0912/2015 (Brève 537) Radio AFRICA-1. Retrouvez en replay l’enregistrement intégral du grand débat du mardi 8 dec 2015 sur Djibouti
1 – Lien avec le site Africa1
2 -Ecouter l’enregistrement à partir du site ardhd-media
Retrouvez l’intégralité des chroniques de Bouh Warsama : lien |
En ce 20e anniversaire de la libération du héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela, les membres de lARDHD et leurs amis mesurent pleinement la haute signification que revêt pour les familles Afars le fait dêtre accueillies en France après toutes les difficultés vécues et en souvenir des évènements dramatiques de 1994. |
Lexil forcé de ces familles vers lEthiopie, en abandonnant leur terre et le peu quelles avaient pour fuir la tyrannie, et les conditions indignes avec lesquelles elles furent traitées dans ce pays, comme toutes les difficultés pour obtenir le respect de leurs droits ont imprimé depuis un cours nouveau à l’histoire de Djibouti à laquelle les Afars sont intimement liés.
Fières de leur esprit de résistance à toutes les formes doppression, ces familles Afars ont gagné notre soutien mais aussi notre considération et le droit de rejoindre la « grande famille de la liberté et du respect de lhumain » au sein de laquelle nous souhaitions si ardemment et depuis si longtemps les accueillir.
Chacune et chacun dentre nous a vite compris quil fallait une grande mobilisation pour apporter toute laide nécessaire à l’action qui s’engageait pour manifester notre solidarité aux femmes et aux hommes qui, justement, avaient choisi lexil plutôt que la soumission à la tyrannie tout en continuant le combat et en conservant leurs convictions profondes et leur dignité.
Sans les membres de SURVIE et de lARDHD, rien de tout cela n’eût été possible. Quel que soit le niveau de laide apportés, que chacune et chacun en soient remerciés (es).
Ensemble, notre combat continue !
Ensemble, nous faisons vaciller les waraabe repus.
______________________ 2 – Le Matin (Ch) avec AFP
Yémen: le président annonce un cessez-le-feu avec la rébellion chiite
Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a annoncé à la télévision un cessez-le-feu dans les combats contre les rebelles chiites dans le nord du pays à partir de jeudi minuit
______________________ 1 – Nouvel Obs avec Reuters
Le Yémen et les rebelles chiites annoncent un accord de paix
Le gouvernement du Yémen et les rebelles chiites ont décidé de mettre fin à un conflit qui affectait le nord du pays depuis 2004 et dans lequel a été entraînée l’Arabie saoudite, ont annoncé les deux parties en précisant qu’une trêve devait débuter à minuit (21h00 GMT).
Les autorités de Sanaa, qui combattent parallèlement un mouvement séparatiste dans le Sud et les menées d’Al Qaïda, échangeaient des propositions ces derniers jours avec les insurgés du Nord en vue de parvenir à un accord.
"Le cessez-le-feu entrera en vigueur à minuit", a déclaré un responsable du gouvernement à Reuters.
Le chef des rebelles chiites – qui se plaignent de discrimination sociale, religieuse et économique – a ordonné à ses combattants d’appliquer la trêve prévue à minuit, dit un communiqué publié par son mouvement.
"Conformément à ce qui a été convenu, Abdel-Malik Badreddin al Houssi a donné pour instruction à tous les fronts et théâtres de combat de cesser le feu de façon à coïncider avec l’heure annoncée par le gouvernement", ajoute-t-il.
Le Yémen avait annoncé la semaine dernière qu’il avait remis aux rebelles un calendrier de mise en oeuvre des conditions de cessez-le-feu, une semaine après avoir rejeté une offre de trêve des rebelles parce qu’elle n’était pas assortie d’une promesse d’arrêt des hostilités avec l’Arabie saoudite.
Le premier exportateur mondial de pétrole a été entraîné dans le conflit en novembre, les rebelles ayant pris le contrôle d’une portion de territoire saoudien en déplorant que Ryad ait laissé l’armée yéménite les attaquer sur son territoire.
L’Arabie saoudite a proclamé le mois dernier sa victoire sur les insurgés, qui avaient proposé une trêve séparée en disant s’être retirés du territoire saoudien. Mais ils ont indiqué ensuite que les raids de l’aviation saoudienne continuaient.
Des responsables yéménites ont dit que, dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu, Sanaa autoriserait des représentants de la rébellion à siéger au sein d’un comité de supervision de la trêve, et que les insurgés rendraient les armes qu’ils ont saisies aux forces yéménites et saoudiennes.
Le responsable a déclaré que le président Ali Abdullah Saleh avait exposé sa "position pour la fin de la guerre" à un comité chargé de superviser les conditions du cessez-le-feu.
Selon la télévision d’Etat yéménite, gouvernement et rebelles ont formé quatre autres comités plus restreints pour superviser la trêve dans quatre zones, notamment à la frontière yéméno-saoudienne.
