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29/10/2015 (Brève 495) Dans un communiqué signé par son Président, l’amicale panafricaine apporte son soutien à l’appel de la diaspora djiboutienne à la manifestation du samedi 31/10 à Bruxelles

L’Amicale Panafricaine, apporte son soutien à la lutte légitime de ses frères et sœurs du FRUD, des partis d’opposition et du peuple djiboutien et particulièrement les proches parents des membres et dirigeants principalement d’origine Afar victimes des incarcérations illégales, des tortures.

L’Amicale Panafricaine dénonce et condamne avec la plus grande fermeté les agissements criminels du gouvernement djiboutien et de leur soutien.
Fait à Paris le 28 octobre 2015

Pour l’Amicale Panafricaine

Le Président
ZANG-NEZOUNE Mahamat

24/04/09 (B495) LDDH : le ridicule ne tue pas !



Le Président

DIFFUSION D’INFORMATION DU 23 AVRIL 2009

« Le ridicule ne tue pas »

Le Journal « La Nation » du 16 AVRIL 2009 dans un article intitulé « Election 2009/ Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies – Djibouti candidate -, a eu le culot d’annoncer en ces termes : « la République de Djibouti est candidate aux élections du conseil des Droits de l’Homme, prévues dans la journée du 14 mai 2009.

Tous les candidats doivent prouver leur engagements indéfectibles en faveur des droits humains…

La nécessité pour les membres de respecter les droits humains est si importante que la résolution prévoit la possibilité pour l’Assemblée générale de suspendre les membres du Conseil qui commettraient des violations flagrantes et systématiques de ces droits. (Source Amnesty Internationale).

De telles déclarations « tapageuses », reprises par la Nation un mois avant l’intronisation du candidat unique, ne sont pas tellement étonnantes, d’autant plus que ce journal est le seul autorisé à divulguer les dénigrements du Chef de l’Etat contre un Défenseur des Droits de l’Homme, surtout, sans daigner répondre au Droit de Réponse car le Parquet du Tribunal de Djibouti a pour habitude de classer SINE DIE tous les droits de réponse de la LDDH, pire encore, ce journal gouvernemental publie sans être inquiété les basses insultes contre des personnalités politiques de l’Opposition.

Toutefois, il nous faut préciser que « la source » d’Amnesty International ne veut strictement pas dire qu’Amnesty cautionne la dictature, et les violations insupportables et intolérables que subissent au quotidien le Peuple Djiboutien.

Bien au contraire, d’ailleurs notre rôle en tant que Défenseur Indépendant est de vous soumettre en quatre points les principales violations :

1. Parmi les six pays Africains candidats, Djibouti est le seul pays où le Chef de l’Etat s’était présenté contre lui-même lors des élections présidentielles de 2005 et s’était autoproclamé après des élections avec un taux de participation de moins de 15% ;

2. Parmi les six pays Africains candidats, Djibouti est le seul pays où la Presse libre est inexistante car interdite par des méthodes militaro policières ;

3. Parmi les six pays Africains candidats, où les syndicats libres sont interdits à manifester, à lancer des grèves etc…

4. Parmi les six pays Africains, Djibouti malgré les plus beaux textes, a une justice qui n’est pas encore totalement indépendante. La Ligue Djiboutienne ne cesse depuis 2000 de lancer des Appels en faveur de la Totale Indépendance de la justice Djiboutienne et de la liberté pour les Magistrats d’avoir un ou des Syndicats des magistrats.

La Liste est longue, mais rien que ces quatre points vous prouvent l’état de délabrement et de dysfonctionnement qui en résultent avec la très Mauvaise Gouvernance et le déficit de l’Etat de Droit, sans oublier les nombreuses violations des Droits de l’Homme et périodiquement des exécutions extrajudiciaires sans enquêtes, parfois avec promotion.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un Appel pressant à tous les Défenseurs des Droits de l’Homme de se mobiliser pour mettre à l’index un régime foncièrement dictatorial, impopulaire et uniquement maintenu pour des raisons géostratégiques.

NOEL ABDI Jean-Paul
Vice-président de l’UIDH
chargé de la Corne d’Afrique.

Nota Bene.

Un récent rapport fait état que : « Djibouti n’a eu longtemps pour seule ressource que sa rente stratégique versée par l’ex métropole. En 1995, à Djibouti les dépenses des seules forces françaises représentaient près de la moitié du produit intérieur brut et procuraient au budget de l’Etat plus du tiers de ses recettes ».

La première question que l’on se pose actuellement est celui de savoir :

1. qu’elle est la proportion actuelle entre les rentes stratégiques de la France, des Etats-Unis, des Forces Européennes et celles de l’OTAN, des Japonais etc…, d’une part, et le produit intérieur brut, d’autre part ?

2. dans combien de comptes, ces rentes stratégiques sont-elles dispatchées ?

3. Qui sont réellement les bénéficiaires de ces rentes stratégiques issues, évidemment des bailleurs de Fonds, mais dont les rentes sont et restent opaques non seulement pour les contribuables Djiboutiens, mais surtout pour les contribuables de ces pays, que l’on peut considérer comme amis même s’il est difficile de voir actuellement l’impact bénéfique de leurs financements.

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UN: Elect Rights-Respecting States to Human Rights Council
Mardi 21 Avril 2009
http://www.hrw.org
Human Rights Watch

UN: Elect Rights-Respecting States to Human Rights Council
General Assembly Members Should Not Reward Rights Abusers with Votes
April 21, 2009

(New York) – Serious human rights violations in Azerbaijan, China, Cuba, Russia, and Saudi Arabia undermine their candidacies for the May 12, 2009 election to the United Nations Human Rights Council, a global coalition of international nongovernmental organizations (NGOs) said in a letter released today.

In a letter to UN member states, the NGO Coalition for an Effective Human Rights Council expressed concern that the human rights records of Azerbaijan, China, Cuba, Russia, and Saudi Arabia, all of which are running for re-election, fall far short of the required “highest” standards of human rights. The coalition urged UN member states not to vote for these countries as they have not made real progress to address human rights violations and to cooperate fully with the council ahead of the election.

“These five countries stood out as rights violators in 2006 and sadly still do today,” said Steve Crawshaw, UN advocacy director at Human Rights Watch.

“They have made many promises but taken few steps to make them convincing candidates for a human rights body.”

Member nations of the UN General Assembly in New York will elect 18 new members to the 47-member Human Rights Council in Geneva, the UN’s leading human rights body. Council members are required to “uphold the highest standards” of human rights and “fully cooperate” with the council.

The make-up of the Human Rights Council reflects the UN’s geographic composition, and seats are allotted by regional group. In four out of five regions, the number of candidates is expected to equal the number of seats allotted to the region, thus eliminating any meaningful competition and comparative scrutiny of candidates. Even so, each candidate must secure an absolute majority of the General Assembly – 97 votes – in order to obtain a seat.

“The old practice of regional endorsements and rubber-stamping was supposed to go out with the Human Rights Commission,” said Yap Swee Seng, executive director of Asian Forum for Human Rights and Development (FORUM-ASIA), referring to the Human Rights Council’s predecessor. “But the lack of real choice in so many regions suggests that many countries have gone back to putting politics and vote trading ahead of human rights and an effective Human Rights Council.”

