15/03/10 (B542) Nouvelles de Somalie (9 articles en Français)

_________________________ 9 – Le Figaro avec AP

Somalie : 15 morts dans un affrontement

Au moins 15 personnes sont mortes lors d’un affrontement entre deux clans rivaux dans le nord de la Somalie, rapporte Abdulahi Bashir Jama, l’aîné d’un clan. Les combats ont eu lieu hier dans le village d’Amara entre deux clans qui s’opposent depuis longtemps sur la propriété de certaines terres, a-t-il précisé.

_________________________ 8 – CyberPress (Ca)

Forces de l’ordre en Somalie: inefficaces et corrompuesTaille du texte

Malgré le soutien de la communauté internationale, les forces de sécurité du gouvernement de transition somalien (TFG) restent «inefficaces, désorganisées, corrompues» et toujours marquées «par une culture de milices», selon un rapport de l’ONU.

«L’impasse militaire actuelle en Somalie est moins le reflet de la force de l’opposition armée que de la faiblesse du TFG», estime ce rapport du Groupe de contrôle de l’ONU sur la Somalie, qui doit être présenté cette semaine au Conseil de sécurité.

«Malgré une assistance internationale, notamment en termes d’entraînement, les forces de sécurité gouvernementales restent inefficaces, désorganisées et corrompues», observe ce document, dont l’AFP a eu connaissance de certains extraits.

L’armée et la police sont toujours un ensemble «composite de milices indépendantes loyales à des responsables gouvernementaux ou militaires qui tirent profit du business de la guerre et résistent à leur intégration sous un commandement unique».

«Le gouvernement doit sa propre survie» à la force de paix de l’Union africaine (Amisom), «plutôt qu’à ses propres troupes», constate le Groupe de contrôle.

Soutenu à bout de bras par la communauté internationale, le très fragile TFG ne contrôle qu’une petite partie de Mogadiscio, essentiellement grâce aux 5 000 militaires burundais et ougandais de l’Amisom, et sous les assauts quasi-quotidiens des insurgés islamistes shebab.

Les shebab, qui se réclament d’Al-Qaeda, contrôlent la plus grande partie du centre et du sud de la Somalie, un pays ravagé par la guerre civile depuis 1991.

Ces derniers, comme les autres principaux groupes insurgés islamistes somaliens, peuvent compter sur le soutien toujours actif en 2009 de l’Erythrée, selon le rapport, en violation de l’embargo sur les armes et malgré de nouvelles sanctions imposées en décembre contre Asmara par l’ONU.

«Fin 2009, peut-être en réponse à la pression internationale, l’échelle et la nature du soutien érythréen ont diminué, ou sont devenues moins visibles, mais n’ont en tout cas pas cessé», estiment les experts de l’ONU.

Le TFG a annoncé depuis plusieurs semaines son intention de lancer prochainement, avec le soutien de l’Amisom, une offensive majeure à Mogadiscio contre les insurgés islamistes.

Au 1er novembre, «environ 2 900 militaires étaient considérés comme opérationnels et recensés par les autorités, sans compter un nombre additionnel de combattants», précise le Groupe de contrôle.

«Le TFG dispose également du soutien de diverses milices, dont certaines opèrent formellement sous l’autorité de l’armée ou de la police», et estimées fin 2009 «entre 5 000 et 10 000 à Mogadiscio», ajoute-t-il.

«Dans les faits, la majorité des forces gouvernementales sont irrégulières, avec une base clanique, et se caractérisent surtout par des arrangements personnels au niveau de leur commandement».

«La culture de milice, cette mentalité et ce comportement (de groupes armés) restent très développés dans l’armée», déplorent les experts onusiens.

Les milices claniques opérant sous la bannière d’Ahlu Sunna wal Jamaa (ASWJ) groupe armé soufi et allié au gouvernement dans le centre du pays, «se sont révélées beaucoup plus efficaces que le TFG, infligeant de sérieux revers aux shebab», souligne le rapport.

