abdullahi Yusuf Ahmed that the prime minister be removed.

_____________________________ 2 – AFP

Le Burundi va maintenir son contingent dans la force africaine en Somalie

Le Burundi va maintenir son contingent au sein de la force de paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom), a annoncé lundi le ministre burundais de la défense, le général Germain Niyoyankana.

« Le Burundi n’a jamais changé sa position (…) Il y a deux bataillons de 850 hommes (…) en Somalie et nous envisageons en ajouter 850 autres. Ils sont prêts et nous n’attendons que la collecte du matériel nécessaire » pour les envoyer, a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse à Bujumbura.

Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a affirmé jeudi que le Burundi et l’Ouganda, dont les troupes forment l’Amisom, voulaient se retirer de Somalie avant le départ des soldats éthiopiens prévu début 2009. L’Ouganda avait aussitôt démenti.

L’Ethiopie « est un pays souverain qui peut décider le retrait de ses soldats (…)

Cependant ce n’est pas une raison de vouloir embarquer tout le monde dans le même bateau », a poursuivi le général Niyoyankana, ajoutant: « le Burundi est dans ce pays pour la Somalie et non pour l’Ethiopie, sauf si la situation devenait ingérable ».

La Somalie est en guerre civile depuis 1991. L’Amisom, constituée de 3.400 hommes sur un total de 8.000 initialement prévu, est déployée depuis mars 2007.
L’armée éthiopienne, qui intervient officiellement depuis fin 2006 pour soutenir le gouvernement de transition somalien, a annoncé son retrait total du pays d’ici début 2009.

Comme les troupes éthiopiennes, l’Amisom est la cible régulière des insurgés islamistes qui affrontent les forces gouvernementales dans Mogadiscio.

« Le problème n’est pas le retrait éthiopien. Le problème réside dans le fait que le gouvernement somalien n’est pas capable de diriger, d’organiser, d’avoir une vue commune sur la gestion du pays », a jugé le ministre burundais de la Défense, selon qui « ce qui choque, c’est que la situation n’est pas prête de s’améliorer » en Somalie.

A la surprise générale, Le Premier ministre éthiopien a affirmé jeudi devant le Parlement éthiopien que le Burundi et l’Ouganda lui avaient fait part de leur intention de se désengager de l’Amisom avant le départ des troupes éthiopiennes.

L’Ouganda et le Burundi « nous ont déjà informés qu’ils souhaiteraient se retirer avant que nous le fassions, et nous attendons seulement que des bateaux et des avions arrivent en Somalie pour qu’ils puissent organiser leur retrait », avait assuré M. Meles.

_____________________________ 1 – Le Monde

Le Burundi va maintenir son contingent dans la force africaine en Somalie

Le Burundi va maintenir son contingent au sein de la force de paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom), a annoncé lundi le ministre burundais de la défense, le général Germain Niyoyankana.

« Le Burundi n’a jamais changé sa position (…) Il y a deux bataillons de 850 hommes (…) en Somalie et nous envisageons d’en ajouter 850 autres. Ils sont prêts et nous n’attendons que la collecte du matériel nécessaire » pour les envoyer, a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse à Bujumbura.

Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a affirmé jeudi que le Burundi et l’Ouganda, dont les troupes forment l’Amisom, voulaient se retirer de Somalie avant le départ des soldats éthiopiens prévu début 2009. L’Ouganda avait aussitôt démenti.

L’Ethiopie « est un pays souverain qui peut décider le retrait de ses soldats (…) Cependant ce n’est pas une raison de vouloir embarquer tout le monde dans le même bateau », a poursuivi le général Niyoyankana, ajoutant: « le Burundi est dans ce pays pour la Somalie et non pour l’Ethiopie, sauf si la situation devenait ingérable ».

La Somalie est en guerre civile depuis 1991.L’Amisom, constituée de 3.400 hommes sur un total de 8.000 initalement prévu, est déployée depuis mars 2007.

L’armée éthiopienne, qui intervient officiellement depuis fin 2006 pour soutenir le gouvernement de transition somalien, a annoncé son retrait total du pays d’ici début 2009.