13/07/09 (B507)Radio-Trottoir / Démenti. Après vérification, il semble que la chanteuse Habiba Balbalaf n’ait pas été arrêtée par la police djiboutienne. (Pan sur notre bec)- (Info lecteur)

L’un de nos correspondants réguliers nous avait transmis l’information selon laquelle Mme Habiba Balbalaf aurait été arrêtée après avoir tenté de rendre visite à sa consoeur Nima Djama Miguil, incarcérée à Gabode.

N’ayant qu’une source unique d’information, le message avait été diffusé dans la rubrique « Radio-Trottoir » qui est l’écho « des rumeurs » et qui est publiée avec les précautions d’usage et en attente de confirmation. (Cf notre encadré à gauche) Lien avec l’article

Nous avons lancé une demande d’information auprès d’un second correspondant qui nous a certifié que l’information était totalement fausse et qu’Habiba Balbalaf aurait même pu avoir quitté Djibouti pour se rendre en Ethiopie autour du 27 juin.

Il y a tout lieu de penser que cette information est crédible (sauf une nouvelle maneuvre du régime pour occulter des harcèlements honteux) et qu’il faut suspendre l’alerte rouge la concernant. Des lecteurs pourront peut-être nous envoyer des informations complémentaires sur le sujet et nous les en remercions à l’avance.

Cela prouve deux choses :

– on ne prête qu’aux riches ! Paulette a tant ordonné d’arrestations arbitraires que toutes les rumeurs courent à ce sujet tous les jours. Si elle ne s’était pas montrée sous son véritable jour, dominée par les rancunes tenaces et probablement la méchanceté, abusant de son pouvoir mal acquis, on ne lui prêterait pas des actions supplémentaires !

– que l’ARDHD suscite un fort intérêt au sein de la communauté et qu’elle dérange le régime. Sur ces bases, certains correspondants pourraient être tentés de jouer un double jeu, en abusant d’une base de confiance qui avait été construite au fil des mois, pour nous « intoxiquer » et espérer discréditer le site.

Il faut savoir reconnaître ses erreurs (s’il y en a une) et nous le faisons immédiatement sans rechercher d’excuses, sachant qu’elles sont peu fréquentes, heureusement. Le plus important est d’apporter un démenti lorsque l’on constate un défaut.

Comme les lecteurs le savent, la tâche de l’équipe de l’ARDHD est très complexe, car il est extrêmement difficile d’obtenir des informations fiables sur ce qui se passe réellement à Djibouti : les gens vivent dans la terreur et ils ont peur de parler. Il est encore plus difficile de pouvoir effectuer sérieusement des vérifications, car cela suppose de contacter trois sources différentes et informées et n’ayant pas de relations étroites entre elles.

Le seul bénéfice de cette opération réside dans le fait que nous avons pu vérifier une nouvelle fois que le régime tyrannique est décidé à utiliser toutes les techniques possibles pour nuire au site de l’ARDHD. Nous allons mettre en place des sécurités additionnelles. Le risque « zéro » n’existe pas, mais nous essaierons de tendre vers cet objectif.

Avec toutes nos excuses d’abord à Mme Habiba Balbalaf, sachant que notre unique objectif était de lui apporter notre soutien, au cas où elle serait devenue une prisonnière « politique » et ensuite à toutes les lectrices et à tous les lecteurs. L’erreur est réparée maintenant.