«A ce jour, le TFG n’a jamais pu déployer sur le champ de bataille des unités de la taille d’un régiment ou d’une brigade», constate encore le Groupe de contrôle.

«En un an, les forces gouvernementales n’ont obtenu que très peu de résultats et la ligne de front (à Mogadiscio) est toujours à moins de 500 mètres de la présidence», souligne le texte.

_________________________ 7 – AFP

Somalie: l’Erythrée continue de soutenir les insurgés, selon l’Onu

L’Erythrée a continué en 2009 de soutenir les groupes armés en lutte contre le gouvernement en Somalie, en violation de l’embargo sur les armes et malgré de nouvelles sanctions imposées en décembre contre Asmara par l’ONU, selon un rapport d’experts onusiens.

En 2009, « le gouvernement érythréen a continué de fournir une assistance politique, diplomatique, financière, et un soutien militaire présumé aux groupes d’opposition armée », indique un rapport du Groupe de contrôle de l’ONU sur la Somalie, panel d’experts qui surveille notamment l’embargo sur les armes dans ce pays.

Ce soutien est intervenu « en violation de la résolution 1844 de l’ONU (datant de 2008) », souligne ce rapport qui doit être présenté cette semaine au Conseil de sécurité et dont l’AFP a eu connaissance de quelques extraits.

« Fin 2009, peut-être en réponse à la pression internationale, l’échelle et la nature du soutien érythréen ont diminué, ou est devenu moins visible, mais n’a en tout cas pas cessé », estiment les experts de l’ONU.

Fin décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté une série de mesures contre l’Erythrée, en raison de son action déstabilisatrice en Somalie.

Jusqu’il y a peu « un sponsor majeur de l’opposition armée somalienne », l’Erythrée a concentré son soutien politique aux insurgés islamistes du Hezb al-Islam d’Hassan Dahir Aweys, dont Asmara a facilité le retour en Somalie en avril 2009 afin qu’il prenne le leadership de ce mouvement, explique le Groupe de contrôle.

En 2008, l’Erythrée a cependant établi des liens directs avec d’autres groupes de l’opposition armée, dont les shebab et la milice Ras Kamboni, avec des paiements allant de 40.000 à 50.000 dollars mensuels moyens à chacun de ces groupes, précise le rapport.

En 2009, ces contributions financières ont été versées notamment à Mukhtar Robow, l’un des principaux leaders des shebab.

Se réclamant d’al-Qaïda, les shebab contrôlent aujourd’hui près de 80% du centre-sud de la Somalie, et y ont peu à peu marginalisé Hezb al-Islam.

De façon plus générale, « armes et munitions continuent d’entrer en Somalie à un flot incessant, en violation de l’embargo total sur les armes ».

Les principales sources de ces armes « restent le Yémen et l’Ethiopie ».

_________________________ 6 – Le Figaro avec AFP

Somalie/insurgés: soutien de l’Érythrée

L’Erythrée a continué en 2009 de soutenir les groupes armés en lutte contre le gouvernement en Somalie, en violation de l’embargo sur les armes et malgré de nouvelles sanctions imposées en décembre contre Asmara par l’ONU, selon un rapport d’experts onusiens.

En 2009, « le gouvernement érythréen a continué de fournir une assistance politique, diplomatique, financière, et un soutien militaire présumé aux groupes d’opposition armée », indique un rapport du Groupe de contrôle de l’ONU sur la Somalie, panel d’experts qui surveille notamment l’embargo sur les armes dans ce pays.

Ce soutien est intervenu « en violation de la résolution 1844 de l’ONU (datant de 2008) », souligne ce rapport qui doit être présenté cette semaine au Conseil de sécurité et dont l’AFP a eu connaissance de quelques extraits.

« Fin 2009, peut-être en réponse à la pression internationale, l’échelle et la nature du soutien érythréen ont diminué, ou est devenu moins visible, mais n’a en tout cas pas cessé », estiment les experts de l’ONU.