In the African region, Cameroon, Djibouti, Kenya, Mauritius, Nigeria, and Senegal have declared their candidacies for the five available seats, but delegates from the African region say that one of the candidates will withdraw before the election and the region plans to again present a non-competitive slate.

In the Western European and Other group, Belgium, Norway, and the United States are running for the region’s three open seats. Although New Zealand was running, it withdrew from the election after the United States declared its candidacy.

“It is especially disappointing that for the first time the longstanding democracies in the Western group have chosen to run a non-competitive election for the Human Rights Council,” said Dokhi Fassihian, executive director of Democracy Coalition Project. “We fear this poor decision will undermine efforts to improve the membership of the council through competitive slates.”

Only in the Eastern Europe slate are member states sure to have a choice of candidates, with Hungary, Russia, and Azerbaijan vying for two seats. The coalition noted that Azerbaijan harasses and intimidates human rights defenders, continues to hold political prisoners, and uses criminal charges to silence independent media. The human rights situation in the country has deteriorated during its three years on the council. Similarly, Russia has tightened control over civil society, restricted freedom of expression and the media, and allowed harassment and violence against journalists and activists to go unpunished.

“Among Eastern European candidates, the choice is clear,” said Igor Blazevic, head of the Human Rights and Democracy Department of the People in Need.

“Russia and Azerbaijan simply do not uphold the highest standards of human rights.”

China, Saudi Arabia, and Cuba are running in non-competitive elections. Although Cuba remains the one country in the Western Hemisphere that represses nearly all forms of political dissent, it faces no competition for its seat, with only three countries (Cuba, Mexico, and Uruguay) running for the three open Latin American seats. Countries in the Asian regional group have gone so far as to endorse unconditionally all five candidates running for the Asian region’s five open seats, including China and Saudi Arabia, two countries well known for their human rights violations. Bangladesh, Kyrgyzstan, and Jordan are also running.

“We had hoped that the election of Azerbaijan, Cuba, China, Russia, and Saudi Arabia to the new council in 2006 would lead to much needed reforms to improve their rights records, but have only seen empty promises of change,” said Bahey el-din Hassan, director of the Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS). “Saudi Arabia is a prime example of failure to reform. Grave human rights abuses occur regularly there. Saudi citizens cannot form political parties or associations or peacefully assemble, religious minorities still suffer obvious discrimination, and women – for no other reason than being female – are denied basic rights.”

The NGO Coalition for an Effective Human Rights Council urged UN member states to cast their votes only for those countries with records of human rights protection and cooperation that meet membership standards.

“Widespread, serious human rights abuses by China, Cuba, and Saudi Arabia should carry a cost, even in the absence of competition,” said Paula Schriefer, director of advocacy at Freedom House. “Members of the international community should not reward failure to promote and protect human rights with their votes.”

To read the letter from the NGO Coalition for an Effective Human Rights Council to UN member states, please visit:

http://www.hrw.org/node/82596

For profiles of human rights conditions in countries running for the Human Rights Council, please visit:
http://www.hrw.org/sites/default/files/features/hrc2009/index.html
http://www.hrw.org/en/news/2009/04/21/un-elect-rights-respecting-states-human-rights-council

22/04/09 (B495) Journal de la Flibuste … (7 articles en Français et en Anglais)

_______________________________ 7 – AFP

Kenya: procès de 9 pirates somaliens présumés remis par l’Allemagne

Le procès de neuf pirates somaliens présumés, capturés début mars par la marine allemande alors qu’ils attaquaient un cargo dans le golfe d’Aden, s’est ouvert mercredi devant la Haute cour de justice de Mombasa (sud-est du Kenya), a constaté un correspondant de l’AFP.

Les neuf suspects avaient été capturés et emmenés à bord de la frégate allemande Rheinland-Pfaltz, qui participait à l’opération européenne Atalante de lutte contre la piraterie.

En vertu d’un accord conclu entre Nairobi et l’Union européenne pour faciliter le transfèrement au Kenya de Somaliens soupçonnés de piraterie, la justice allemande avait remis ces suspects au Kenya.

"Nous étions en patrouille dans le golfe d’Aden quand nous avons reçu un appel de détresse via la radio signalant que le (cargo) MV Courier était attaqué", a raconté lors de l’audience Anthony Graham, pilote d’un hélicoptère américain ayant mis fin à l’attaque.

Un hélicoptère allemand de la frégate Rheinland-Pfaltz et cet hélicoptère américain dépêché par le croiseur lance-missiles USS Monterey, avaient mis fin à l’attaque des pirates qui avaient ouvert le feu sur le MV Courier, avait précisé début mars le ministère allemand de la Défense.

L’armateur allemand du cargo avait indiqué que les pirates avaient tenté d’intercepter le navire en tirant deux grenades et en ouvrant le feu avec des armes automatiques, sans l’atteindre. Le cargo avait réussi à s’échapper.

L’avocat des pirates présumés, Jared Magolo, a demandé à la Cour de pouvoir se rendre sur "la scène du crime" dans le golfe d’Aden, mais sa demande a été rejetée.

Le procès devrait durer plusieurs jours.

L’ambassadeur allemand au Kenya, Walter Lindner, a assisté à l’audience à Mombasa.

L’Allemagne a remis au Kenya sept autres pirates somaliens présumés qui avaient attaqué le 29 mars un pétrolier de ravitaillement de la marine allemande dans le golfe d’Aden, et doivent également être jugés au Kenya.

_________________________ 6 – Shabelle avec Reuters

Le Président somalien demande aux USA de ne pas intervenir contre les bases de pirates qui détiennent encore une douzaine de navires et les équipages. // Somali president advises against hitting pirate bases

Somalia’s president cautioned on Wednesday against any U.S. strike on the land bases of pirates who have seized dozens of ships off his country’s coastline, saying such an attack would have no positive effect.

Somali President Sheikh Sharif Ahmed told a news conference in Cairo that he preferred instead to strengthen Somali police forces to act against Somali buccaneers who have made millions of dollars seizing vessels in the Gulf of Aden and Indian Ocean.

Asked about a possible U.S. strike, Ahmed said: "We advise against this … because strikes like these rarely hit their marks."

"Training and arming the Somali forces is what will secure an end to this phenomenon," Ahmed said. "The idea now is to strengthen the Somali police force so they can pursue them, and to establish a coast guard whose mission would be to protect the Somali coast and prevent pirates from attacking passing ships."

The brief seizure of the Maersk Alabama and the subsequent hostage drama involving the ship’s captain have led to calls from lawmakers in Washington and former military officers for U.S. forces to attack the pirates’ bases on land.

A senior U.S. defence official has said the United States was unlikely to attack Somali pirate land bases due to the risk of civilian deaths but may help local authorities fight a scourge that has also driven up insurance rates for merchant ships passing through the waterways linking Europe to Asia.

U.S. officials are also wary of action that could lead pirates to seek common cause with Islamist militants such as Somalia’s al-Shabab group.

The Horn of Africa nation has been wracked by instability and violence since dictator Mohamed Siad Barre was ousted in 1991. Since then, there has been little effective central rule.

Ahmed, who headed the Islamic courts movement that defeated Mogadishu’s powerful warlords and brought some stability to the capital and most of south Somalia in 2006, said his movement had been able to deal with the pirates when it was in power.

"The pirates live on land. They don’t live in the sea. And we know the people. Previously, in the days of the courts, we with God’s grace were able to stop them," he said.