Mohamed Soudam,
version française Philippe Bas-Rabérin
________________________ 3 – Bruxelles – Europe de la Défense
La Cour régionale "anti-pirates" aux Seychelles, la prison ailleurs !
Dans une conférence de presse qui a eu lieu, samedi à Victoria, aux Seychelles, le ministre seychellois en charge de la piraterie, Joel Morgan, a évoqué plusieurs idées pour éviter que les suspects d’actes de piraterie soient libérés sans jugement. Les Seychelles seraient ainsi prêts à prendre en charge les suspects et les juger. Mais ils seraient ensuite transférés chez eux – donc en Somalie (Puntland essentiellement) – pour exécuter leur peine de prison.
Cet accord de transfert est nécessaire pour les Seychelles, a expliqué le Ministre, comme le rapporte le quotidien local La Nation, car il n’y a pas vraiment de place dans les prisons pour une longue durée. Pour la diplomate britannique Katharine Shepherd, qui participait à la réunion, c’est une possibilité. Comme il y a une posssibilité de mettre en place un centre additionnel régional de poursuites judiciaires aux Seychelles. Ce qui répondrait au souhait des Européens (1).
Un délit de conspiration.
Les Seychelles semblent disposés à aller dans cette voie, en créant aussi un délit de "conspiration" (ou d’association de malfaiteurs) pour préparer un acte de piraterie". Ce qui comblerait une faille dans le dispositif pénal actuel. On sait, en effet, que nombre de pirates saisis par les forces internationales dans le Golfe d’Aden et l’Océan indien, n’ont pu être traduits en justice au Kenya (comme dans d’autres pays), car il n’y avait de faits suffisamment avérés, en flagrant délit notamment.
Des prisons limités.
Le programme des Nations-Unies de l’UNODC (l’Office de lutte contre la criminalité et les drogues) est en passe de rénover, avec le soutien de l’UE, la seule prison de l’ile. Mais cela prendra du temps. L’UNODC (2) a aussi démarré un programme similaire en Somalie, au Puntland et Somaliland, : en améliorant les conditions de détention, en augmentant la capacité des structures locales pour enquêter, poursuivre et détenir les pirates, selon des critères plus conformes aux standards internationaux.
________________________ 2 – Les Afriques
Des pirates somaliens se sont emparés d’un cargo libyen croisant dans le golfe d’Aden à bord duquel se trouveraient 17 membres d’équipage roumains et libyens, annonce jeudi l’organisation non gouvernementale Ecoterra.
Selon l’ONG établie au Kenya, qui veille sur le trafic maritime au large de la Somalie, le MV Rim a été détourné mardi au sud de la côte yéménite.
Le navire bat pavillon nord-coréen, mais le siège de son propriétaire, la compagnie White Sea Shipping, se trouve à Tripoli, précise-t-elle.
________________________ 1 – Romandie News (Ch) avec AFP
Somalie: des pirates disent avoir relâché un cargo panaméen contre rançon
Des pirates somaliens ont affirmé mardi à l’AFP avoir relâché le jour même un cargo battant pavillon panaméen, capturé en octobre dans l’océan Indien, en échange d’une rançon de 3,1 millions de dollars.
Le MV Al Khaliq "a été relâché cet après-midi après le paiement d’une rançon de 3,1 millions de dollars", a indiqué Mohamed Ilkase, pirate basé à Harardere, localité de la côte somalienne au large de laquelle mouillait le navire.
"Le bateau est toujours près de Harardere, mais les pirates ont quitté le bord et sont revenus à terre avec l’argent", a précisé cette source, interrogée au téléphone depuis Mogadiscio.
Un notable de Harardere, Moalim Abdulahi Diriye, a confirmé la libération du navire.
"Les pirates ont relâché l’un des bateaux qu’ils détenaient près de Haradere. Ils ont récupéré une rançon de plus de 3 millions de dollars", selon ce dernier.
"Ils retenaient le navire près du village de Hundule. Je les ai vus revenir avec des sacs remplis de billets à bord de leur speed-boats", a indiqué un pêcheur local, Hussein Shugle.
Le MV Al Khaliq, bateau de 180 mètres de long, géré par des intérêts indiens et britanniques, avait été capturé à environ 300 km de l’archipel des Seychelles le 22 octobre avec 26 membres d’équipage à bord, 24 Indiens et 2 Birmans.
Avec la remise en liberté du MV Al Khaliq, 11 navires et près de 200 membres d’équipages restent actuellement aux mains des pirates somaliens.
Le MV Al Khaliq était l’un des bateaux retenus depuis le plus longtemps par les pirates, avec le FV Win Far 161, navire taïwanais arraisonné en avril 2009.
Petit village côtier à environ 500 km au nord-est de Mogadiscio, Harardere est devenu ces deux dernières années le repaire le plus fameux des pirates somaliens.
