03/11/09 (B523) Le journal de la Flibuste « sur mer et dans les airs » (9 articles en Français)
______________________ 9 – Malango Actu (Comores)
Les pirates somaliens inquiètent l’Union des Comores
Les pirates somaliens ne se limitent plus au Golfe d’Aden et ont considérablement élargi leur rayon d’action. Les autorités comoriennes s’inquiètent à leur tour.
Cela fait maintenant plusieurs mois que les actes de piraterie se multiplient dans la ZEE (zone économique exclusive) des Seychelles. La presse française faisait état il y a quelques semaines de la présence de pirates aux abords des Glorieuses, au nord du Canal du Mozambique entre Mayotte, Madagascar et les Seychelles.
Présent à Mombasa au Kenya pour préparer un exercice commun de 14 pays de la région qui se déroulera à la fin de ce mois à Djibouti, le chef d’État-major de l’armée comorienne, Salimou Amir, craint que l’archipel des Comores soit à son tour dans le collimateur des pirates. « Nous nous attendons à ce que les pirates arrivent d’un jour à l’autre » a-t-il expliqué à la presse kenyane.
Prévoyant que l’Union des Comores soit la prochaine cible, elles « attendent une aide de certains pays comme le Kenya ou les pays du nord » pour les aider à lutter contre la piraterie en renforçant l’unité des garde-côtes, notamment.
Cependant la flotte comorienne, composée de petits cargos effectuant des liaisons avec Zanzibar, Dar es Salam en Tanzanie ou Madagascar, ne devrait pas représenter une cible de choix pour les pirates qui s’attaquent en priorité à des bateaux plus importants ou plus luxueux.
De plus, la présence de Mayotte dans l’archipel devrait calmer les ardeurs des pirates. L’arsenal déployé pour lutter contre l’immigration clandestine pourra, en cas de besoin, être utilisé pour les repérer.
Cette avancée des pirates dans la région va très probablement pousser la France à maintenir également, et peut-être à renforcer, sa présence sur les îles Eparses, alors qu’au début du mois d’octobre, celle-ci semblait remise en question.
En juillet dernier, la Commission de l’Océan Indien (COI) qui réunit les pays de la région, organisait un séminaire sur ce thème de la piraterie à Saint-Denis de la Réunion. Le secrétaire de la COI, Calixte d’Offray, rappelait à cette occasion que « 13 navires et 200 marins des états membres étaient aux mains de divers groupes de pirates somaliens ». Les Etats membres de la COI se sont donc proposés de transmettre au commandement de l’opération Atalante les informations collectées dans le cadre du « Plan Régional de Surveillance des Pêches dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien » mis en uvre selon la convention-cadre de partenariat signée le 24 janvier 2007 entre la Communauté européenne et le Secrétariat général de la COI.
Depuis décembre 2008, l’opération Atalante, initiée par l’Union Européenne, réunit plusieurs bâtiments des marines européennes qui accompagnent les navires qui parcourent l’Océan Indien. Elle a déjà permis l’arrestation de plusieurs dizaines de pirates, sans toutefois parvenir à juguler le phénomène.
___________________ 8 – Crash aérien
Détournement d’un AN-24 Daallo puis fusillade
Un Antonov AN-24 de la compagnie Daallo Airlines immatriculé EY-47693 qui opérait le vol D3-774 entre Bossaso et Djibouti avec 30 passagers à son bord , a été le cadre d’une tentative de détournement par deux individus armés de révolvers .
La demande de ces derniers étant le déroutement de l’avion vers Los Quorey en Somalie . Les autres passagers , n’écoutant que leur courage , se sont jetés sur les individus et sont parvenus à les maitriser .
L’équipage a pris la décision de faire demi-tour et de revenir se poser à Bassaso en vue de les livrer aux autorités . L’appareil a pu se poser sans autre difficulté mais c’est en attendant les forces de police que les deux hommes ont ouvert le feu sur les hommes qui venaient les arrêter . Au terme de la fusillade , un des individus a été abattu et l’autre maitrisé .
