08/02/10 (B537) Rappel des lettres de voeux et de remerciements de l’UIDH et de la LDDH, suivies du rapport annuel 2009 de la LDDH sur la situation en RĂ©publique de Djibouti et dans les pays frontaliers.
![]() Le Président |
RAPPORT GLOBAL 2009 Le 07 FEVRIER 2010. |
Message pour notre AFRIQUE 2010 en PAIX
1°) Message de vÂśux du PrĂ©sident de l’UIDH
Nous voilĂ enfin au terme de l’annĂ©e 2009, une annĂ©e particulièrement marquĂ©e par des conflits armĂ©s, des rĂ©pressions et de nombreuses contestations en Afrique notamment, en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo, en Somalie, au Madagascar, en GuinĂ©e Bissau, en GuinĂ©e Conakry, en Mauritanie, au Niger, au Gabon, en Gambie.
Aux victimes de ces évènements nous apportons notre compassion.
Nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés et présentons nos condoléances les plus attristées aux familles des disparus.
Nous souhaitons que l’annĂ©e 2010 qui s’annonce nous apporte la paix, la santĂ© et la prospĂ©ritĂ©.
Aux militants des Droits de l’Homme, nous souhaitons beaucoup de courage et de persĂ©vĂ©rance dans le noble combat que nous menons ensemble.
Bonne et heureuse année 2010
Maître Brahima Koné
PrĂ©sident de l’UIDH
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2°) Lettre de remerciements Ă l’aube de la nouvelle annĂ©e 2010
Ă tous les DĂ©fenseurs des Droits de l’Homme.
Le 31 décembre 2009
Nos meilleurs vÂśux Ă tous nos compatriotes, Ă tous les DĂ©fenseurs des Droits de l’Homme Ă tous nos amis de part le monde, sans oublier nos familles.
Tous nos remerciements aux DĂ©fenseurs des Droits de l’Homme, aux Organisations Humanitaires telles que le HCR qui font un travail inoubliable dans la Corne d’Afrique en particulier.
Un remerciement spĂ©cial Ă Jean-Loup SCHAAL et Ă toute l’Equipe de l’ARDHD qui non seulement publient rĂ©gulièrement les Communications de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), mais surtout ils sont les premiers DĂ©fenseurs Ă prendre l’initiative de dĂ©noncer les tentatives d’un Coup d’Etat Constitutionnel comme au Niger que les PrĂ©sidents Sarkozy de France et Obama des Etats-Unis ont immĂ©diatement condamnĂ©.
Quant aux dessins de Roger Picon publiĂ©s dans l’ARDHD, elles attĂ©nuent nos stress par le rire et nous encouragent
Que DIEU TOUT PUISSANT protège notre Peuple des risques imminents des bains de sang comme chez nos voisins et frères de la Somalie du Sud qui combattent courageusement les Forces Etrangères de l’Amison et les Gouvernements ImposĂ©s de l’ExtĂ©rieur ou chez nos frères de l’Ogaden, qui combattent les crimes de gĂ©nocide perpĂ©trĂ©s par les Forces d’Occupation de l’Administration Coloniale Ethiopienne.
NOEL ABDI Jean-Paul
Président de la LDDH
______________________ 3°) Rapport annuel de la LDDH
Note Liminaire.
Ce rapport global est un bref commentaire par thème sur la situation actuelle.
Les commentaires sont répartis de la manière suivante :
1. Inexistence d’une Presse Libre en RĂ©publique de Djibouti ;
2. Paralysie criminalisation de l’Opposition LĂ©gale Djiboutienne ;
3. Réfugiés Erythréens, Ethiopiens et Somalis en République de Djibouti;
4. Crimes de Guerre et Crimes contre l’HumanitĂ© en Somalie et en Ogaden ;
5. DĂ©fenseurs des Droits de l’Homme : harcèlements et dĂ©nigrements permanents ;
I) – Inexistence d’une Presse Libre en RĂ©publique de Djibouti.
La RĂ©publique de Djibouti est l’un des quelques rares pays dictatoriaux comme la CorĂ©e du Nord oĂą la Presse Libre est inexistante.
Non seulement il n’existe plus de journaux libres, les Organes de Presse de l’Opposition lĂ©gale sont dans la pratique interdites sans aucune DĂ©cision Judiciaire, avec les mĂ©thodes des rĂ©pressions similaires Ă celles de la CorĂ©e du Nord.