__________________________ 4 – Libération
Somalie : une armée en loque face aux jihadistes
Avec des réfugiés enrôlés au Kenya et de maigres troupes formées par la communauté internationale, Mogadiscio s’apprête à lancer l’offensive contre les Shebab.
STÉPHANIE BRAQUEHAIS
La classique surenchère de déclarations belliqueuses pourrait bien, cette fois, déboucher sur une offensive majeure. Ces derniers jours, des centaines de civils ont fui Mogadiscio tandis que les insurgés islamistes affluent vers la capitale somalienne. Le fragile gouvernement de transition ne (… suite réservée aux abonnés du site Libération)
__________________________ 3 – Le Figaro avec AFP
Des combats font 5 morts en Somalie
Au moins cinq civils ont déjà été tués aujourd’hui à Mogadiscio dans des combats opposant les forces gouvernementales aux insurgés islamistes, a-t-on appris de sources officielle et médicale.
Les combats ont débuté lorsque les insurgés islamistes radicaux shebab ont ouvert le feu contre des positions gouvernementales d’un quartier nord de la capitale, Bondere, entraînant une riposte. "Les militants shebab et leurs alliés ont tiré ce matin sur nos positions près de Florenza, dans le quartier de Bondere, ainsi que dans la zone de Shibis", a expliqué un haut responsable sécuritaire somalien, le colonel Mohamed Ali.
"Il s’agissait d’une sorte de provocation mais nos troupes ont défendu leurs positions, répliquant avec des mitrailleuses lourdes et des défenses anti-aériennes", a-t-il ajouté, précisant que deux soldats avaient été blessés. Des sources médicales et des témoins ont fait état de cinq civils tués et de 20 blessés dans ces échanges d’artillerie. "Les tirs croisés et les obus de mortiers ont touché des zones d’habitations dans le nord de Mogadiscio et nos ambulances ont collecté cinq corps et 20 autres civils blessés", a indiqué Ali Muse, le chef du service des ambulances de la capitale somalienne.
Des centaines de familles ont fui Mogadiscio ces derniers jours alors que le gouvernement et la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom) préparent une offensive nationale contre l’insurrection emmenée par les shebab. Ces derniers contrôlent environ 80% du sud et du centre du pays tandis que le gouvernement fédéral de transition du président Sharif Cheikh Ahmed n’a d’autorité que sur quelques quartiers de la capitale et certains points stratégiques comme le port et l’aéroport.
_____________________________ 2 – France 24 avec AFP
À Mogadiscio, les insurgés affluent pour contrer une offensive du gouvernement
Alors que le gouvernement de transition a annoncé son intention de lancer une grande offensive à Mogadiscio contre les insurgés islamistes, ces derniers ont afflué, mercredi, par centaines dans la capitale somalienne pour parer à l’attaque.
Des centaines d’insurgés islamistes lourdement armés ont afflué mercredi à Mogadiscio pour parer une offensive imminente des forces pro-gouvernementales, qui a déjà provoqué l’exode de nombreux civils vers la périphérie de la capitale.
Au moins onze civils ont été tués dans l’après-midi dans des échanges d’artillerie entre insurgés, soldats gouvernementaux et force de paix de l’Union africaine (Amisom).
Dans un de ces duels d’artillerie qui secouent régulièrement Mogadiscio, des obus de mortiers se sont abattus sur le quartier et bastion shebab de Bakara, peu après un tir de mortier visant le QG de l’Amisom.
Une source au sein de l’UA a démenti qu’il s’agissait d’une riposte de la force de paix. "Nous avons effectivement bombardé aujourd’hui, mais pas cette zone là", a expliqué cette source, attribuant l’origine des tirs sur Bakara à des soldats pro-gouvernementaux, en représailles à différents incidents en ville.
Des témoins dans le corridor d’Afgoye, route en périphérie sud-ouest de la capitale, ont de leur côté fait état de l’entrée dans la ville de 18 camions chargés de combattants shebab au cours de la nuit de mardi à mercredi.
Certains de ces camions, arrivés en provenance de la région de Bay et Bakol (sud), convoyaient des pièces d’artillerie lourde.
"J’ai vu des centaines de combattants shebab se déployer ce matin autour du quartier de Hodan. Ils étaient lourdement armés, équipés de mitrailleuses et de batteries anti-aériennes", a raconté Abdulahi Adan Anwara, un habitant de ce quartier tenu par les islamistes.
Des résidents du district de Karan (nord), ont fait également état du renforcement des positions shebab dans le nord de la capitale.
Le gouvernement de transition (TFG) annonce depuis plusieurs semaines son intention de lancer prochainement, avec le soutien de l’Amisom, une offensive majeure à Mogadiscio contre les insurgés shebab, qui se réclament d’al-Qaïda, et leurs alliés du Hezb al-Islam.