Fin décembre, le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté une série de mesures contre l’Erythrée, en raison de son action déstabilisatrice en Somalie.

_________________________ 5 – AFP

Somalie: les forces gouvernementales « inefficaces et corrompues », selon l’ONU

Les forces de sécurité du gouvernement de transition somalien (TFG) restent, malgré l’assistance internationale, « inefficaces, désorganisées et corrompues », selon un rapport de l’ONU.

« L’impasse militaire actuelle en Somalie est moins le reflet de la force de l’opposition armée que de la faiblesse du TFG », estime ce rapport du Groupe de contrôle (Monitoring group) de l’ONU sur la Somalie, qui doit être présenté cette semaine au Conseil de sécurité.

« Malgré une assistance internationale, notamment en (termes d’)entraînement, les forces de sécurité gouvernementales restent inefficaces, désorganisées et corrompues », observe ce document, dont l’AFP a eu connaissance de certains extraits.

L’armée et la police du TFG sont toujours un ensemble « composite de milices indépendantes loyales à des responsables gouvernementaux ou militaires qui tirent profit du business de la guerre et résistent à leur intégration sous un commandement unique ».

« Le gouvernement doit sa propre survie » à la force de paix de l’Union africaine (Amisom), « plutôt qu’à ses propres troupes », constate le Groupe de contrôle.

Soutenu à bout de bras par la communauté internationale, le très fragile TFG ne contrôle qu’une petite partie de Mogadiscio, essentiellement grâce aux 5.000 militaires burundais et ougandais de l’Amisom, et sous les assauts quasi-quotidiens des insurgés islamistes shebab.

Les shebab, qui se réclament d’Al-Qaïda, contrôlent la plus grande partie du centre et du sud de la Somalie, un pays ravagé par la guerre civile depuis 1991.

Le TFG a annoncé depuis plusieurs semaines son intention de lancer prochainement, avec le soutien de l’Amisom, une offensive majeure à Mogadiscio contre les insurgés islamistes.

En octobre 2009, avec le soutien de l’Amisom, des troupes entraînées à Djibouti ont été réorganisées en bataillons, rappelle le Groupe de contrôle.

Au 1er novembre, « environ 2.900 militaires étaient considérés comme opérationnels et recensés par les autorités, sans compter un nombre additionnel de combattants », précise le rapport.

« Le TFG dispose également du soutien de diverses milices, dont certaines opèrent formellement sous l’autorité de l’armée ou de la police. Selon une évaluation internationale du secteur de la sécurité fin 2009, ces milices pro-TFG étaient estimées entre 5.000 et 10.000 à Mogadiscio », ajoute le Groupe de contrôle.

« Dans les faits, la majorité des forces gouvernementales sont irrégulières, avec une base clanique, et se caractérisent surtout par des arrangements personnels au niveau de leur commandement ».

L’armée comme la police, qui « se chevauchent souvent », « manquent de structure, d’organisation et d’une chaîne de commandement efficace.

« La culture de milice, cette mentalité et ce comportement (de groupes armés) restent très développés dans l’armée », déplorent également les experts onusiens.

_________________________ 4 – RFI

Mogadiscio, dans l’attente d’une offensive gouvernementale majeure

M. Dahir Par RFI

Au troisième jour de combats intensifs, les affrontements à l’arme lourde entre miliciens shebabs et forces gouvernementales, appuyées par les soldats de la paix africains, ont déjà fait une quarantaine de morts, selon diverses sources somaliennes. Le gouvernement annonce une offensive majeure, tandis que Washington dément les informations de la presse américaine selon lesquelles les Etats-Unis apporteraient une aide conséquente aux forces gouvernementales.

Depuis la fin de l’année dernière, le gouvernement de transition promet une offensive majeure pour débarrasser Mogadiscio des miliciens shebabs qui contrôlent la majeure partie de la capitale. Le 11 mars encore, l’un des responsables de la ville, Abdirazak Mohamed Nur à appelé les habitants à se tenir à l’écart des zones de combats en raison de l’imminence de l’offensive.