Le dernier Journal de l’Opposition « Le Renouveau » est de facto interdit de publication.
En effet, durant dix ans, les rĂ©pressions policières sur ordre d’un rĂ©gime dictatorial instaurĂ© en RĂ©publique de Djibouti, après des Ă©lections mascarades classiques, plus prĂ©cisĂ©ment, après un Coup d’Etat Ă©lectoral avec l’appui des Forces armĂ©es de la Police sous les ordres du GĂ©nĂ©ral feu Yassin Yabeh, qui, d’ailleurs, un an plus tard fut arrĂŞtĂ© et emprisonnĂ© puis dĂ©cĂ©dĂ© suite Ă un refus de non assistance Ă Personne en Danger, par son propre ami de plus de trente ans, probablement en guise de rĂ©compense pour l’avoir aider Ă usurper le Pouvoir en 1999.
Tout ceci, inĂ©vitablement sous le regard, voir mĂŞme l’aval des Puissances et des Forces ArmĂ©es prĂ©positionnĂ©es dans notre Pays, phĂ©nomème d’autant plus choquant que ces mĂŞmes Puissances se rĂ©clament comme les Fondateurs de la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme, de la DĂ©mocratie en particulier la France et les Etats-Unis, dont les intĂ©rĂŞts militaires immĂ©diats les acculent Ă soutenir la dictature Ă Djibouti avec des Fonds Ă une pseudo DĂ©mocratie, qui tue dans le silence et sous embargo des informations discrètement ordonnĂ©es par des dĂ©marches onusiennes.
Donc pour ces raisons, Il ne faut pas qu’il y ait des Journalistes emprisonnĂ©s comme en Chine ou en ErythrĂ©e, il ne faut pas tuer des Journalistes comme en Somalie.
Il suffit, tout simplement, de les condamner d’un mois Ă six mois de prison ferme Ă Gabode, de donner des ordres Ă la Police de s’accaparer des matĂ©riels d’impression de ces journaux, de rafler non seulement les vendeurs Ă la criĂ©e, mais aussi, de s’approprier pĂ©riodiquement les journaux mis en vente, surtout dès que des articles sensibles sur les dĂ©tournements et les scandales socio financiers sont publiĂ©s par voie Ă©crite.
Comme disent certains Officiers en se marrant: « pas de Journaux Libres, alors les Reporters Sans Frontières ne peuvent rien dire »
Avec ce « Faux constat New Look », les Nations Unies de New York pourront la tĂŞte haute dĂ©clarer, « qu’en RĂ©publique de Djibouti officiellement il n’y a pas de rĂ©pression contre la Presse. »
Et pourtant, la LibertĂ© d’Expression, est totalement violĂ©e, avec les sites et web qui sont bloquĂ©s et sans les Djiboutiens qui ne peuvent pas avoir leur accès sur moteur Google comme en Chine.
C’est le cas de l’ARDHD, d’Uguta-Toosa, d’autres sites en Europe et au Canada ainsi que celui de la LDDH.
Pire encore : le viol du Respect des ECHANGES COMMERCIAUX doublĂ© du viol constant de l’Article 13 de la Constitution de la RĂ©publique de Djibouti qui stipule :
« Le secret de la correspondance et de tous autres moyens de communications EST INVIOLABLE. Il ne peut-ĂŞtre ORDONNE DE RESTRICTION Ă cette INVIOLABILITE qu’en application de la LOI »
C’est probablement pour ces raisons que des Importants Commerçants ont levĂ© l’ancre, estimant que la divulgation des secrets en matière de la Concurrence Commerciale fausse d’emblĂ©e et totalement la LibertĂ© des Informations et des Secrets Commerciaux, qui sont la prioritĂ© nĂ©cessaire Ă la Libre Concurrence.
Que faire face à un Régime sans vergogne, aux réactions et aux comportements des spécialistes des Crimes Organisés ?
II) – Paralysie et criminalisation de l’Opposition LĂ©gale Djiboutienne
Les mascarades Ă©lectorales, qui sĂ©vissent depuis l’Ă©poque Coloniale, avec les emprisonnements arbitraires, les rafles, les expulsions, sont, hĂ©las, les principaux legs de l’Administration coloniale Française.
Force est de déplorer que le régime RPP a non seulement recours à ces tristes méthodes mais les a perfectionnées pour se maintenir au Pouvoir contre la volonté populaire au changement.