Soutenu à bout de bras par la communauté internationale, le TFG ne contrôle qu’une petite partie de la capitale, essentiellement grâce aux 5.000 militaires burundais et ougandais de l’Amisom.
Se disant informés des préparatifs en cours, les shebab ont affirmé se préparer "à contre-attaquer" et ont promis la défaite du "gouvernement apostat" et de ses "alliés chrétiens".
Un responsable shebab pour la région de Kismayo (sud de la Somalie), cheikh Hasan Yaqub, a confirmé le départ de combattants insurgés en direction de la capitale.
"Des centaines de moujahidines dévoués ont été envoyés de toutes les régions du pays vers Mogadiscio. Si Dieu le veut, cette bataille sera la dernière pour chasser les forces" pro-gouvernementales, a affirmé M. Yaqub.
Ce responsable shebab a par ailleurs mis en garde le Kenya voisin contre toute intervention en soutien au TFG et toute intrusion dans le sud de la Somalie, alors que plusieurs sources font état du recrutement et de l’entrainement par Nairobi de miliciens somaliens.
L’offensive TFG/Amisom pourrait en effet se dérouler, avec le soutien de plusieurs pays voisins et par milices interposées, non seulement à Mogadiscio, mais dans tout le centre-sud du pays sous contrôle shebab, afin de fixer sur plusieurs fronts les forces shebab.
Dans la capitale, des soldats du TFG, récemment formés à Djibouti, ont été déployés ces dernières semaines, et des centaines d’habitants fuient vers la périphérie de la ville.
"Le gouvernement clame qu’il va reprendre le contrôle de la ville, les rebelles renforcent leurs positions, et les civils seront encore les premiers à en payer le prix", témoignait dans un mélange d’inquiétude et d’amertume Mohamed, 39 ans, père de trois enfants.
__________ 1 – Courrier International avec The Guardian (Niger)
L’armée et les rebelles islamistes redoublent de violence
Des milliers de Somaliens, craignant une offensive de l’armée gouvernementale contre les insurgés islamistes, ont fui Mogadiscio le 10 février.
Dans la journée, vingt-quatre personnes auraient été tuées et une quarantaine d’autres blessées après que de violents combats ont éclaté à l’Académie de police, dans la capitale somalienne.
Des obus de mortier ont été également tirés sur le palais présidentiel, mis sous la protection des forces de l’Union africaine. Celles-ci ont riposté, précise le quotidien nigérian.
Sécuriser le contrôle étasunien de l’île de Socotra et du golfe d’Aden
par Michel Chossudovsky
“Quiconque atteindra la suprématie maritime dans l’océan Indien sera(it) un joueur important sur la scène internationale” (Géostratège de la Marine des États-Unis, le contre-amiral Alfred Thayus Mahan (1840-1914))
L’archipel yéménite de Socotra (ou Suqutra) dans l’océan Indien est situé à quelque 80 kilomètres de la corne de l’Afrique et à 380 kilomètres au sud du littoral yéménite. Les îles de Socotra sont une réserve faunique reconnue par l’UNESCO comme patrimoine naturel mondial.
Socotra se situe au carrefour des voies navigables stratégiques de la mer Rouge et du golfe d’Aden (voir la carte ci-dessous). L’île est d’une importance cruciale pour l’armée étatsunienne.
La militarisation des voies maritimes figure parmi les objectifs tactiques de Washington. Ce cours d’eau stratégique relie la Méditerranée à l’Asie du Sud-Est et à l’Extrême-Orient par le canal de Suez, la mer Rouge et le golfe d’Aden.
Il s’agit d’un important passage pour les pétroliers. Une grande part des exportations industrielles de la Chine vers l’Europe de l’Ouest passe par cette voie navigable stratégique. Le commerce maritime de l’Afrique de l’Est et du Sud vers l’Europe de l’Ouest transite également à proximité de Socotra, par le golfe d’Aden et la mer Rouge (voir la carte ci-dessous). Une base militaire à Socotra pourrait être utilisée pour superviser le mouvement des navires, dont les navires de guerre entrant et sortant du golfe d’Aden.
« L’[océan] Indien est un couloir maritime majeur reliant le Moyen-Orient, l’Asie de l’Est et l’Afrique avec l’Europe et les Amériques. Il possède quatre voies d’accès cruciales facilitant le commerce maritime international, à savoir le canal de Suez en Égypte, Bab-el-Mandeb (longeant Djibouti et le Yémen), le détroit d’Ormuz (longeant l’Iran et Oman) et le détroit de Malacca (longeant l’Indonésie et la Malaisie). Ces « points d’étranglement » sont primordiaux pour le commerce mondial du pétrole puisque d’énormes quantités de pétrole passent par ceux-ci. » (Amjed Jaaved, A new hot-spot of rivalry, Pakistan Observer, 1er juillet 2009)
Le pouvoir maritime
D’un point de vue militaire, l’archipel de Socotra est un carrefour maritime stratégique. De plus, à la sortie est du golfe d’Aden, l’archipel s’étend sur une zone maritime relativement grande, de l’île d’Abd al Kuri jusqu’à l’île principale de Socotra (voir la carte 1 ci-dessus). Cette zone maritime de transit international se trouve dans les eaux territoriales yéménites. Le but des États-Unis est de maintenir l’ordre sur toute la voie maritime du golfe d’Aden à partir des littoraux du Yémen et de la Somalie. (Voir carte 1)
Socotra se situe à quelque 3000 km de la base navale étatsunienne de Diego Garcia, l’une des plus grandes installations militaires des États-Unis à l’étranger.
