14/08/09 (B512) Otages français à Mogadiscio : Que sont devenus les deux Français enlevés à Mogadiscio ? (Bellaciao)
Le 14 juillet dernier, deux Français étaient enlevés par un groupe armé dans leurs chambres de l’hôtel Sahati situé dans la zone centrale de Mogadiscio, capitale d’une Somalie déchirée par des années de guerre.
Présentés d’abord comme « journalistes », puis comme « conseillers » dépêchés par la France auprès des « autorités » somaliennes, il est désormais confirmé qu’il s’agit d’agents de la DGSE, les services secrets français. Depuis trois semaines, silence total. Aucune information ne filtre du côté gouvernemental et dans les médias. Ces deux fonctionnaires sont-ils toujours entre les mains de leurs ravisseurs où ont-ils été libérés ? Et si oui, comment ?
La jeune Clotilde Reiss emprisonnée en Iran était « lectrice » à l’Université d’Ispahan. Prendre des photos d’une manifestation hostile à la scandaleuse fraude électorale ne constitue pas un crime. Au contraire, un simple témoignage. Mais est-ce sous la contrainte de la police iranienne et de ses geôliers qu’elle reconnaît avoir écrit un rapport à destination de l’ambassade de France à Téhéran sur les manifestations à Ispahan et rédigé également un rapport sur le nucléaire en liaison avec l’Iran alors que son père est expert au CEA ?
Dans les deux cas, ça cloche. Il faut, bien entendu, tout mettre en Âœuvre pour la libération de nos compatriotes mais dans ces affaires, comme celle de l’agent de la DGSE impliqué il y a un an dans le bombardement d’un camp des Farc en Colombie, souffle un mauvais parfum.
José Fort