21/04/09 (B495) Nouvelles de Somalie …. (2 articles en Français)

Somalie: MSF n’a pas reçu de demande de rançon pour ses 2 humanitaires

MSF Belgique n’a pas reçu d’informations allant dans le sens d’une demande de rançon pour la libération de ses deux collaborateurs, un médecin de nationalité belge et un infirmier néerlandais, enlevés dimanche dans la région de Bakool, dans le sud-ouest de la Somalie.

Hier, l’agence France Presse annonçait, sur base des déclarations d’un chef coutumier somalien, que les deux humanitaires enlevés "vont bien" et que leurs ravisseurs demandent une rançon.

MSF Belgique n’a toutefois pas d’informations allant dans ce sens, a indiqué mardi matin son porte-parole. "Il n’y a rien de nouveau depuis hier après-midi. On lit les informations en même temps que vous", a-t-il ajouté.

MSF Belgique a mis en place à Bruxelles une cellule de crise qui est en contact permanent avec une équipe de coordination située à Nairobi, la capitale du Kenya.

___________________________ 1 – Angola News

Piraterie, terrorisme, trafic d’êtres humains, legs de la guerre en Somalie

Piraterie maritime, terrorisme, ou trafic d’êtres humains: la Somalie est devenue le havre de toutes les activités criminelles après bientôt 20 ans de guerre civile qui a entraîné un exode massif d’une population terrorisée et réduite à la misère.

La conférence internationale qui se tient jeudi à Bruxelles sous l’égide de l’Union européenne (UE) et de l’ONU vise à renforcer l’Etat de droit pour aboutir à une solution politique en Somalie et mettre un terme à tous les trafics qui menacent la stabilité de la région et une des principales voies du commerce maritime mondial.

Mais à vrai dire il y a longtemps qu’il n’y a plus ni Etat, ni droit en Somalie – excepté la loi des armes -, même si le Parlement de transition a instauré samedi la loi coranique (charia), dans l’espoir de diminuer le niveau de violences dans le pays.

Siégeant dans une capitale en ruines, Mogadiscio, les institutions de transition – président, gouvernement, Parlement – n’exercent leur autorité que sur une petite partie du territoire et sont la cible régulière d’attaques des insurgés islamistes radicaux, les shebab.

Accusés par Washington de liens avec al-Qaïda et d’héberger les organisateurs des attentats commis en 1998 et 2002 au Kenya voisin et en Tanzanie, les shebab contrôlent désormais l’essentiel du centre et du sud du pays.