L’avion a pu repartir vers Djibouti
___________________ 7 – Afrique Avenir avec APA
Deux Somaliens armés ont tenté de prendre en otage un avion civil à Bosaaso (nord-est) qui devait se rendre à Djibouti, a confié mardi à APA, le chef de la police de l’aéroport de la ville.
Le policier qui parlait sous le couvert de l’anonymat a expliqué que les pirates qui tentaient de fuir avaient été arrêtés suite à un échange de tirs avec la police.
L’un des deux pirates a été blessé au cours de la fusillade, a indiqué le chef de la police, ajoutant que tous les passagers sont sains et saufs.
Les enlèvements et les actes de piraterie sont fréquents dans les régions du nord-est de la Somalie, qui est sous le contrôle du gouvernement semi-autonome du Puntland.
La Somalie est sans gouvernement central depuis 1991, date à laquelle, l’ancien président Siad Barre a été renversé par les chefs de guerre des différents clans somaliens.
________________________ 6 – 7sur7 (Belgique) avec Belga
Tentative avortée de détournement d’avion entre la Somalie et Djibouti
Des hommes armés ont tenté de détourner un vol commercial entre la Somalie et Djibouti pour kidnapper deux journalistes allemands voyageant à bord, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Deux pirates de l’air sont parvenus à introduire des pistolets à bord d’un vol de la compagnie privée Daallo airlines, reliant lundi Bosasso, capitale de la région semi-autonome du Puntland, à Djibouti. « Ils voulaient kidnapper deux journalistes allemands parmi les passagers, qui se rendaient à Djibouti après avoir travaillé pendant plusieurs jours dans le pays », a indiqué le gouverneur de la région de Bari, au Puntland, Muse Gele Farole.
Les pirates de l’air ont ordonné aux pilotes d’atterrir à Las Qorey, une localité située dans la région disputée et frontalière entre le Puntland et le Somaliland, autre région semi-autonome du nord de la Somalie. « Les pilotes ont en fait atterri à Bosasso, dupant les deux assaillants », selon un responsable de la compagnie.
Ils ont été immédiatement arrêtés à leur arrivée par la police, selon le ministre de la Sécurité du Puntland, Abdulahi Said Samatar, qui n’a pas précisé les circonstances exactes de leur interpellation. L’un des deux hommes a été blessé par balle à la jambe alors qu’il tentait de s’enfuir, a simplement indiqué le gouverneur Farole.
Cinq complices présumés, membres des services de sécurité de l’aéroport et suspectés d’avoir aidé les pirates de l’air à introduire des armes dans l’avion, sont actuellement recherchés, a ajouté un responsable policier à Bosasso.
________________________ 5 – Europe de la Défense – Bruxelles 2
Après les Seychelles, les Comores ?
Les pirates ne se limitant plus au large de la Somalie, mais écumant tout l’Océan indien, l’archipel des Comores (au sud-ouest des Seychelles) craint d’être visé à son tour. C’est ce qu’a déclaré le chef d’État-major de l’armée comorienne le Brigadier général Salimou Amir à Mombasa, à l’occasion d’un exercice qui va rassembler du 21 au 26 novembre, 14 pays de la région, à Djibouti.
Nous nous attendons à ce que les pirates arrivent d’un jour à l’autre a-t-il expliqué selon la presse kenyane qui rapport ses propos. Les Comores « attendent une aide de certains pays comme le Kenya ou les pays nordiques » pour les aider à lutter contre la piraterie. Objectif notamment : renforcer le corps de gardes-côtes comoriens. Si cette crainte est avérée, l’île française de Mayotte pourrait devenir un poste avancé de surveillance de la piraterie.
Même si elle ne peut pas accueillir dans son port les frégates, son lagon offre un accueil aux navires de guerre de tout gabarit. L’île vient d’être dotée d’un hélicoptère de la gendarmerie, termine son équipement de radars, et compte plusieurs vedettes rapides (gendarmerie, douanes, ), surtout destine à lutter contre l’immigration clandestine (en provenance de l’île voisine d’Anjouan) mais qui peut, au besoin, être utilisé pour lutter contre la piraterie.