The courts were initially welcomed for bringing order, but the West later accused the Islamic Courts Union of links to extreme terrorist groups and Washington’s chief regional ally, Ethiopia, sent troops to drive the Islamists from power.

Somalia’s prime minister, speaking in Addis Ababa, said on Wednesday that foreign navies patrolling off Somalia’s coast had failed to discourage piracy "an inch", and condemned firms paying ransoms to sea gangs hijacking ships.

"The only reason people (become pirates) is because the companies are deciding to pay ransoms," Omar Abdirashid Ali Sharmarke told reporters.

Organisers of a donors’ meeting in Brussels this week say the Somali transitional government needs $165 million over the next year to build its security forces.

On Tuesday, a U.S. judge ruled that a Somali teenager accused of holding hostage a U.S. ship captain would be tried for piracy as an adult. In Kenya, the French navy handed over 11 pirates on Wednesday captured in a naval raid this month.

Several pirates taken after seizing French ships also face trial in France, but some have asked to be sent back to Somalia.

_______________________________ 5 – Le Figaro

Piraterie : pourquoi la France aide la Somalie

Par Bernard Kouchner

À la veille de la conférence internationale sur la Somalie qui se tiendra mercredi à Bruxelles sous l’égide de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères et européennes tient à expliquer le sensde l’intervention française dans ce pays d’Afrique.

La Somalie, qui n’en finissait pas de glisser dans le chaos et le silence, est à nouveau à l’ordre du jourde l’agenda international. Maisles événements dramatiques deces dernières semaines dansle golfe d’Aden et l’océan Indienne doivent pas dissimuler le sens global de notre action dans ce pays.

Lorsque je suis arrivé au ministère des Affaires étrangères et européennes, les convois du Programme alimentaire mondial (PAM) étaient déjà depuis quelque temps victimes d’actes de piraterie au large de la Somalie. Dès l’été 2007, avec mon collègue Hervé Morin, nous décidons de les faire accompagner par la Marine française et, en septembre 2007, le président Sarkozy annonce le lancement de l’opération « Alcyon » devant l’Assemblée générale des Nations unies. Nous travaillons ensuite à consolider le cadre juridique de la lutte contre la piraterie, en faisant voter plusieurs résolutions importantes au Conseil de sécurité. Enfin, à la faveur de la présidence française de l’Union européenne, nous lançons en partenariat avec l’Espagne la première opération européenne maritime dans le cadre de la Politique européenne de sécurité et de défense – « Atalante » -, afin de sécuriser les navires européens qui transitent par le golfe d’Aden.

Cette opération a obtenu de nombreux succès. Aucun bâtiment protégé par « Atalante » n’a été attaqué. Notre détermination est totale, comme l’ont montré nos interventions pour libérer nos otages. La France a procédé à l’arrestation de plus de 70 pirates, et ceux qui se sont attaqués à nos compatriotes ont été ramenés en France pour y être jugés. Bien sûr, la piraterie n’a pas disparu. Nous constatons même qu’elle atteint désormais l’archipel des Seychelles, dont l’économie pourrait ne pas se relever de ce fléau, et qui nous appelle à l’aide. Mais, pour lutter contre ce mal, nous ne pouvons nous contenter d’une action navale.

En Somalie, la piraterie est d’abord le symptôme de la faillite de l’État qui mine le pays depuis 1991. Abandonnéeaux seigneurs de guerre et scindée désormais en trois entités autonomes, la Somalie n’est plus en mesure d’assurer sa sécurité, ni sur terre ni en mer. Aiderles Somaliens à reconstruireun État : c’est le deuxième voletde notre action.

Au cours des derniers mois, nous avons encouragé le dialogue entre les différentes factions rivales. L’élection à la présidence d’un islamiste modéré en janvier dernier est venue confirmer la pertinence de notre analyse : depuis plus d’un an, nous cherchions à convaincre nos partenaires occidentaux que Cheikh Sharif était le seul à pouvoir rassembler autour de lui un consensus. Aujourd’hui, pour la première fois depuis 1991, la Somalie est dirigée par un gouvernement d’union nationale, promesse d’espoir et de stabilité. Voilà qui devrait inciter, je l’espère, à ne plus considérer la Somalie à travers le prisme exclusif de la lutte contre al-Qaida. Bien sûr, nous ne sommes pas dupes : les prises d’otages occidentaux n’ont pas cessé, le gouvernement vient d’adopter la charia. Notre soutien à la consolidation de l’État s’accompagnera d’une intransigeance de chaque jour sur le respect des droits de l’homme – et de la femme.

Nous contribuerons aussi à la formation des forces de sécurité somaliennes, par l’intermédiaire de nos troupes stationnées à Djibouti. Rendre aux Somaliens la maîtrise de leur sécurité : c’est tout l’enjeu de la réunion organisée ce jeudi à Bruxelles par le secrétaire général des Nations unies. Il en va de la lutte contre la piraterie et contre le terrorisme, mais aussi de la stabilité de l’Afrique orientale tout entière, et de la réduction des flux migratoires toujours croissants, qui font chaque jour dans le golfe d’Aden des dizaines de noyés, en silence.

Notre action sur le terrain traduit au quotidien une stratégie à plus long terme, qui vient répondre à deux impératifs. Plus d’Europe de la défense, tout d’abord. Après l’opération Eufor Tchad/RCA, « Atalante » constitue une avancée décisive. Je forme le vœu que nous soyons rejoints dans la formation des forces somaliennes par des partenaires européens.

Plus d’Afrique, ensuite : la Somalie abrite sur son territoire la seule opération militaire exclusivement menée par l’Union africaine, l’Amisom (African Mission in Somalia). Nous avons contribué à former les hommes qui la composent, originaires d’Ouganda et du Burundi. Et nous allons continuer de le faire, car l’avenir de la sécurité dans ce pays passe par une appropriation régionale des enjeux de sécurité.

Ce tableau de notre action en Somalie me fournit l’occasion de rappeler aux détracteurs de la politique africaine de la France combien notre approche a évolué depuis deux ans. La France est présente désormais sur un dossier politique dont elle était absente. Elle utilise l’atout de sa présence militaire à Djibouti, avec ses partenaires elle s’active pour trouver des solutions. Et elle est entendue.

_______________________________ 4 – AFP

Piraterie: le Pompéi arrive en Somalie, la Belgique envoie des observateurs

Le Pompéi, le navire belge arraisonné samedi par des pirates au large de l’Afrique de l’est, était mercredi sur le point d’arriver en Somalie, a indiqué le gouvernement belge, qui va envoyer des "observateurs" dans la région pour suivre la situation.

"Ce matin, le conseil des ministres restreint a pris connaissance de l’état des lieux en ce qui concerne le détournement du Pompéi. Celui-ci arrivera en Somalie vers la mi-journée", indique un communiqué du Premier ministre, Herman Van Rompuy.

Les autorités belges n’ont plus eu de contact avec le Pompéi depuis qu’il a lancé des signaux de détresse samedi à l’aube, alors qu’il se trouvait à quelque 150 kilomètres au nord des Seychelles, à l’est des côtes de l’Afrique.

Selon des observations aériennes, le navire a parcouru depuis lors plusieurs centaines de kilomètres en direction de la Somalie.