La base militaire de Socotra
Le 2 janvier 2010, le président Saleh et le général David Petraeus, commandant du l’US Central Command se sont rencontrés derrière des portes closes pour des discussions de haut niveau.
La rencontre Saleh-Petraeus a été simplement présentée par les médias comme une réaction opportune à l’attentat à la bombe déjoué de Noël à Détroit à bord du vol 253 de Northwest. Cette rencontre avait apparemment été planifiée sur une base ad hoc comme moyen de coordonner les initiatives de contre-terrorisme dirigées contre Al-Qaida au Yémen, incluant « l’utilisation (de) drones étasuniens et de missiles sur les terres du Yémen ».
Toutefois, plusieurs reportages ont confirmé que les réunions Saleh-Petraeus visaient à redéfinir l’engagement militaire des États-Unis au Yémen, incluant l’établissement d’une base militaire à part entière sur l’île de Socotra. Le président du Yémen, Ali Abdullah Saleh, aurait « cédé Socotra aux Étatsuniens qui y construiraient une base militaire, en soulignant que les représentants étatsuniens et le gouvernement yéménite s’étaient entendus pour l’établissement d’une telle base à Socotra afin de contrer les pirates et Al-Qaida » (Fars News 19 janvier 2010)
Le 1er janvier, un jour avant les rencontres entre Saleh et Petraeus à Sanaa, le général Petraeus a confirmé en conférence de presse à Bagdad que l’« assistance à la sécurité » au Yémen allait plus que doubler, passant de 70 millions à plus de 150 millions de dollars, ce qui représente une augmentation multipliée par 14 depuis 2006. (Scramble for the Island of Bliss: Socotra!, War in Iraq, 12 janvier 2010. Voir aussi CNN 9 janvier 2010, The Guardian, 28 décembre 2009).
Ce doublement de l’aide militaire au Yémen a été présenté à l’opinion publique mondiale comme étant une réaction à l’incident de Détroit, prétendument ordonné par les opérateurs d’Al-Qaida au Yémen.
Les médias étasuniens ont décrit la construction d’une base aérienne sur l’île de Socotra comme faisant partie de la « guerre mondiale au terrorisme » :
« Parmi les nouveaux programmes, MM. Saleh et Petraeus se sont mis d’accord pour permettre l’utilisation d’aéronefs étatsuniens, possiblement des drones, ainsi que des "missiles maritimes", tant que les opérations sont préapprouvées par les Yéménites, selon un haut représentant du Yémen ayant requis l’anonymat lorsqu’il abordait des sujets délicats. Des représentants des États-Unis disent que l’île de Socotra, à 200 miles au large de la côte du Yémen, sera renforcée. Sa petite piste d’atterrissage (sous la juridiction de l’armée du Yémen) sera transformée en une base complète afin de soutenir le programme d’aide élargi, ainsi que pour combattre les pirates somaliens. Le général Petraeus tente également de fournir de l’équipement de base aux forces yéménites, tel que des humvees avec protection additionnelle et possiblement plus d’hélicoptères » (Newsweek, 18 janvier 2010, c’est l’auteur qui souligne)
Piste d’aviation et aéroports actuels
Installation navale étatsunienne?
Cependant l’installation militaire étatsunienne de Socotra que l’on propose ne se limite pas à une base aérienne. Une base navale étasunienne a aussi été envisagée.
Le développement de l’infrastructure navale de Socotra était déjà en cours de réalisation. À peine quelques jours avant (29 décembre 2009) les discussions entre MM. Petraeus et Saleh (2 janvier 2010), le Cabinet du Yémen a approuvé un prêt de 14 millions de dollars aux États-Unis venant du Kuwait Fund for Arab Economic Development (Fonds koweitien pour le développement économique arabe, KFAED), en appui au développement du projet de port maritime à Socotra.
Le Grand Jeu
L’archipel de Socotra relève du Grand Jeu opposant la Russie et les États-Unis.
Durant la guerre froide, l’Union Soviétique avait une présence militaire à Socotra, qui faisait partie à l’époque du Yémen du Sud.
