20/06/09 (B504) Arrestation de Nima Djama Miguil. Un lecteur nous envoie des précisions et lance une alerte, car elle pourrait perdre la vie à Gabode, soit par refus de lui administrer les médicaments dont elle a besoin, soit par empoisonnement de ses médicaments.

Selon des sources fiables, Mme Nima Djama avait quitté Addis-Ababa, il y a quelques semaines, pour recevoir des soins médicaux à Paris. En effet, elle souffre de diabète et elle doit s’administrer chaque jour, une dose d’insuline.

Après les consultions médicales, elle est retournée à Djibouti sur un vol d’Air France.

Un matin, elle est allée au Ministère de l’intérieur. Dans le couloir, elle a rencontré Amoun Said, la représentante de la KABYO a Londres.

Cette dernière a provoqué Nima Djama. Aussitôt une querelle a éclaté.

Nima a bousculé fortement Amoun Said qui a répondu avec une violence extrême. Il aura fallu l’intervention de la Police pour pouvoir séparer les deux femmes.

Ce serait la raison officielle utilisée pour incarcérer Nima à Gabode.

En fait, tout donne à penser qu’il s’agissait d’un piège tendu volontairement et avec préméditation, par Paulette et sa dévouée Amoun Saïd. Les deux femmes auraient préparé la provocation pour faire réagir Nima et pouvoir la mettre ensuite en prison.

D’ailleurs la preuve est que des agents de la SDS suivaient en permanence toutes les allers et venues de Nima pour signaler à leur hiérarchie et au bout de la chaîne à Paullette, ce qu’elle faisait et où elle se trouvait.

On se rappellera que le Général Yassin Yabeh souffrait aussi de diabète.

A Gabode, les sbires de la SDS peuvent ajouter aux doses d’insuline, du poison qui est produit dans le laboratoire du port autonome de Djibouti (et que nous avons souvent signalé) aux fins d’éliminer les opposants, un par un (Il est probable que Mohamed Djama Elabe ait été empoisonné de cette façon).

Il faut avertir la population Djiboutienne.

Si Nima Djama Miguill devait perdre la vie à Gabode, il y a de fortes chances qu’il puisse être imputé à la KABYO et à IOG, soit pour empoisonnement, soit pour refus d’administration de médicaments vitaux.