Les ministres belges ont décidé mercredi "d’envoyer une équipe d’observation dans la région concernée", c’est à dire un pays voisin de la Somalie, probablement Djibouti, "le plus vite possible", selon le communiqué.

"En outre, les mesures nécessaires pour mieux garantir la sécurité des navires en passage seront étudiées", ajoute le gouvernement, qui fera un nouveau point sur la situation vendredi.

Les responsables belges n’ont jusqu’ici pas indiqué si une interception par des navires de guerre internationaux qui luttent contre la piraterie dans le golfe d’Aden était envisagée.

"Comme dans toutes les prises d’otage, il y a plusieurs possibilités", avait seulement souligné dimanche Jaak Raes, le directeur du Centre de crise du gouvernement. La veille, il avait indiqué que des navires de la marine espagnole et française s’étaient détournés pour se diriger vers le Pompéi.

Spécialisé dans le transport et la pose de rochers, le navire venait de Dubaï, où il avait participé à la construction d’îles artificielles, et il se rendait en Afrique du Sud. Son équipage est composé de 10 hommes: un capitaine néerlandais, deux Belges, trois Philippins et quatre Croates.

_______________________________ 3 – RTL Info (Belgique)

Pompei: l’équipage va bien

Le bateau belge est toujours aux mains des pirates somaliens. Lors d’un conseil des ministres restreint, il a été décidé d’envoyer une équipe d’observation dans la région. Au cours de l’après-midi, un contact rassurant a été établi avec le capitaine du bateau.

Un contact a été établi mercredi après-midi avec le capitaine du Pompei, le navire belge détourné samedi dernier par des pirates alors qu’il faisait route vers les Seychelles. "Il nous a été signalé que l’équipage se porte bien", indique le Centre de crise du SPF Intérieur. Le navire est ancré près de la côte somalienne.

Le Centre ne souhaite pas communiquer plus pour l’instant. "Afin de ne pas mettre en danger la sécurité de l’équipage, il est important que les prochains contacts et négociations se déroulent en toute discrétion", souligne-t-il. "D’expérience, nous savons que cela risque de prendre un certain temps."

Il n’y a à l’heure actuelle encore aucune demande concrète, précise encore le Centre.

Une équipe belge à Djibouti

Mercredi matin, le gouvernement fédéral a décidé d’envoyer une équipe d’observateurs à Djibouti pour suivre la situation du Pompei. L’équipe d’observation devrait partir jeudi, a-t-on appris à l’issue du cabinet restreint qui s’est réuni mercredi matin.

"Cette équipe partira le plus rapidement possible", précise le Premier ministre Herman Van Rompuy qui indique que le Conseil des ministres restreint a pris connaissance de l’état des lieux en ce qui concerne le détournement du Pompei.

L’équipage compte deux Belges, un Néerlandais, quatre Croates et trois Philippins.

M. Van Rompuy ajoute que les mesures nécessaires pour mieux garantir la sécurité des navires en passage seront étudiées. Le Conseil des ministres se penchera à nouveau sur la question vendredi.

Quant à la situation générale en Somalie, elle sera examinée jeudi par la commission européenne et les nations unies. Les thèmes abordés lors de ce colloque seront principalement l’aspect politique et l’aide humanitaire.

_______________________________ 2 – Ria Novosti (Russie)

Des marins russes repoussent une attaque de pirates somaliens dans le golfe d’Aden

L’équipage russe du pétrolier grec Handytankers Magic a repoussé dimanche une attaque de pirates somaliens dans le golfe d’Aden, a annoncé mercredi le département extrême-oriental du Syndicat des marins de Russie.

"Des pirates ont attaqué le 19 avril le pétrolier Handytankers Magic, construit en Chine pour le compte de la société grecque Roxana Shipping et battant pavillon des îles Marshall, qui faisait route vers l’Europe. L’équipage a remarqué une embarcation de pêche battant pavillon noir dans le golfe d’Aden. Une barque avec quatre pirates prêts à monter à bord du navire s’est approchée du pétrolier. Le capitaine Iouri Souponine a donné l’ordre d’utiliser un canon à eau. Toutefois, les pirates ont réussi à tirer une roquette sur le navire qui n’a pas explosé", a précisé le porte-parole du syndicat.

Le capitaine Souponine a informé le port russe de Nakhodka (Extrême-Orient) que personne n’avait été blessé parmi les membres d’équipage, tous originaires de Nakhodka.

Le pétrolier s’approche actuellement du canal de Suez.

_______________________________ 1 – AFP

Pirate somalien jugé aux Etats-Unis: le procureur requerra la perpétuité

Le procureur général de New York Lev Dassin a annoncé mardi qu’il allait requérir la prison à vie à l’encontre du jeune pirate somalien qui a été amené aux Etats-Unis lundi.

Peu après que le juge Andrew Peck eut indiqué qu’Abdi Wali Muse allait être jugé "comme un adulte" et que l’affirmation par le père du jeune homme que celui-ci était âgé de 15 ans n’était "pas crédible", le parquet a publié les chefs d’inculpation dont va devoir répondre l’accusé.

La date du procès n’a pas encore été fixée, mais le Somalien est inculpé de piraterie, de complot pour s’emparer d’un navire par la force, d’utilisation d’armes à feu durant une attaque visant à s’emparer d’un navire, de complot visant à une prise d’otages, et d’utilisation d’armes à feu dans le but de s’emparer d’otages, selon la plainte déposée au parquet.

Le premier de ces chefs d’inculpation, la "piraterie", est "nécessairement" puni par la réclusion à perpétuité, a précisé le procureur. Les autres chefs d’inculpation sont passibles de peines pouvant également aller jusqu’à la prison à vie.

Le jeune Somalien est le seul survivant des quatre auteurs de la prise d’otage à bord du cargo Maersk Alabama. Il avait été blessé à la main gauche à la suite d’un coup de couteau infligé par un membre de l’équipage du bateau lors de la lutte pour le contrôle du porte-conteneurs américain le 8 avril au large de la Somalie.

Une partie de l’équipage avait finalement repris le contrôle du cargo mais les pirates s’étaient enfuis en prenant en otage le capitaine Richard Phillips sur un canot de sauvetage.

Ce dernier a été libéré au bout de cinq jours par une opération commando de la marine américaine, au cours de laquelle le jeune pirate s’est rendu tandis que les trois autres pirates étaient tués.

22/04/09 (B495) Nouvelles de Somalie … (4 articles en Français et en Anglais)

______________________________ 4 – En Anglais

Deux responsables des tribunaux islamiques ont été tués par des hommes armés dans deux différentes attaques. // Two senior UIC officials killed in Somalia

Gunmen have killed two senior officials of Somalia’s Union of Islamic Courts in separate attacks in the war-ravaged Horn of Africa nation.

In the Somali capital Mogadishu, three assailants gunned down Sheikh Mohammed Mohammud Jimale aka Agoweyne on Tuesday in the KM-4 area, a Press TV correspondent reported.

According to UIC military spokesman Sheikh Abdirahim Issa Adow, the gunmen fled the scene after committing the "heinous act".

"We offer our condolences to the family of the deceased, who was assassinated by bloodthirsty murders," the UIC spokesman said.

Adow asserted that the attack was the work of people who were trained and equipped to eliminate prominent officials in the capital.

The other UIC commander was gunned down in the El-Baraf area of the Middle Shabelle region, about 90km north of the Somali capital.