Des jeunes recrues gouvernementales ont été acheminées en ville, tandis que l’Amisom, la force africaine, recevait de nouveaux équipements et quelques véhicules blindés supplémentaires. Selon des sources somaliennes, les miliciens shebabs ont eux aussi renforcé leurs rangs, et plusieurs centaines de combattants ont été vus entrant dans la ville ces derniers jours.

Selon les journalistes somaliens, si rien n’indique encore que la grande offensive promise des deux côté a débuté, les combats de ces trois derniers jours ont atteint une intensité inhabituelle. La grande question qui est dans les esprits, est de savoir si les troupes gouvernementales épaulées par l’Amisom, suffiront à contenir et à repousser les attaques de milices shebabs

A cet égard, Washington a démenti des informations parues dans la presse américaine faisait état de l’engagement de troupes spéciales américaines au coté du gouvernement de transition. Pour le département d’Etat, Washington se contente d’une aide limitée. L’an dernier, les Etats-Unis Unis avait reconnu avoir livré des munitions au gouvernement somalien.

_________________________ 3 – Romandie News avec AFP

Somalie: report à lundi de l’accord entre gouvernement et mouvement soufi

La signature prévue samedi d’un accord de coopération entre le gouvernement somalien de transition (TFG) et un groupe armé soufi, Ahlu Sunna wal Jamaa (ASWJ), a été reportée à lundi après-midi, a appris l’AFP de sources officielles.

Sur le terrain à Mogadiscio, les tirs d’artillerie et d’armes automatiques avaient cessé dans la nuit de vendredi à samedi et la situation était calme dans la matinée, après trois jours de combats intenses entre forces gouvernementales et insurgés qui ont fait au moins 40 morts.

« La cérémonie de signature entre le TFG et ASWJ a été reportée au lundi 15 mars 2010 à 15H00 (12H00 GMT) », a annoncé dans un communiqué à Addis Abeba l’Union Africaine, qui parraine cet accord.

Interrogé par l’AFP sur ce report, le Commissaire à la paix et la sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra a expliqué qu’il s’agissait « de problèmes logistiques ».

« Nous travaillons encore avec chacune des parties qui ont déjà des représentants sur le terrain ici, mais d’autres ne sont pas encore arrivés », a-t-il expliqué.

« Les consultations se poursuivent pour être sûr qu’après le week-end, on arrive à signer cet accord avec le ralliement d’un maximum de soutiens en vue d’une application efficace sur le terrain », a-t-il précisé.

En février, réunis à Addis Abeba, le vice-Premier ministre du TFG Sharif Hassan Cheikh Aden et le leader spirituel du mouvement Ahlu Sunna wal Jamaa, cheikh Mahamoud Cheikh Ahmed, avaient mené une semaine de discussions pour mettre en place une stratégie commune de lutte contre les insurgés shebab en Somalie.

Selon le projet d’accord, un panel national d’oulémas –des dignitaires religieux– sera mis en place et fixera un cadre « pour protéger et préserver la foi islamique somalienne », avait indiqué la diplomatie éthiopienne en février.

Ahlu Sunna wal Jamaa, ou « les Compagnons du prophète » ont été fondés en 1991 pour protéger l’islam soufi somalien, traditionnellement modéré, de l’influence grandissante du wahhabisme venu du Golfe. Le groupe a pris les armes en 2009 après la destruction par les insurgés shebab de plusieurs mausolées de célèbres soufis.

Ahlu Sunna est particulièrement implanté dans la région de Galgudud (centre), où il combat avec efficacité, aux côtés des forces pro-gouvernementales, contre les shebab.

Mais cet accord a provoqué de nouvelles divisions au sein d’ASWJ, d’autant que ses détracteurs l’accusent d’être complice de l’Ethiopie voisine, qui lui assurerait armes et entraînements.

Vendredi, 26 responsables locaux d’ASWJ ont indiqué qu’ils rejetaient cet accord lors d’une conférence de presse organisée dans la capitale de la région de Galgudud.

