10/12/09 (B528) GouvActu AdmiNet / Djibouti : les FFDj soutiennent la montée en puissance de la force africaine en attente
Du 29 novembre au 4 décembre, la brigade Est de la force africaine en attente (FAA) a conduit l’exercice Amani Carana durant lequel près de 1600 soldats ont été projetés et déployés à Djibouti. Cet exercice majeur a permis de valider la capacité opérationnelle initiale de la brigade Est. Soutenu par les FFDj, il intervient après l’exercice de commandement de la brigade, qui s’était déroulé en novembre 2008 au Kenya. Six pays africains membres de la brigade Est participaient à cet exercice: le Soudan, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, l’Ethiopie et Djibouti. D’autres pays comme les Comores ou les Seychelles ont envoyé des observateurs.
Ce déploiement reposait sur le lancement d’une mission mandatée par l’ONU et l’Union africaine dans le pays fictif de Carana situé au large de la côte Est du continent Africain. En plus du déploiement de la brigade, le scénario prévoyait l’engagement d’une composante civile (instances administratives et judiciaires) et une composante de police.
Les FFDj ont fourni l’équipement de deux des quatre sites (capacité d’accueil de 400 militaires), des véhicules, un hélicoptère de liaison Fennec et 8000 rations de combat pour l’ensemble des troupes. Elles ont également assuré l’alerte MEDEVAC avec un hélicoptère Puma et l’hôpital Bouffard. Plusieurs détachements de liaison et conseillers ont assuré une assistance au plus près des unités et du PC de la brigade Est.
Au cours d’une cérémonie de clôture, le Président de la République de Djibouti, M. Ismaël Omar Guelleh, s’est félicité de la réussite de cet exercice et a remercié les pays alliés qui, par leur soutien, ont largement contribué à son succès.
La brigade Est est l’une des 5 brigades régionales qui composent la FAA. Elle est un outil militaire à la disposition du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine créé en 2003. Destinée à être déployée dans le cadre de missions d’appui à la paix, la FAA devrait atteindre une nouvelle étape de sa montée en puissance en juin 2010, avec la reconnaissance de la capacité opérationnelle initiale de chacune de ses brigades.