Moalim Abukar Abdulle was killed by armed local militiamen who escaped the scene hurriedly, according to witnesses.

The killings came after last week’s assassination of senior UIC commander Sheikh Hassan Shariif Kariye and a new lawmaker of Somalia’s parliament Sheikh Abdullahi Isse Abtidoon

______________________________ 3 – AFP

Somalie: les ravisseurs menacent de tuer les otages néerlandais et belge de MSF

Les ravisseurs somaliens des deux médecins européens en Somalie ont menacé mardi de tuer leurs otages si la moindre action armée pour tenter de les libérer était engagée, a-t-on appris auprès de responsables locaux.

Ces otages, de nationalités néerlandaise et belge, sont employés par l’organisation Médecins sans frontières (MSF)-Belgique.

"Des notables sont en négociations serrées avec les ravisseurs afin de libérer les otages mais craignent que ceux ci soient tués s’il y a la moindre tentative de les libérer par la force" a dit à l’AFP l’un des notables de la région, Adan Moalim Youssouf.

Les deux hommes ont été enlevés dimanche dans la région de Hodur, près de la frontière éthiopienne (250 km au nord-ouest de Mogadiscio).

Selon un travailleur humanitaire local, ils auraient refusé depuis de s’alimenter et demandent qu’on leur envoie des fruits secs et de l’eau.

Selon Sheikh Mukhtar Robow, le principal porte-parole et l’un des chefs militaires des Shebab, groupe islamiste qui contrôle la région, son mouvement a engagé des discussions en vue d’obtenir leur libération.

Des sources humanitaires locales ont indiqué que les otages avaient été déplacés à deux reprises durant les dernières 24 heures. D’abord vers le village de Laheley puis vers celui de Burduhunley avant de retourner là où ils avaient été capturés à Hodur.

Selon des membres la milice locale, les ravisseurs appartiennent au même groupe que celui qui avait capturés quatre employés de l’Onu le 16 mars à Wajid, importante base de l’Onu à 90 km de Hodur.

Ils avaient été relâchés quelques heures plus tard grâce à l’intervention de notables et des Shebab, actifs dans la région. Des officiels avaient alors expliqué que ces enlèvements étaient liés à des ressentiments pour des embauches qui défavorisaient certains clans par rapport à d’autres.

Selon des sources à Hodur, des embauches et de l’argent avaient été promis en échange de la libération des quatre humanitaires mais ces engagements n’ont pas été respectés. Cela expliquerait, selon ces sources, l’enlèvement des deux médecins.

L’enlèvement et la libération contre rançon de travailleurs humanitaires et de journalistes survient fréquemment en Somalie ou les agences de l’Onu nourrissent plus de trois millions de personnes, soit la moitié de la population.

Quatre travailleurs humanitaires employés par l’organisation Action contre la Faim (ACF) et leurs deux pilotes kényans sont détenus depuis novembre.

_______________________________ 2 – XINHUA

Somalie: les shebab rejettent l’adoption de la charia par le parlement

Les insurgés islamistes somaliens "shebab" a rejeté catégoriquement l’adoption de la loi islamique, ou la charia par le parlement somalien qu’ils ont qualifiée de "conspiration".

"Elle est conçue pour détruire la loi islamique et c’est une conspiration contre les Somaliens car les musulmans n’ont pas le choix quand il s’agit d’appliquer la loi islamique", a critiqué Cheikh Hussein Ali Fido, chef des affaires politiques des shebab, aux journalistes à Mogadiscio.

"Cela signifie que si vous votez pour elle aujourd’hui, vous pouvez également voter contre elle demain", a souligné M. Fido, accusant le gouvernement d’induire les Somaliens en erreur.

La semaine dernière, le parlement somalien a approuvé à l’unanimité l’application de la charia en Somalie, où la quasi- totalité de la population est des musulmans sunnites.

Les groupes d’opposition, y compris les shebab, demandent que la charia soit la seule loi en Somalie. L’actuel gouvernement a promis de l’introduire dans le pays après sa formation plus tôt cette année.

Un autre groupe rebelle, Hezbul Islam, ou Parti islamique, a accueilli avec prudence cette approbation pour soutenir la loi islamique, mais a fait savoir qu’il observera de près comment le gouvernement somalien agira au niveau de l’application de cette loi.

Le nouveau gouvernement somalien est dominé par les islamistes modérés. Son introduction de la charia est considérée comme une étape importante pour la réconciliation nationale.

Le boycott par les shebab du vote de la législature intervient alors que les tensions sont en escalade entre les islamistes pro- gouvernementaux et les groupes radicaux dans le centre de la Somalie, où une dizaine de personnes ont été tuées et une trentaine d’autres blessées dans des affrontements qui ont opposé les forces pro-gouvernementales aux milices islamistes de l’opposition armée.

_______________________________ 1 – JDD

Somalie: Un otage belge refuserait de manger

Un médecin belge enlevé ce week-end en Somalie refuse de s’alimenter depuis et a été frappé mardi par ses ravisseurs qui voulaient le forcer à manger, a déclaré un médiateur cherchant à obtenir sa libération.

Des Somaliens armés ont enlevé dimanche trois employés de MSF-Belgique – deux médecins hommes originaires de Belgique et des Pays-Bas ainsi qu’un Somalien – et ont réclamé un million de dollars de rançon.

23/04/09 (B495) Le journal de la Flibuste …. (2 articles en Français)

_________________________________ 2 – Euronews

Piraterie : le jeune somalien jugé comme un adulte aux Etats-Unis

La justice américaine est finalement bien décidée à juger ce pirate somalien présumé en tant qu’adulte. Il risque la prison à vie. Abdi Wali Muse a été déféré hier devant un tribunal de New-York. Il est inculpé entre autres de piraterie.

Selon son avocat commis d’office, le père du pirate présumé assure que son fils n’a que 15 ans. Le juge ne l’a pas cru.

Abdi Wali Muse est le seul survivant des 4 auteurs de la prise d’otages à bord du cargo Maersk Alabama au large de la Somalie. Les faits remontent au début du mois. Une partie de l‘équipage avait repris le contrôle du navire puis les pirates étaient partis avec le capitaine Richard Phillips sur un canot de sauvetage. Celui-ci avait été libéré 5 jours plus tard grâce à une opération commando de la marine américaine.

Les actes de piraterie ne cessent de se multiplier au large des côtes somaliennes. Une conférence internationale sous l‘égide de l’Onu et de l’Union européenne se tient demain à Bruxelles pour augmenter l’aide à la Somalie et y renforcer l‘état de droit.

_________________________________ 1 – AFP

35 migrants illégaux morts noyés dans le Golfe d’Aden

Au moins 35 émigrants illégaux sont morts noyés dans le naufrage d’une embarcation de passeurs clandestins au large des côtes du Yémen, a annoncé jeudi le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés.

L’embarcation, qui transportait environ 117 personnes, a coulé mercredi au large des côtes de la région d’Abyan (250 km à l’est d’Aden), a précisé le HCR dans un communiqué. Elle avait quitté lundi la côte somalienne près de Bossasso.

35 corps avaient été repêchés jeudi en milieu de journée. "On pense que le reste des passagers a pu atteindre la côte", a indiqué le HCR.

