16/10/2011 (B626) LDDH : Manifestations des universitaires djiboutiens et chômeurs et risque de répression meurtrière


Le Président

BREVE NOTE D’INFORMATION DU 16 OCTOBRE 2011

Manifestations des universitaires djiboutiens et chômeurs.

Ce dimanche matin 16 octobre 2011, la ville était quadrillée, de la Place Rimbaud jusqu’au Ministère de la Défense, du Boulevard de Gaulle (à partir de l’ancien bâtiment de l’Assemblée Nationale mitoyen du lycée) jusqu’au Mess des Officiers des Forces armées (qui abrite actuellement l’Assemblée Nationale) à proximité de l’Etat-major de la Gendarmerie.

Un nombre très impressionnant des Brigades de la Police d’intervention et de la Gendarmerie, avec les jeunes recrues lors à l’occasion du 3ème mandat, qui n’ont toujours pas perçu leurs salaires.

En effet, plusieurs centaines d’universitaires avaient décidé, hier samedi 15 octobre 2011, de manifester, après avoir appris que le chef du gouvernement, (que les vieux Djiboutiens retraités considèrent comme le «mal venu au pouvoir ») avait lancé un appel international, pour un millier d’emplois dans notre pays.

Ne pouvant pas manifester devant l’Assemblée totalement monopolisée par l’UMP, les jeunes diplômés chômeurs, à la recherche d’un emploi pour pouvoir manger et survivre, ont décidé d’exprimer leur révolte, en manifestant pacifiquement, sous forme d’un immense sitting devant les banques et la chambre de commerce.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains suit avec inquiétude cette situation et sur la décision de la réprimer par tous les moyens, y compris en n’hésitant pas à tirer à balles réllees, dès que le Dictateur Ismaël Omar Guelleh en donnera le feu vert.

NOEL ABDI Jean-Paul