Il y a à peine un an, les Russes ont renoué les discussions avec le gouvernement du Yémen concernant la création d’une base navale sur l’île de Socotra. Un an plus tard, en janvier 2010, dans la semaine suivant la rencontre Petraeus-Saleh, un communiqué de la Marine russe « a confirmé que la Russie n’abandonnait pas ses plans d’ avoir des bases pour ses navires […] sur l’île Socotra. » (DEFENSE and SECURITY (Russie), 25 janvier 2010)
Les discussions entre MM. Petraeus et Saleh le 2 janvier 2010 ont joué un rôle crucial dans la diminution des ouvertures diplomatiques de la Russie au gouvernement du Yémen.
L’armée étasunienne a l’œil sur l’île de Socotra depuis la fin de la guerre froide.
En 1999, Socotra a été choisie « comme site sur lequel les États-Unis planifiaient construire un système de renseignement électro-magnétique […] ». Les médias de l’opposition yéménite ont rapporté que « le gouvernement du Yémen avait accepté de permettre à l’armée étatsunienne d’accéder à la fois à un port et à un aéroport sur Socotra ». Selon le quotidien de l’opposition Al-Haq, « un nouvel aéroport civil construit sur Socotra pour promouvoir le tourisme avait été construit conformément aux spécifications militaires des États-Unis ». (Pittsburgh Post-Gazette (Pennsylvania), October 18, 2000)
La militarisation de l’océan Indien
La construction d’une base militaire étasunienne à Socotra relève d’un processus élargi de militarisation de l’océan Indien. Ce dernier consiste à intégrer et relier Socotra à une structure existante, ainsi qu’à renforcer le rôle clé que joue la base militaire de Diego Garcia dans l’archipel des Chagos.
Le géostratège et contre-amiral de la Marine étatsunienne Alfred T. Mahan avait suggéré avant la Première Guerre mondiale que « quiconque atteindra la suprématie maritime dans l’océan Indien sera un joueur important sur la scène internationale” (Indian Ocean and our Security)
Dans les écrits du contre-amiral Mahan, c’est le contrôle stratégique par les États-Unis des grandes voies maritimes océaniques, plus particulièrement de l’océan Indien, qui était en jeu : « Cet océan est la clé des sept mers du 21e siècle : le destin du monde se décidera dans ces eaux. »
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Article original en anglais, Yemen and The Militarization of Strategic Waterways, Securing US Control over Socotra Island and the Gulf of Aden, Global Research, le 7 février 2010.
Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.
Article relié sur Global Research: Rick Rozoff, U.S., NATO Expand Afghan War To Horn Of Africa And Indian Ocean, Global Research, 8 January 2010.
Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d’économie à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 12 langues).
_______________________ 4 – Afrik.com
Somalie : les civils fuient Mogadiscio avant loffensive annoncée
Des centaines dhabitants de Mogadiscio fuient la ville en ruines dans la crainte dune vaste offensive promise par le gouvernement de transition (TFG), avec le soutien de la force de paix de lUnion africaine (Amisom), contre les insurgés islamistes shebab, qui se réclament dal-Qaïda, et leurs alliés du Hezb al-Islam. Soutenu par la communauté internationale, le TFG ne contrôle quune petite partie de la capitale, essentiellement grâce aux 5 000 militaires burundais et ougandais de lAmisom.
_______________________ 3 – AFP
Somalie: centaines de renforts shebab pour contrer l’offensive gouvernementale
Des centaines d’insurgés islamistes lourdement armés sont arrivés mercredi à Mogadiscio où ils ont commencé à se déployer en prévision d’une prochaine offensive du gouvernement somalien et de la force de paix de l’Union africaine (Amisom), ont indiqué des témoins.
Des témoins dans le corridor d’Afgoye, route en périphérie sud-ouest de la capitale, ont fait état de l’entrée dans la ville de 18 camions chargés de combattants shebab au cours de la nuit de mardi à mercredi.
“Dix-huit camions remplis de shebab sont passés cette nuit à Lafole. Certains de ces camions convoyaient des pièces d’artillerie lourde, d’autres ont pris la route de Danyile (5 km au nord-ouest de Mogadiscio)”, a déclaré un témoin, Abdulahi Mohamed.
Osmail Farah, un habitant de Garasbaley (13 km au sud-ouest de Mogadiscio), a confirmé le passage de ce convoi de véhicules, qui empruntait la route venant de la région de Bay et Bakol (sud) sous contrôle des shebab.
“J’ai vu des centaines de combattants shebab se déployer ce matin autour du quartier de Hodan. Ils étaient lourdement armés, équipés de mitrailleuses lourdes et de batteries anti-aériennes” (souvent utilisées pour le combat en sol en Somalie), a précisé un autre témoin, Abdulahi Adan Anwara, un habitant de ce quartier de Mogadiscio tenu par les islamistes.