Elle compte un détachement de légionnaires et de marins charges notamment d’assurer la mission d’action en mer de l’État. Elle est également équipée de puissantes antennes d’observation de la DGSE.
________________________ 4 – CyberPress (Ca) avec AFP
Somalie: les pirates attaquent
Les pirates somaliens ont aussi attaqué un pétrolier chinois, le De Xin Hai, à la mi-octobre.
Des pirates somaliens ont attaquée un navire de guerre norvégien ainsi qu’un thônier français.
Un navire de guerre norvégien qui contrôlait des bateaux de pêche au large des côtes somaliennes a essuyé une fusillade dimanche matin, selon un officier de l’Union navale européenne à Bruxelles.
Selon des responsables somaliens sur place, l’incident a fait deux morts, un Somalien et un Yéménite, ainsi que trois blessés.
Les marins norvégiens, dont aucun n’a été blessé, ont été attaqués dans la nuit, tôt dimanche, par une embarcation qui avait entre cinq et sept hommes armés à bord.
«Il ne s’agissait pas de pêcheurs innocents, ils étaient armés de mitrailleuses lourdes et de Kalashnikovs et c’étaient clairement des combattants», a indiqué le commandant John Harbour, de l’opération Atalante de la Force de lutte anti-piraterie européenne dans le Golf d’Aden.
Les marins norvégiens venaient de contrôler trois bateaux de pêche sans incident, mais «quand ils se sont approchés du quatrième, ils se sont fait tirer dessus», a raconté le commandant Harbour.
Les marins norvégiens ont alors «répliqué aux tirs en légitime défense», ajoutant «n’être pas informé de morts ou de blessés».
Le bâtiment norvégien, le Fridjof Nansen, a été attaqué à 12 miles nautiques à l’est du port somalien d’Alula, selon un porte-parole européen.
Après avoir riposté, il s’est éloigné, sa mission principale étant d’escorter un cargo affrêté par le Programme mondial contre la faim.
Dimanche matin, deux responsables somaliens, le gouverneur de la province de Bari (Puntland) Muse Gele Farole et le responsable adjoint des forces de sécurité d’Alula, Said Murse, avaient évoqué, sur la foi de témoignages de locaux, un bâtiment «français». Mais interrogé par l’AFP, l’état-major français à Paris a affirmé n’avoir aucune information sur un tel incident.
Un thonier français également attaqué
Un thonier breton de l’armement CMB de Concarneau (ouest) a été l’objet d’une attaque de pirates au large des côtes somaliennes samedi, la seconde pour cet armement en moins d’une semaine, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Selon l’état-major des armées à Paris, l’attaque de l’Avel Vad s’est produite samedi à 07H30 GMT (08H30 heure de Paris) à mi-chemin entre les côtes somaliennes et des Seychelles. Soit «à 350 nautiques (650 km) de la Somalie», a précisé à l’AFP une source syndicale proche des thoniers.
Le bateau de 67 mètres naviguait en binôme avec un autre thonier, le Trévignon, lorsqu’ils ont repéré un bateau-mère de pirates somaliens, selon cette même source.
Au moins une embarcation rapide s’est dirigé vers l’Avel Vad avec «une attitude agressive», selon l’état-major. Les militaires embarqués à bord du thonier ont alors tiré des artifices puis des coups de sommations qui ont fait fuir les pirates. Ces derniers n’ont pas été retrouvés.
Mardi, des pirates somaliens avaient déjà attaqué un thonier de l’armement CMB, le Cap Saint Vincent, «en plein milieu de journée», contrairement à leur habitude de s’approcher au lever ou au coucher du soleil, avait indiqué son président Jean-Yves Labbé.