Ce climat antidĂ©mocratique a conduit l’Opposition lĂ©gale regroupĂ©e au sein de l’UAD Ă boycotter toutes parodies d’Ă©lection Ă partir de 2005.
Face au mĂ©pris gouvernemental de tenir compte de ses exigences de transparence Ă©lectorale, l’opposition nationale n’a pas eu d’autre choix que de boycotter les Ă©lections truquĂ©es imposĂ©es par un rĂ©gime redevenu de facto une dictature de parti unique.
L’annĂ©e 2008 reste emblĂ©matique d’une dĂ©rive autoritaire sans prĂ©cĂ©dent.
A l’occasion des lĂ©gislatives 2008 une seule liste a Ă©tĂ© mise en place par la mouvance prĂ©sidentielle (UMP).
L’opposition s’est vue interdire de tenir des meetings d’explication de son appel au boycott du scrutin.
Le jour du vote, ses principaux dirigeants ont été assignés à résidence.
En juin 2008 le parti d’opposition MRD a Ă©tĂ© illĂ©galement dissout par un dĂ©cret prĂ©sidentiel sur la base d’un document dont l’authenticitĂ© n’a jamais pu ĂŞtre prouvĂ© par le rĂ©gime liberticide.
La plainte pour faux introduite par le MRD a Ă©tĂ© jugĂ©e recevable par le Tribunal Administratif, mais le procès n’est toujours pas terminĂ© et le DĂ©libĂ©rĂ© est attendu pour le 20 mars 2010.
L’annĂ©e 2009 restera Ă©galement noire au chapitre des Droits de l’Opposition qui est rĂ©gulièrement insultĂ©e dans les mĂ©dias Publics.
Comme d’habitude, avant les prochaines Ă©lections prĂ©sidentielles, Ă©lections d’ores et dĂ©jĂ verrouillĂ©es de 2011, il faut s’attendre non seulement Ă des insultes mais aussi Ă des provocations, des sĂ©questrations dont les premières victimes seront les Opposants Politiques, leurs familles et les proches.
Dans ces perspectives, et dans le cadre de la PrĂ©vention des conflits, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains a lancĂ© cette Lettre Ouverte au Chef de l’Etat :
LETTRE OUVERTE AU CHEF DE L’ETAT
REPUBLIQUE DE DJIBOUTI.
Djibouti, le 1er février 2010Excellence,
Je tiens Ă vous rappeler qu’Ă la fin de l’annĂ©e 1999 jusqu’au 7 janvier 2000 (un mois avant la signature de Paix Ă Paris), la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) avait Ă maintes reprises exhorter le nouveau pouvoir Ă ouvrir le dialogue avec l’opposition armĂ©e afin de mettre fin au conflit civil qui n’avait que trop durĂ©.
Cet appel a Ă©tĂ© entendu puisque votre nouveau gouvernement de l’Ă©poque a signĂ© deux Accords de Paix avec le FRUD-armĂ© de feu regrettĂ© Ahmed Dini.
Cette paix que votre Gouvernement, avec le soutien de l’Union EuropĂ©enne, des USA et de bon nombre de pays amis de la CommunautĂ© internationale, a signĂ© avec le Frud-armĂ© l’Accord de Paix du 12 mai 2001.
Il est dĂ©plorable d’avoir constatĂ© que votre gouvernement ait violĂ© cet Accord et qu’ensuite l’autre partie l’ait dĂ©noncĂ© !
Cela c’est du passĂ© et c’est l’avenir de notre pays qui inquiète au point tous les DĂ©fenseurs des Droits de l’Homme en particulier la Ligue Djiboutienne des Droits de l’Homme (LDDH) au regard de la zone de très fortes turbulences que traverse notre Patrie, car le spectre de la guerre civile est lĂ sur tout notre Territoire et frappe sourdement aux portes de la capitale…
C’est pourquoi, nous rĂ©itĂ©rons notre Appel d’urgence, une semaine avant le 7 fĂ©vrier 2010, 10ème Anniversaire de la signature de Paix Ă Paris, pour :
• Le strict respect du dernier Accord de Paix signé le 12 mai 2001 ;
• une rapide nouvelle orientation politique en vue des élections libres, équilibrées, équitables et concertées avec tous les dirigeants politiques, sans discrimination aucune ;
• un dialogue ouvert Ă tous sans distinction aucune, car la situation et les prioritĂ©s politiques l’exigent.Dans le contexte actuel très sensible, il est urgent d’agir vite car vous ĂŞtes le premier Magistrat, garant du Respect de la Constitution et la première autoritĂ© habilitĂ©e d’initier un dialogue franc et sincère avec toutes les Forces de l’Opposition, qu’il serait condamnable d’ignorer, afin d’Ă©viter Ă les pousser dans leurs derniers retranchements ce qui ouvrirait la voie dangereuse de la violence politique dĂ©jĂ latente et au chaos qui ne peuvent qu’engendrer des recours aux rĂ©pressions violentes difficilement maĂ®trisables Ă long terme.