Des résidents du district de Karan, dans le nord de la ville, ont fait également état du renforcement des positions shebab dans la partie nord de la capitale.
Le gouvernement de transition (TFG) annonce depuis plusieurs semaines son intention de lancer prochainement, avec le soutien de l’Amisom, une offensive majeure à Mogadiscio contre les insurgés shebab, qui se réclament d’al-Qaïda, et leurs alliés du Hezb al-Islam.
Soutenu à bout de bras par la communauté internationale, le TFG ne contrôle qu’une petite partie de la capitale, essentiellement grâce aux 5.000 militaires burundais et ougandais de l’Amisom.
Se disant informés des préparatifs en cours, les shebab ont affirmé se préparert “à contre-attaquer” et ont promis la défaite du gouvernement et de l’Amisom.
Un responsable shebab pour la région de Kismayo (bastion islmiste dans le sud de la Somalie), cheikh Hasan Yaqub, a confirmé le départ de combattants insurgés en direction de la capitale.
“Des centaines de moujahidines dévoués ont été envoyés de toutes les régions du pays vers Mogadiscio. Si Dieu le veut, cette bataille sera la dernière pour chasser les forces du gouvernement apostat des quelques zones encore sous leur contrôle”, a affirmé M. Yaqub, interrogé au téléphone par l’AFP.
Interrogé par l’AFP, un responsable militaire du TFG a confirmé l’arrivée de ces renforts.
“Nous savons que ces terroristes ont déployé au cours des dernières 24 heures des miliciens, dont de nombreux enfants-soldats, sur plusieurs lignes de front de Mogadiscio”, a commenté le colonel Mohammed Hersi.
“Cela ne nous freinera pas dans notre ambition de reprendre le contrôle de tout le pays”, a-t-il affirmé.
Ces derniers jours, des centaines d’habitants ont commencé à fuir Mogadiscio pour se réfugier en périphérie de la capitale. Les affrontements entre belligérants, en particulier les échanges d’artillerie, font habituellement de nombreuses victimes civiles.
_______________________ 2 – L’Express avec Reuters
Des combats font 24 morts à Mogadiscio, habitants en fuite
Vingt-quatre personnes au moins ont été tuées au cours d’affrontements mercredi à Mogadiscio et des milliers de Somaliens fuient la capitale de crainte d’une offensive gouvernementale contre les rebelles.
Des insurgés islamistes ont tiré des obus de mortier sur le palais présidentiel (Villa Somalia), provoquant une riposte des éléments de l’Union africaine affectés à sa protection, qui ont déclenché un barrage d’artillerie. Des médecins ont fait état de seize morts au moins dans les pilonnages.
“Le bilan pourrait s’alourdir car nous n’avons pas encore atteint certains des quartiers où des obus se sont écrasés”, a dit Ali Muse, coordonnateur des services d’ambulances de la ville.
Une infirmière de l’hôpital Medina a dit qu’une quarantaine de blessés y avaient été admis, dont cinq sont décédés ensuite.
Lors d’un autre affrontement, consécutif à une querelle entre policiers et soldats à l’école de police de Mogadiscio, huit personnes ont été tuées, ont rapporté des témoins.
Selon d’autres témoins, des milliers d’habitants fuient la capitale dévastée, redoutant le début d’une offensive des forces gouvernementales annoncée depuis plusieurs semaines.
Abdi Guled et Abdi Sheikh,
Philippe Bas-Rabérin pour le service français
_______________________ 1 – Afrique en Ligne
Somalie: L’ONU pourrait envoyer une force de maintien de paix
Les Nations unies vont augmenter leur présence en Somalie et pourraient y déployer sous peu, une force de maintien de la paix si la situation s’améliore sur le terrain, a indiqué, dimanche, à Addis-Abeba, en Ethiopie, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
Le patron des Nations unies a déclaré que la Somalie est restée sans gouvernement fonctionnel depuis 18 ans, mais il a souligné qu’il y avait espoir que le Gouvernement fédéral de transition (TFG) du président Sheikh Sharif Ahmed soit à la hauteur.
“Il n’y a pas eu de gouvernement fonctionnel en Somalie depuis 18 ans, mais il commence a en avoir un ces deux dernières années”, a indiqué, dimanche, M. Ki-moon, lors d’une conférence de presse en marge du sommet de l’UA qui se déroule présentement à Addis-Abeba.
“Nous avons pris l’engagement ferme de stabiliser la situation sécuritaire en Somalie”, a indiqué le patron des Nations unies en précisant que l’ONU était en train de travailler au renforcement de la capacité de la mission de l’UA en Somalie (AMISOM).
L’UA a présentement 5.300 soldats en Somalie, sur les 8.000 que doit compter la mission.
La Somalie a été au centre des sommets de l’UA depuis le début de la crise en 1991, lorsqu’une milice clanique a renversé Siad Barre, l’homme fort du pays d’alors, mort en exile en 1995.