Les militaires français embarqués à bord avaient alors tiré sur les pirates pour les éloigner. Ceux-ci avaient finalement été capturés par une frégate allemande après avoir été pris en chasse par l’hélicoptère d’une frégate espagnole.
«Ce qui devient assez pesant, c’est le nombre d’équipes de pirates en activité, assez impressionnant», avait alors déploré l’armateur, qui n’était pas joignable dimanche pour confirmer la nouvelle attaque.
«Nous avons récupéré les blessés et les cadavres ce (dimanche) matin et nous sommes en train d’enterrer le Somalien. Des Yéménites sont venus, il y a quelques heures, prendre le corps du marin yéménite pour le rapatrier», a précisé à l’AFP Said Murse, interrogé depuis un village situé à 20 km du lieu de l’incident.
Les pirates somaliens, qui lancent des attaques quasi quotidiennes dans la région des îles Seychelles depuis la fin de la mousson, retiennent actuellement neuf navires et près de 200 personnes.
________________________ 3 – AFP
Deux morts dans une fusillade impliquant Atalante au large de la Somalie
Un Somalien et un Yéménite ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une fusillade en mer impliquant un navire de guerre norvégien de l’opération européenne antipiraterie Atalante, non loin des côtes de la pointe nord-est de la Somalie.
L’incident est survenu dimanche vers 01H00 (samedi, 22H00 GMT) à 12 miles marins à l’est de la localité d’Alula, dans la région autoproclamée autonome du Puntland, lors d’une opération de contrôle de quatre « dhows », des embarcations traditionnelles de pêche, a-t-on appris auprès de responsables somaliens ainsi que d’Atalante.
Le gouverneur de la province de Bari (Puntland) Muse Gele Farole et le responsable adjoint des forces de sécurité d’Alula, Said Murse, ont affirmé à l’AFP qu’un Yéménite et un Somalien avaient été tués dans la fusillade, et trois autres blessés, dont deux Yéménites.
Dans un communiqué publié dimanche soir, Atalante a reconnu que des militaires du navire de guerre norvégien Fridjof Nansen avaient riposté à des tirs provenant d’une des embarcations contrôlées.
Atalante avait dans un premier temps assuré qu »‘aucun élément de la force navale de l’UE » n’avait « été impliqué dans quelque incident de cette nature ».
« J’ai été en contact avec l’équipage concerné. Les gars qui faisaient partie de la section d’abordage ont été choqués car ils avaient inspecté les trois autres boutres non loin, tous au mouillage, et tous avaient coopéré. Quand ils ont approché le quatrième, ils se sont fait tirer dessus et clairement, sont devenus nerveux », a précisé à l’AFP un commandant d’Atalante John Harbour.
« L’équipe d’abordage a riposté en légitime défense et s’est retirée à 1.000 mètres, parce que sa tâche principale était d’escorter un cargo d’aide du Programme alimentaire mondial qui devait poursuivre sa route », a poursuivi M. Harbour.
« Nous ne sommes pas au courant de morts ou de blessés sur le boutre (…) Rien ne laissait penser que quelqu’un ait pu être touché mais l’occasion ne s’est pas présentée de retourner et d’évaluer les dégâts », a-t-il ajouté.
Aucun militaire norvégien n’a été blessé, a précisé Atalante.
« Ce n’était pas des pêcheurs innocents, ils étaient équipés d’armes de guerre et de Kalachnikovs et très clairement, ils ne voulaient aucun bien », a poursuivi M. Harbour.
Les deux responsables somaliens avaient auparavant évoqué l’implication d’un bâtiment « français ».
« Un pêcheur yéménite et un Somalien sont morts et il y a trois blessés, dont deux Yéménites », a déclaré au téléphone à l’AFP le gouverneur Farole.
Ce dernier a fait du déroulement des faits un récit similaire à celui d’Atalante: une opération de contrôle d’Atalante sur plusieurs petits bateaux de pêche, des tirs provenant du dernier, suivis d’une riposte.