A nouveau en cette fin de mandat agitĂ©, l’Histoire et la Paix civile vous interpellent directement !
Il vous appartient de prendre Ă nouveau une DĂ©cision politique courageuse dans le cadre de la prĂ©vention d’un nouveau conflit imminent!
Cette initiative personnelle entre dans le cadre de nos missions de prĂ©vention et de rĂ©solution des conflits et n’a d’autre objectif que d’apporter la contribution de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) Ă la dĂ©finitive restauration de la Paix civile et la concorde nationale aujourd’hui plus gravement menacĂ©es qu’hier!
Dans l’espoir qu’une oreille attentive sera cette fois encore prĂŞtĂ©e Ă cet appel, je vous prie d’agrĂ©er Excellence l’expression de mes sentiments dĂ©fĂ©rents!
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) reviendra ultérieurement sur ce point durant les mois à venir.
V) – DĂ©fenseurs des Droits de l’Homme : harcèlement et dĂ©nigrements permanents.
NĂ©e dans un contexte de conflit armĂ© et avec un vide rĂ©el de DĂ©fenseurs des Droits de l’Homme, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dès sa crĂ©ation le 4 mai 1999 et le dĂ©pĂ´t de ses Statuts le 9 mai de la mĂŞme annĂ©e s’est immĂ©diatement attelĂ©e Ă suivre avec une particulière attention toutes les exactions commises contre nos populations civiles du Nord et de l’Ouest de la RĂ©publIque de Djibouti ;
C’est ainsi, que nous n’avons pas cessĂ© Ă dĂ©noncer les emprisonnements et les dĂ©tentions arbitraires, les exĂ©cutions extrajudiciaires, les disparitions et autres formes de rĂ©pression comme les blocus alimentaires et sanitaires.
Dès aoĂ»t 1999 jusqu’au 7 janvier 2000 la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) n’avait cessĂ© de lancer des Appels pour la concertation et la signature d’Accord de Paix.
Le 7 fĂ©vrier 2000, enfin et pour la première fois la LDDH avait Ă©tĂ© entendu car le dĂ©funt RegrettĂ© Ahmed Dini Ahmed a signĂ© Ă Paris un premier Accord de Paix suivi dès le 12 mai 2001 de l’Accord Paix signĂ© Ă Djibouti avec la partie Gouvernementale.
Avec le temps il s’est malheureusement avĂ©rĂ© que la Partie Gouvernementale n’avait pas du tout respectĂ© cet Accord Historique et s’est mĂŞme permise de modifier en comble l’une des clauses principales Ă savoir les Accords sur la DĂ©centralisation, et les dispositions des procĂ©dures Ă©lectorales Libres et Transparents, d’un Conseil Constitutionnel et d’une CENI Ă©quitable et neutres tant dans les normes de ses prĂ©rogatives que dans sa composition Ă©quilibrĂ©e et choisis de commun accord.
Sur le plan Social cet Accord prĂ©voyait la fin de la Politique de RĂ©pression Ă l’Ă©gard des libertĂ©s de la Presse, des activitĂ©s Syndicales et du Respect des Droits de l’Homme.
La situation des Droits et des Libertés Fondamentales a depuis empiré.
Le règne de la Force et de la Terreur est le lot quotidien : dire la vérité, dénoncer les atrocités intolérables et témoigné en faveur des victimes sont à très haut risques.
Les DĂ©fenseurs des Droits de l’Homme, des Droits socioĂ©conomiques et des Droits Syndicaux sont en permanence harcelĂ©s, dĂ©nigrĂ©s.