« Cette conférence de presse vise à boycotter les membres qui prétendent représenter notre groupe pour un accord avec le gouvernement somalien. Nous ne soutenons plus cet accord qui doit être signé à Addis Abeba », a ainsi déclaré Cheikh Adan Shueyb, un des responsables du groupe.

Ces leaders estiment que la délégation envoyée à Addis Abeba n’est pas représentative de la direction d’ASWJ, et « ne peuvent pas servir les intérêts d’ASWJ », comme l’a expliqué un autre responsable, Cheikh Abdurahman Azhari.

Le gouvernement de transition somalien (TFG) annonce depuis la fin de l’an dernier une offensive majeure contre les shebab dans la capitale, mais également dans le centre-sud du pays sous leur contrôle, où l’implication d’Ahlu Sunna serait alors cruciale.

__________________________ 2 – Afriscoop avec XINHUA

Les Etats-Unis nient toute implication militaire en Somalie

Les Etats-Unis ont nié toute implication dans les opérations militaires menées par le gouvernement de transition somalien contre les extrémistes, déclarant qu’ils n’avaient aucun désir d' »américaniser » le conflit en Somalie.

« Nous avons fourni un soutien militaire limité au gouvernement de transition fédéral (TFG) . Nous le faisons avec la ferme conviction que le TFG cherche à mettre fin aux violences perpétrées par l’Al-Shabaab et par d’autres organisations extrémistes en Somalie », a indiqué le secrétaire d’Etat adjoint américain Johnnie Carson.

« Les Etats-Unis ne planifient pas, ni ne dirigent, ni ne coordonnent les opérations militaires du TFG, et nous n’avons pas et ne fourniront pas de soutien direct aux offensives militaires potentielles », a déclaré M. Carson à la presse, lors d’un point de presse spécial tenu au Département d’Etat, réaffirmant que les Etats-Unis soutiennent le processus de paix en Somalie.

Selon M. Carson, les Etats-Unis continuent à appeler tous ceux qui cherchent à instaurer la paix en Somalie à rejetter le terrorisme et la violence, et à participer aux efforts difficiles de stabilisation du pays au profit du peuple somalien.

M. Carson a tenu ces propos alors que le TFG a relancé ses offensives militaires contre les extrémistes islamistes dans la capitale, Mogadiscio, et qu’un officier supérieur américain a affirmé que Washington devrait soutenir le gouvernement de transition pour reprendre Mogadiscio.

William Ward, chef du commandement africain de l’armée américaine, a déclaré lors d’une audience du Sénat que les efforts du gouvernement de transition somalien destinés à reprendre Mogadiscio étaient « quelque chose que nous devrions soutenir ».

Les conflits se sont intensifiés ces derniers jours à Mogadiscio, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) déclarant la semaine dernière que quelque 26.000 personnes avaient été obligées d’échapper aux violences dans la capitale depuis le 1er février.

__________________________ 1 – RTL Info

Somalie: les Etats-Unis veulent éviter une « américanisation » du conflit

Les Etats-Unis ont démenti vendredi des informations évoquant une augmentation de leur aide militaire au gouvernement de transition somalien (TFG), refusant toute « américanisation » du conflit.

« Nous avons fourni un soutien limité au TFG », a déclaré le secrétaire d’Etat adjoint pour l’Afrique Johnnie Carson, mais « les Etats-Unis ne planifient, ni ne dirigent, ni ne coordonnent les opérations militaires du TFG ».

M. Carson a qualifié à plusieurs reprises d' »inexactes » les informations du New York Times, qui avait rapporté la semaine dernière que des forces spéciales américaines pourraient aider le gouvernement somalien à reprendre le contrôle de Mogadiscio et en déloger les insurgés islamistes du shebab, liés à al-Qaïda.

« Nous ne fournissons ni ne payons de conseillers militaires pour le TFG. Il n’y a pas de désir d’américaniser le conflit », a-t-il souligné.