« Nous avons récupéré les blessés et les cadavres ce (dimanche) matin et nous sommes en train d’enterrer le Somalien. Des Yéménites sont venus, il y a quelques heures, prendre le corps du marin yéménite pour le rapatrier », avait précisé dimanche midi M. Murse.
« Deux navires de guerre se sont approchés des côtes ce matin et plusieurs de leurs embarcations rapides sont venues évaluer la situation », a-t-il ajouté.
Dans son communiqué, Atalante précise que « cette zone est connue des forces navales pour des activités illégales présumées, y compris la piraterie ».
Le Puntland abrite la plupart des groupes de pirates somaliens qui écument les eaux du golfe d’Aden et de l’océan Indien.
Son principal port et capitale économique, Bosasso, est également devenu une plaque tournante de l’émigration clandestine en direction du Yémen et de l’Arabie saoudite.
________________________ 2 – JDD
Piraterie: Le thonier capturé est en Somalie
Un thonier battant pavillon thaïlandais capturé vendredi par des pirates, avec 23 Russes, deux Philippins et deux Ghanéens à bord a atteint les côtes somaliennes, rapporte dimanche l’agence RIA Novosti.
Le navire avait été attaqué à 370 kilomètres au nord des Seychelles. Selon Sergei Ivanov, porte-parole de l’affréteur singapourien du Thai Union 3, « tous les membres d’équipage sont sains et saufs ».
Selon RIA Novosti, des négociations devraient commencer lundi. Aucune rançon n’a été demandée pour l’instant.
________________________ 1 – Romandie News (Ch) avec AFP
Deux morts dans une fusillade au large de la Somalie
Un Somalien et un Yéménite ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une fusillade en mer aux circonstances floues à la pointe nord-est de la Somalie, selon des responsables somaliens qui ont affirmé à l’AFP qu’un navire de guerre étranger était impliqué.
L’incident serait survenu dimanche vers 01H00 (samedi, 22H00 GMT) près de la localité d’Alula, dans la région autoproclamée autonome du Puntland, lors d’une opération de contrôle de trois bateaux de pêche, selon les mêmes sources.
La nationalité du navire impliqué n’est pas connue de source indépendante.
Deux responsables somaliens, le gouverneur de la province de Bari (Puntland) Muse Gele Farole et le responsable adjoint des forces de sécurité d’Alula, Said Murse, ont évoqué, sur la foi de témoignages de locaux, un bâtiment « français ».
Interrogé par l’AFP, l’état-major français à Paris a affirmé n’avoir aucune information sur un tel incident.
Un porte-parole de la force de lutte antipiraterie européenne Atalante a assuré de son côté qu »‘aucun élément de la force navale de l’UE n’a été impliqué dans quelque incident de cette nature », ajoutant que rien n’avait été signalé « ni du côté français, ni des autres nations engagées ».
« Les forces françaises ont ouvert le feu sur des pêcheurs à bord d’un bateau de pêche. Un pêcheur yéménite et un Somalien sont morts et il y a trois blessés, dont deux Yéménites », a déclaré au téléphone à l’AFP le gouverneur Farole.
Selon Said Murse, « deux personnes, des pêcheurs yéménite et somalien, ont été tuées et trois autres blessées lors d’un raid mené par deux embarcations rapides » parties du navire de guerre.
« Nous avons récupéré les blessés et les cadavres ce (dimanche) matin et nous sommes en train d’enterrer le Somalien. Des Yéménites sont venus, il y a quelques heures, prendre le corps du marin yéménite pour le rapatrier », a-t-il précisé, interrogé depuis un village situé à 20 km du lieu de l’incident.
« Les blessés nous ont dit que les forces françaises avaient conduit l’attaque mais nous n’en sommes pas sûrs », a-t-il ajouté.
Le porte-parole d’Atalante a émis l’hypothèse d’une confusion entre un bateau militaire et un navire marchand protégé par une garde armée privée. Il a fait valoir que ces gardes signalaient généralement, mais pas systématiquement, les incidents auxquelles elles étaient mêlées dans les eaux de la région.