17/09/10 (B569) Sgt-Chef Ariko : hommage à Gabayo !

Je viens d’apprendre le décès de l’un des hommes politiques les plus en vue de la République de Djibouti.

C’était
un homme qui n’avait jamais caché son amour pour sa patrie : Djibouti.

Ahmed Boulaleh Barreh est mort hier soir à Bordeaux en France où il était venu se faire soigner puisqu’il n’y a plus d’hopitaux à Djibouti pour traiter les cas sérieux.

Sa fille réside en France.

J’ai connu Ahmed Boulaleh Barreh dit "Gabayio", lorsqu’il était Ministre de la Défense nationale en 1992. En 1993, c’est lui qui m’a remis personnellement les insignes de Chevalier de la médaille d’honneur de la Gendarmerie. La cérémonie se déroulait à la caserne Barkhat Siraji ou camp Lelong pour les Djiboutiens.

Je tiens à rendre hommage à cet homme qui disait tout haut ce que tout les autres pensaient tout bas. Il était devenu un opposant d’Hassan Gouled et il avait été incarcéré à Gabode. En 1996, le jour de sa libération, je commandais le peleton de garde à la Présidence de la République.

En passant à proximité du Palais de l’Escale, il a demandé à son chauffeur et à toutes les voitures qui l’escortaient de klaxonner longuement pour faire savoir à Gouled qu’il était bien là, vivant et prêt à en decoudre avec lui.

C’était un sage.

Au nom de l’opposition en exil, je tiens a adressr a toute sa nombreuse famille et en particulier à son fils Rachid Gabayio, Capitaine dans la police nationale, mes condoléances les plus sincères.

Sergent-Chef Moussa Hassan
dit Ariko
Londres