Le bateau qui a fait naufrage faisait la traversée avec une autre embarcation qui transportait environ 105 personnes. Un total de 165 personnes, dont un enfant de 8 ans dont la mère est morte noyée, ont été recueillies et transportées à un centre du HCR.

Depuis le début de l’année, 387 embarcations et 19.622 personnes sont arrivées au Yémen après la périlleuse traversée du Golfe d’Aden en provenance de la Corne de l’Afrique pour fuir la violence et la famine, principalement en Somalie.

Un total de 131 migrants clandestins sont morts et au moins 66 autres sont portés disparus.

23/04/09 (B495) Influences de la France à Djibouti : Absence de stratégie économique (Infoguerre – article publié par France Europe Puissances)

Les rapports entre la France et Djibouti, héritiers d’une histoire commune née au XIXe siècle, ont été le plus souvent étroits, faisant de Djibouti une zone d’influence de la France.

Aujourd’hui, cette proximité franco-djiboutienne ne se retrouve guère sur le plan économique. Dans le contexte de la globalisation, la position de la France à Djibouti pâtit d’une absence de stratégie et de vision de développement à moyen/long terme. Face aux mutations du monde et aux nouvelles coopétitions économiques, l’exemple de l’ancien Territoire Français des Afars et des Issas (TFAI) n’est que le révélateur de l’absence de stratégie économique de la France dans son ancien « pré carré » en Afrique. Ce reflet des manques de volonté et de politique de puissance de la France se traduit par un contraste entre la révision (dans la transformation) de ses positions militaires et son inertie face à la nouvelle situation économique.

Etat « confetti », Djibouti, colonie française de 1862 à 1977, est resté longtemps dans une relation exclusive avec la France. La France, se contentant de cet héritage, bénéficie toujours de solides influences diplomatico-militaires à Djibouti, influences cependant remises en cause par les crispations judiciaires franco-djiboutiennes autour de l’affaire Borel. Mettant à profit la mondialisation, Djibouti a diversifié ses relations en axant son développement dans la dynamique des échanges Sud-Sud et les nouvelles orientations stratégiques américaines, la France semblant passive face à ces enjeux.

Une longue domination de la France dans un Etat stratégique

Avec une population de 800 000 habitants regroupant des Afars, des Issas et des Arabes, majoritairement concentrée dans la capitale, la République de Djibouti, avec une superficie de 23.200 km², est l’un des plus petits pays d’Afrique. Elle se situe dans la Corne de l’Afrique et partage des frontières avec l’Erythrée au Nord, l’Ethiopie à l’Ouest et au Sud et la Somalie au Sud – Est. Sa façade maritime longue de 370 km donne sur la Mer Rouge et le Golfe d’Aden. Le pays se situe au 150e rang (sur 177 pays) de l’Indicateur du développement humain.

Djibouti est situé en face des réserves pétrolières les plus importantes de la planète et sur une voie maritime majeure. Sa position géostratégique-clé entre l’Afrique et le Moyen-Orient et son port, au croisement de la Mer Rouge et de l’Océan Indien, face au Yémen, en font une escale convoitée.

L’ancien TFAI est encore marqué par la présence francophone historique. L’Etat indépendant de Djibouti a ainsi deux langues officielles : le français depuis l’ère coloniale et l’arabe. Djibouti n’a eu longtemps pour seule ressource que sa rente stratégique versée par l’ex métropole. En 1995, à Djibouti les dépenses des seules forces françaises représentaient près de la moitié du produit intérieur brut et procuraient au budget de l’Etat plus du tiers de ses recettes. Les relations entre Djibouti et la France sont restées longtemps très étroites, tant sur le plan de la culture francophone, du tissu économique, du commerce extérieur, que de l’aide au développement.

Une présence militaire toujours forte et des crispations politico-judicaires

La France, de par son dispositif militaire au sein de ce micro Etat, contribue à sa stabilité (relative) dans une zone structurellement en crise : anarchie en Somalie (sans sompter l’islamisme et la piraterie) sur fond du conflit et de la rivalité de l’Ethiopie et l’Erythrée. Mais l’affaire Borel cristallise des tensions politiques et diplomatiques entre les deux pays.

La position de Djibouti comme escale à la confluence de plusieurs zones en fait une base stratégique. En effet, Djibouti se trouve à proximité de l’Est africain pour la protection de nos ressortissants, de la Mer Rouge pour la sécurisation des approvisionnements transitant par Suez, du Golfe persique et du détroit d’Ormuz pour une évaluation permanente d’une zone extrêmement sensible, enfin de l’Océan Indien pour le soutien de notre flotte. Constituant la première implantation militaire de la France en Afrique, les Forces Françaises de Djibouti (FFDJ) ont vu leurs effectifs diminuer de moitié en vingt-cinq ans, passant de 4 300 hommes en 1978 à 2 900 hommes environ en 2008 avec 10 avions de combat Mirage 2000 et une dizaine d’hélicoptères. En 2007, les retombées économiques de la présence des FFDJ étaient évaluées à 160 millions d’euros par an. Les dispositifs prépositionnés confèrent des avantages opérationnels qui dépassent le seul champ de la fonction de prévention : l’utilisation de Djibouti pour libérer les otages pris par des pirates somaliens (Carré d’As en septembre 2008 et Ponant en avril 2008) le confirme.

Les échanges de tirs nourris ayant eu lieu les 09, 10 et 11 juin 2008 entre troupes érythréennes et djiboutiennes à Ras Doumeira, à 120 km au nord de la ville de Djibouti ont été l’occasion pour la France de réaffirmer son rôle dans la protection du pays en apportant une aide logistique, notamment médicale, ainsi que des renseignements militaires.

Mais l’affaire Borrel reste au cœur de la crise qui empoisonne les relations entre l’ancienne métropole et l’ex colonie. Le juge Bernard Borrel, détaché comme conseiller du ministre djiboutien de la justice dans le cadre de la coopération, a été retrouvé mort le 19 octobre 1995. L’enquête de la justice djiboutienne avait conclu au suicide. Cette thèse a longtemps été privilégiée en France également, puis celle du meurtre a été retenue, plongeant les deux pays dans un imbroglio politique, diplomatique et judiciaire.

Le président Ismaël Omar Guelleh, chef de l’Etat depuis 1999, est convoqué pour témoigner dans l’affaire alors que le procureur actuel de Djibouti Djama Souleiman Ali et le chef des services secrets Hassad Saïd, sont convoqués par la justice française en tant que témoins assistés.

La Cour internationale de justice a confirmé le 3 juin 2008 le refus de la France de transmettre à Djibouti le dossier concernant l’enquête sur la mort du juge Bernard Borrel. Le gouvernement djiboutien a indiqué le 8 juin 2008 qu’il « n’accepterait pas que le dossier du juge Borrel serve d’alibi à toute tentative de déstabilisation » de Djibouti.

Passivité de la France face aux nouveaux enjeux

S’appuyant sur la mondialisation, l’ancien TFAI a connu une forte croissance du PIB : 3,2 % en 2004, 3,5 % en 2005, 4,8% en 2006, 5,3% en 2007. La France, malgré l’ancienneté de sa relation et son apport dans la stabilité de son ancienne colonie, n’a pas pris part à ce développement en tant que partenaire économique. De nouveaux acteurs militaires et économiques ont investi le pays si bien que le rôle économique de la France n’est pas à la hauteur de son statut militaire et d’ancienne puissance. Cette dernière voit sa position commerciale au sein de l’ancien TFAI se faire concurrencer par les pays du Golfe, l’Ethiopie, la Chine et l’Inde.