Ce qui expliquent que les Centrales Syndicales n’ont aucun champ de manÂśuvre, aucune grève n’est autorisĂ©e sous peine d’ĂŞtre immĂ©diatement emprisonnĂ©, aucune manifestation n’est autorisĂ©e sous peine d’ĂŞtre immĂ©diatement matraquĂ©, arrĂŞtĂ© et condamnĂ© avec les risques des balles perdues.
III) – Les Réfugiés Erythréens, Ethiopiens et Somalis en République de Djibouti
Depuis que Djibouti est devenu membre de la Conseil des Droits de l’Homme on a l’impression que certains des très Hauts responsables Djiboutiens peuvent se permettre en toute ImpunitĂ© de bafouer et de violer des Accords Internationaux dont ils ont ratifiĂ©s, notamment celle de la Convention Relative au Statut des RĂ©fugiĂ©s.
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance des Alertes Pressants et dĂ©nonce Ă chaque fois les Expulsions manu militari sans avoir au prĂ©alable informĂ© le HCR et sans qu’aucune DĂ©cision Judiciaire ne soit prise de commun accord.
Il est temps aux AutoritĂ©s Djiboutiennes Ă mettre fin aux reconductions forcĂ©es des demandeurs d’asile politique, qui ont fui leur pays pour sauvegarder leur vie et qui sont reconduits de force en violation des Textes relatifs au Statut des RĂ©fugiĂ©s et plus rĂ©cemment vers les zones de guerre de Mogadiscio ou bien avant vers Addis Abeba comme les pilotes remis par les AutoritĂ©s Djiboutiennes aux AutoritĂ©s Ethiopiennes pour ĂŞtre fusillĂ©s.
IV – Les Crimes de Guerre et Crimes contre l’HumanitĂ© en RĂ©publique de Somalie et en Ogaden.
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dĂ©nonce les Crimes de Guerre et Crimes contre l’HumanitĂ© perpĂ©trĂ©s par les Forces onusiennes d’Amison, ainsi que les Crimes de gĂ©nocide Ă l’Ă©gard des populations civiles de Mogadiscio suite aux bombardements aveugles et prĂ©mĂ©ditĂ©s avec le silence criminel de l’ONU et de l’Union Africaine.
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) tĂ©moigne sa entière SolidaritĂ© et apprĂ©cie les efforts louables des DĂ©fenseurs des Droits de l’Homme, des Organisations Internationales des Droits de l’Homme, de Reporters Sans Frontières, des Organisations Humanitaires tels que le HCR du Kenya Ă Djibouti et les MĂ©decins Internationaux et Nationaux et de tous les Journalistes Somalis qui opèrent aux risques de leur vie.
Depuis le 1er Janvier 2010 le nombre des victimes à Mogadiscio de ces bombardements aveugles des Forces tueuses Burundaises et Ougandaises dépassent les six cents morts ou grièvement blessés sans compter le départ des populations des zones libérés par les Forces Patriotiques Somalies.
En effet, depuis fin janvier 2010, des opĂ©rations d’extension des zones d’exterminations des populations civiles vont s’Ă©tendre de Mogadiscio Ă Kismayo.
Ces opĂ©rations, sous le financement de l’Administration d’OBAMA, seront dans un proche avenir opĂ©rĂ©es conjointement par les Forces Tueuses d’Amison et celles des paramilitaires Ethiopiens
Alors que, le dit Gouvernement Somali fabriquĂ© en RĂ©publique de Djibouti n’arrive mĂŞme pas Ă sĂ©curiser « ses quelques pâtĂ©s de maisons », il est Ă constater que les Zones libĂ©rĂ©es par les Forces Patriotiques sont largement sĂ©curisĂ©es mĂŞme s’ils existent d’Ă©normes difficultĂ©s financières.
Laissons aux Somalis gĂ©rer comme bon leur semble leur pays sans des interfĂ©rences ExtĂ©rieures et surtout sans les Crimes de Guerre et Crimes contre l’HumanitĂ© en contradiction flagrante de la Mission des Forces Etrangères et Onusiennes qui s’affichent sous le faux prĂ©texte de Paix.
En Ogaden, Territoire encore sous colonisation Ethiopienne, les Crimes de Guerre, les Crimes de GĂ©nocide sont sous embargo et aucune Presse internationale ne peut se dĂ©placer librement, car cette Zone est une Zone militaire oĂą toutes formes de communications sont sous contrĂ´le. C’est une Zone de Non Communication.
NOEL ABDI Jean-Paul