Le président de la Commission de l’UA, Jean Ping, a souligné que les forces africaines présentes en Somalie protégeaient essentiellement les responsables du gouvernement, les parlementaires et autres institutions de l’Etat, même si elles ont été la cible de plusieurs attaques de la part de l’opposition islamique armée.
En 1990, une force de maintien de la paix en Somalie avait connu une fin tragique lorsque des militants somaliens avaient tué des militaires et traîné leur corps en public dans les rues de Mogadiscio.
Lors de son discours à l’ouverture du sommet de l’UA, le Premier ministre espagnol, Louis Rodriguez Zapatero, président en exercice de l’UE, a invité les Nations unies à prendre immédiatement en main la mission de maintien de la paix en Somalie.
“Les Nations unies et l’UA ont consenti des efforts pour faire face à la situation en Somalie mais cela ne suffit pas. La Somalie pourrait devenir le théâtre d’atrocités qui vont détruire l’humanité”, a lancé le Premier ministre espagnol, invité d’honneur de ce sommet.
“Nous avons besoin d’un engagement ferme de la part des Nations unies et de la communauté internationale pour éviter que la Somalie soit une plaque tournante du trafic de drogue et un foyer pour le terrorisme”, a-t-il ajouté.
_________________________ 3 – AFP
Yémen: accord "imminent" entre gouvernement et rebelles zaïdites
Un accord mettant fin à la guerre dans le nord du Yémen entre les rebelles chiites zaïdites et le pouvoir central est "imminent", la rébellion ayant accepté les six conditions posées par le gouvernement pour un cessez-le-feu, a annoncé un responsable yéménite mercredi.
"Un accord entre le gouvernement et les (rebelles) houthis pour mettre un terme à la guerre est imminent", a indiqué ce responsable à l’AFP.
Ces développements interviennent à la "lumière de l’acceptation par (le leader des rebelles Abdel Malek) al-Houthi des six conditions" posées par le gouvernement de Sanaa dont celle, récemment ajoutée, d’un engagement à ne pas attaquer l’Arabie saoudite voisine, a-t-il précisé.
Un médiateur proche du chef de la rébellion a confirmé auprès de l’AFP qu’Abdel Malek al-Houthi avait accepté dans sa réponse au gouvernement "de retirer (les rebelles) des frontières (avec l’Arabie saoudite) et de remettre à l’armée yéménite (le contrôle de) la zone".
Il a également accepté de "lever les barrages routiers (…), d’évacuer les bâtiments gouvernementaux et de remettre les prisonniers saoudiens au gouvernement yéménite", a-t-il ajouté.
Sanaa avait indiqué samedi qu’un calendrier avait été transmis à la rébellion et que la guerre s’arrêterait immédiatement si les rebelles l’acceptaient.
Le gouvernement exigeait des rebelles d’"observer un cessez-le-feu, d’ouvrir les routes, de déminer et d’évacuer les hauteurs", de "se retirer des bâtiments publics et ne pas intervenir dans le fonctionnement de l’administration locale", de "restituer les biens publics et les armes saisies", de "libérer les détenus civils et militaires, y compris les Saoudiens", et de "respecter la loi et la Constitution".
Le pouvoir central yéménite a lancé une offensive le 11 août dernier contre la rébellion zaïdite, des chiites. Des affrontements armés opposent depuis 2004 de façon sporadique l’armée aux rebelles. Ils ont fait plusieurs milliers de morts et quelque 250.000 déplacés.
Le 25 janvier, Abdel Malek al-Houthi avait annoncé le retrait de ses troupes du sud de l’Arabie saoudite, entrée dans le conflit après la mort le 3 novembre de l’un de ses gardes-frontières, tué par des rebelles infiltrés.
_________________________ 2 – Tribune de Genève avec AFP
Yémen: accord "imminent" entre gouvernement et rebelles zaïdites (officiel)
Un accord mettant fin à la guerre dans le nord du Yémen entre les rebelles chiites zaïdites et le pouvoir central est "imminent", la rébellion ayant accepté les six conditions posées par le gouvernement pour un cessez-le-feu, a annoncé un responsable yéménite mercredi.
Un accord mettant fin à la guerre dans le nord du Yémen entre les rebelles chiites zaïdites et le pouvoir central est "imminent", la rébellion ayant accepté les six conditions posées par le gouvernement pour un cessez-le-feu, a annoncé un responsable yéménite mercredi.
__________________________ 1 – JDD
Multiplication des raids Saoudiens au Yémen
Les raids de l’armée de l’air saoudienne ont frappé mardi de plus belle les rebelles chiites yéménites dans le nord du Yémen, a affirmé la guérilla. Un médiateur a affirmé sous couvert d’anonymat sur la chaîne d’information panarabe Al Djazira que les autorités yéménites se seraient déclarées favorables à ce que la guérilla chiite soit