D’abord, les attentats du 11 septembre 2001 et la guerre contre le terrorisme ont entraîné la réévaluation de l’importance stratégique de Djibouti par les Etats-Unis. En octobre 2002, Washington a créé à Djibouti le Combined Joint Task Force-Horn of Africa ayant pour base un ancien camp français avec plus de mille soldats. Paris a dû augmenter son aide à Djibouti à hauteur du loyer versé chaque année par les Etats-Unis pour leur base, soit environ 30 millions d’euros par an. La présence américaine a été suivie de l’installation d’éléments allemands et espagnols. Elle a également renforcé l’attractivité économique de Djibouti.

Afin de conforter sa vocation de plaque tournante régionale en matière d’échanges commerciaux, les autorités de Djibouti ont multiplié les mesures incitatives pour attirer les investissements des pays du Golfe. Après avoir confié la gestion de son port et de son aéroport international à l’Autorité des ports de Dubaï (DPA), Djibouti a lancé avec plusieurs partenaires de la péninsule arabique les chantiers d’infrastructures destinées à faire du pays un centre de transit régional de marchandises. Dubaï a pris en charge la gestion du port et a investi dans diverses infrastructures : nouveau terminal pétrolier de Doraleh, opérationnel depuis 2008, à Doraleh également, un second port en eau profonde, avec un terminal à conteneurs, est en cours de construction ; Zone Franche de Djibouti d’une superficie de 400 hectares. Le milliardaire saoudien Tarik Ben Laden (demi-frère d’Oussama) a lancé un projet pharaonique (19 milliards de dollars, soit près de 14 milliards d’euros) de construction d’un pont de 28 km de long entre Djibouti et le Yémen, projet auquel le président Guelleh tient beaucoup.

Positionné sur les axes d’échange maritimes d’Europe, d’Extrême Orient, du Golfe Arabo-persique et évidemment d’Afrique, le développement économique de Djibouti offre de nombreuses perspectives. Partenaire historique de ce pays, la France possède des atouts, du fait de ses liens affectifs, culturels et de sa connaissance du pays, pour participer à cette dynamique et ne pas continuer à voir son influence décliner. Le renforcement de la place et des intérêts économiques de la France face aux pays du Golfe, de plus en plus actifs, se doit d’être à la hauteur de son poids militaire. Ce renforcement, indispensable à une politique globale de puissance nationale, passe par la définition et d’une stratégie volontariste par les acteurs publics et privés. L’organisation du colloque Djibouti, hub de la Corne de l’Afrique le 20 octobre 2008 au Sénat semble être une prise de conscience de la réalité du découplement entre positions militaires et économiques de la France au sein de cette République.

AF

23/04/09 (B495) Nouvelles de Somalie … Conférence des donateurs à Bruxelles. (5 articles en Français et en Anglais)

_______________________________ 5 – 20 minutes

Un fléau des mers traité à terre

La conférence internationale des donateurs pour la Somalie, qui se tient aujourd’hui à Bruxelles, a des objectifs ambitieux : récolter 128 millions d’euros pour aider l’Etat somalien à rétablir la sécurité dans le pays, en proie au chaos depuis près de vingt ans. Organisée par les Nations unies, l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE), cette conférence doit permettre de financer pendant un an l’Amisom, la mission de maintien de la paix de l’UA en Somalie, ainsi que les forces de sécurité locales.

La piraterie ne figure pas au programme. Mais il s’agit, indirectement, de combattre ce fléau qui sévit dans le golfe d’Aden, au large du pays. Depuis le début du mois, les prises d’otages se multiplient : onze bateaux ont été capturés – un record – et, en 2008, une cinquantaine de navires avaient été pris pour cibles.

« La meilleure façon de s’attaquer à la piraterie est d’aider le gouvernement à devenir complètement opérationnel », insistait hier le Premier ministre somalien, Omar Abdirashid Sharmarke. Depuis le début de la guerre civile, en 1991, de nombreux clans se sont tournés vers la piraterie, lucrative. Les autorités réclament un soutien de leurs forces de police, qui comptent actuellement 3 000 hommes, mais qui en nécessiteraient au moins 2 000 de plus.

L’UE s’est engagée à verser 60 millions d’euros. De son côté, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch met en garde : « Les forces de sécurité somaliennes commettent elles-mêmes beaucoup d’abus violents contre les civils. Les efforts pour les renforcer doivent donc aussi faire en sorte qu’elles soient plus responsables de leurs actes », expliquait hier l’ONG. W

Sophie Cois

_______________________________ 4 – AFP

Force de l’ONU en Somalie: Ban Ki-moon reste prudent

Le chef de l’ONU, Ban Ki-moon, a de nouveau recommandé la prudence mercredi dans l’engagement des Nations unies en Somalie où de nombreux pays, notamment africains, souhaitent qu’elles envoient une force de paix pour remplacer celle de l’Union africaine (Amisom).

Dans un rapport au Conseil de sécurité, M. Ban affirme que "les avancées politiques et les possibilités de paix sont réelles" en Somalie et "méritent un appui réfléchi, généreux et soutenu de la communauté internationale".

Mais il estime également important de "garder à l’esprit les enseignements des expériences précédentes des Nations unies en Somalie". L’ONU avait échoué dans une tentative de ramener la paix dans les années 90 en Somalie, pays ravagé par la guerre depuis 1991.

Le secrétaire général suggère donc une stratégie prudente, en trois phases. La première consisterait pour l’ONU à maintenir son engagement actuel, approuvé dans la résolution 1863 du Conseil de sécurité du 16 janvier: "Appui à l’Amisom, à l’édification d’institutions sécuritaires somaliennes, au processus politique et aux activités humanitaires".

Après plusieurs mois et "si les conditions de sécurité le permettent", on passerait à une 2e phase, où l’ONU aurait "une empreinte légère" à Mogadiscio. Il s’agirait de réinstaller le Bureau politique pour la Somalie (Unpos) pour l’aide au processus politique, les structures d’appui à l’Amisom et l’"équipe de pays" de l’ONU pour superviser l’aide humanitaire et les projets de relèvement et développement.

Ces deux phases "transitoires" permettraient "d’évaluer les progrès de l’action du gouvernement fédéral de transition (GFT) somalien en faveur de la sécurité et de la mise en place de ses propres institutions de sécurité, et de jauger l’acceptabilité d’une présence des Nations unies à Mogadiscio".

Le Conseil de sécurité déciderait alors "si les conditions et le moment sont propices" du passage à une 3e phase, qui verrait "la mise en place d’une opération de maintien de la paix de l’ONU" avec 22.500 militaires appuyés par une composante navale.

Cette mission compterait également une importante composante policière comptant environ 1.500 agents et jusqu’à huit unités de police constituées.

Le principal rôle de l’opération serait de "contribuer à instaurer un environnement sécurisé qui permette de fournir l’aide humanitaire (…), faire avancer le processus de paix de Djibouti, reconstruire les institutions publiques somaliennes et appuyer les efforts de relèvement en cours".

Le rapport de M. Ban avait été demandé, dans sa résolution 1863, par le Conseil de sécurité, au sein duquel les pays africains et les Etats-Unis, encore présidés par George W. Bush, poussaient pour l’envoi d’une mission de l’ONU, malgré une situation toujours très instable sur le terrain.

Il est publié à la veille d’une conférence de donateurs à Bruxelles, où la commission européenne a dit qu’elle promettrait au moins 60 millions d’euros pour aider la Somalie à améliorer la sécurité.

Utilisant des projections de l’Union africaine, l’ONU espère récolter jeudi 166 millions de dollars (128 millions d’euros) pour financer pour un an l’Amisom (135 millions de dollars) et les forces de sécurité somaliennes (31 millions d’euros).

_______________________________ 3 – Shabelle (En Anglais)

Les hommes armées qui ont capturé les travailleurs humanitaires réclament une rançon de 4 millions US $. Gunmen who abducted MSF aid workers demand $4 million

The Somali gunmen who kidnapped two aid workers working for Medecins Sans Frontieres (MSF) have demanded 4 million dollars to release them, kidnappers told Shabelle Media Network on Tuesday.

One of the kidnappers who described his name as Ibrahim Ali Hassan contacted Radio Shabelle and said they are demanding 4 million dollars to release the foreign aid workers.

Asked about how he can confirm that he is one of the kidnapers he gave the phone one of the two foreign aid workers and he said.

“My name is Georgen I am from Belgium, Steve who is from Holland is also with me and we are all fine,” said Georgen before the line went dead and the abductor spoke again.

Ibrahim Ali Hassan says they are demanding from MSF and the countries of the aid workers to give them four million dollars to free them.

The aid workers were heading from Rabdhure district to Hudur town , the provincial capital of Bakol region in south western Somalia when they were abducted on Sunday.

Somalia has been mired in conflict for 18 years and is one of the most dangerous countries in the world.

Aid workers and journalists have often been kidnapped in Somalia. Hostages are generally relatively well treated and released, often after a ransom is paid.

_______________________________ 2 – AFP

Près de la moitié de l’argent espéré par l’ONU lors d’une conférence de donateurs sur la Somalie prévue jeudi a déjà été promis, une bonne nouvelle pour les autorités somaliennes qui réclament un véritable soutien à leurs forces de police.

La Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle allait promettre lors de cette conférence à Bruxelles "au moins 60 millions d’euros pour soutenir les institutions sécuritaires en Somalie et la mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom)". La Belgique a de son côté promis 1,5 million d’euros.

Utilisant des projections de l’Union africaine, l’ONU espère récolter jeudi 166 millions de dollars (128 millions d’euros) pour financer pour un an l’Amisom (135 millions de dollars) et les forces de sécurité somaliennes (31 millions d’euros).

Conformément à la résolution 1863 du Conseil de sécurité de l’ONU de janvier, les Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne organisent cette conférence pour tenter de trouver les moyens de rétablir l’ordre dans ce pays pauvre de la corne de l’Afrique, en guerre civile depuis 1991.

A la veille de cette conférence, les dirigeants somaliens, justifiant leur demande par leur volonté de lutter eux-mêmes contre les pirates, ont insisté mercredi sur la nécessité de soutenir leurs forces de police, actuellement composées de 3.000 hommes mais qui aurait besoin d’au moins 2.000 de plus.

"Les pirates vivent à terre, et c’est pourquoi il faut commencer à lutter contre eux où ils vivent, et cela peut être réalisé par le renforcement de la police somalienne", a ainsi dit le président somalien Charif Cheikh Ahmed, qui sera à Bruxelles jeudi.

"La meilleure façon de s’attaquer à la piraterie est d’aider le gouvernement somalien à devenir complètement opérationnel", a ajouté son Premier ministre Omar Abdirashid Sharmarke.

"Depuis près de vingt ans, la Somalie ne bénéficie pas de l’Etat de droit mais est régie par la loi de la jungle. Maintenant, pour la première fois, la Somalie a un gouvernement crédible et la communauté internationale doit le soutenir", a approuvé le commissaire au Développement Louis Michel.

La multiplication des actes de piraterie dans le golfe d’Aden n’est officiellement pas à l’ordre du jour de la conférence des donateurs mais la sécurité en mer et la situation sur terre étant liées, le sujet devrait malgré tout être abordé par la dizaine d’organisations internationales et les 43 pays invités.

"Les actes récents de piraterie ont réveillé la communauté internationale, mais il serait faux de limiter la réponse à une intervention militaire", a commenté le président de la Commission, José Manuel Barroso, dans le communiqué.

"C’est simplement un nouveau symptôme d’un profond délabrement de l’Etat pendant 17 ans", a-t-il ajouté.

L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch a toutefois mis en garde mercredi la communauté internationale concernant l’utilisation des fonds récoltés.

"Les forces de sécurité somaliennes ayant commis elles-même tellement d’abus violents contre les civils, les efforts pour les renforcer doivent également faire en sorte qu’elles soient plus responsables de leurs actes", a souligné Georgette Gagnon, responsable Africa de l’ONG.

La Commission européenne a prévu une aide au développement de 215,4 millions d’euros pour la Somalie pour la période 2008-2013. D’autre part, 15 millions d’euros ont déjà été attribués au financement de l’Amisom, par l’intermédiaire d’un fonds spécial dédié au maintien de la paix en Afrique.

_______________________________ 1 – Shabelle (En Anglais)

Le Président de l’A.N. somalienne accuse le Groupe Al Shebaab de travailler avec des étrangers, après qu’il ait refusé la décision parlemntaire d’appliquer la Charia dans le pays. // Parliament speaker denounces al-Shabab

The speaker of the Somali parliament sheik Adan Mohamed Nor (Madobe) denounced strongly Wednesday the Islamist faction of al-Shabab.

The speaker who held a press conference in the capital Mogadishu accused al-Shabab that they are working for foreigners after they opposed the decision of the parliament.

Somalia’s legislature endorsed the Islamic Sharia to be implemented in Somalia on Saturday and many people welcomed, but al-Shabab rejected the decision of the parliament.

“I believe that al-Shabab are mostly expatriates, they brought in this country many white and black expatriates from different parts in the world and I also believe that they are deceiving the Islamic religion and sending negative images from Islam,” said speaker Madobe.

He added that the Shabab are working with philosophy against the Islamic religion to divert those who want to adopt the Islamic religion.

23/04/09 (B495) Radio-Trottoir : alerte lancée par un lecteur établi au Canada.

Je suis surpris de constater que, dans un pays libre comme le Canada, certaines personnes qui se sont fait accueillir hier (sur des faux arguments) en qualité de réfugiés, redeviennent le lendemain des agents ismaéliens, ce qu’ils n’avaient jamais cessé d’être.

Les communautés djiboutiennes d’Amérique du Nord sont tojours sous la menace des ennemis qui les ont pourtant déjà chassés de leur propre pays.

Je recommande à chacun de se méfier en particulier des personnes suivantes :

Kho..iye de la famile de Guelleh. C’est un espion au service du palais de l’Escale,
sous-lieutenant, ancien secretaire du fameux Général ZACHARIA
Un ancien gendarme
Un ancien policier, dit "Caporal"

Ils ne sont pas les seuls, et il faut être extrêmement vigilants dans les relations que l’on pourrait avoir avec eux, car ils remontent toutes les informations à Guelleh.