25/09/10 (B571) Les dernières nouvelles du Front par le Sergent-Chef Ariko. Les jeunes de Djibouti, puis ceux de l’intérieur reprennent du service. Violents affrontements entre bandes rivales – La RTD n’émet plus sur Internet et le directeur adjoint de la RTD a été arrêté en état d’ivresse dépassé avec une prostituée de la capitale – IOG absent de la cérémonie d’ouverture des Nations-Unies – Des déserteurs lourdement armés passent la frontière du Somaliland et menacent le régime – En toute impunité, la Police des moeurs confond sa mission avec le racket des couples et le viol des jeunes filles
Les jeunes de la capitale ont repris de service.
Après une brève accalmie durant les vacances, les jeunes des quartiers de la capitale recommencent à se bagarrer dans les rues de la capitale, à coups de pierres et de barres de fer.
Mercredi soir une bataille féroce s’est déroulée entre les quartiers 3 et 5. Le quartier 5 a reçu le soutien du quartier 6.
Au lieu de faire normalement leurs devoirs, ces jeunes ses sont affrontés sans raison valable.
A l’issue de cette « bataille », on a dénombré un mort. Douze policiers ont été blessés par des lance-pierres appelés WARAFE. Quarante-quatre jeunes, issus des deux quartiers, ont été arrêtés.
Les compagnies d’intervention de la police ont eu toutes les peines du monde pour arrêter les jeunes.
Le quartier 4 a reçu une pluie de pierres.
Voyant la situation dérapé la garde républicaine, qui a ses quartiers à proximité, a été appelée en renfort. Quand les jeunes ont aperçu les véhicules de la garde républicaine qui arrivaient sur les lieux, les jeunes se sont dispersés en courant.
La population de Djibouti ne comprend pas du tout ce qui motive ses jeunes à s’entretuer dans cet État défaillant. La situation empire de jour en jour.
Yacin Elmi Bouh, le ministre de l’intérieur s’est servi de cette situation d’affrontements entre les jeunes pour accuser une nouvelle fois le colonel Abdillahi Abdi de ne pas avoir été capable de prendre les mesures qui s’imposaient.
De son côté, le colonel Abdillahi Abdi accuse son ministre de soutenir, en arrière plan, ces jeunes qui se lancent des pierres et qui utilisent des armes blanches.
Les parents des deux quartiers sont dépassés par les événements, comme le sont les compagnies de police. Deux cent jeunes ont été arrêtes et conduits à l’académie de police de Nagad. Les rares parents, qui sont allés rechercher leurs progénitures, ont été refoulés à la grande porte.
On leur a répondu que leurs enfants ne seraient pas relâchés de sitôt. Les commerçants de l’avenue 26 se sont plaints aux chefs des deux quartiers mais ces derniers sont totalement impuissants face à la montée de la violence chez ces jeunes qui n’ont plus rien à perdre.
Ils sont au chômage. Rien ne leur laisse supposer qu’ils vont s’en sortir. A Djibouti ville, jeudi au petit matin, les conversations tournaient autour des informations sur cette bataille féroce durant laquelle un malheureux père de famille, qui broutait dans sa véranda, a été touché mortellement par des jets de pierres.
Il est mort dans le taxi, alors que sa famille le conduisait à l’hôpital peltier. Sa famille a décidé de porter plainte et de faire payer aux jeunes du quartier 5 les conséquences de la mort de ce malheureux citoyen. Les membres de la tribu ont saisi les sages de la tribu Isaak pour porter leurs doléances a la partie Gadaboursi.
Durant cette même nuit les jeunes avaient commencé à marcher directement sur le palais de IOG.
Immédiatement la garde républicaine a été mise en alerte maximale. Les jeunes ont pu être stoppés à la hauteur de la prison de Gabode
Le directeur de la Sécurité publique, le lieutenant-colonel Omar Hassan a voulu intimider les jeunes mais sur sa belle voiture blanche a été caillassée !
Les jeunes ont refusé d’écouter ce petit flic, récemment bombardé au grade de lieutenant-colonel, directeur de la Sécurité publique, sur intervention de Kadra la folle. Ensuite ce sont les soldats de la garde républicaine commandés par le colonel « fou furieux » Mohamed Djama qui ont tenté de raisonner les jeunes.
Voyant que les tireurs d’élites de la garde républicaine prenaient position, les jeunes ont rebroussé chemin.
Dans la nuit de jeudi soir c’est le quartier Fukuzawa de Balbala, qui a été le théâtre de violents accrochages entre deux bandes rivales du secteur. Ces jeunes, selon des informations crédibles que nous avons reçues, seraient « manipulés » par des députés à la solde de Pharaon(*).
Les quartiers avoisinants ont été la cible des deux bandes. Ces deux bandes viennent de la banlieue de Balbala.
Les premiers sont issus de Balbala Hadi ou Bahachka, tandis que les autres viennent de la cité Cheik Moussa. La petite brigade de gendarmerie de Balbala a été prise à partie, ainsi que le siège du parti au pouvoir, le RPP.
Miraculeusement la caserne des pompiers a été épargnée par les jeunes en colère contre le pouvoir mal acquis de Pharaon. Les jeunes de Bahachka avaient reçu le soutien de leurs allies de Cheik Osman tandis que les autres étaient soutenus par les jeunes de Hayabley.
Les policiers dépêchés par Abdillahi Abdi pour s’interposer entre les deux bandes rivales, ont été chassés à de coups de pierres.
Ce sont les minis-bus, communément appelés chiens de Balbala qui ont le plus souffert de cette guerre de bandes. Les jeunes qui vivent dans ces quartiers, comme celui-là à Balbala, n’ont pas de vie ni d’espoir. .
Les grand bus eux ont refusé de s’engager. Ils ont fait demi-tour par le pont d Ambouli.
Il est lamentable de condamner une population à vivre dans ses taudis, alors que des châteaux sont construits autour d’Haramous par les personnes dévouées au couple diabolique.
La caserne du CCO a reçu quelques pierres quand les jeunes se bagarraient devant le terrain vague volé illégalement par l’ex-chef de Corps de la gendarmerie, un certain Mahdi Cheik Moussa.
A partir du moment où la Police a commencé à opérer à l’intérieur du Lycée d Etat et du Lycée de Djibouti, à la recherche de fauteurs de troubles, la situation est devenu intenable. A Djibouti le Pharaon a choisi de susciter un état de peur et d’insécurité pour tenter de se faire réélire une troisième fois.
Dans leur grande majorité, les Djiboutiens ont dit « KIFAYA. C’est assez, Pharaon, tu dois partir. »
Les jeunes de l’intérieur déclenchent les hostilités de leur côté
Jeudi matin, les jeunes des districts de l’intérieur ont pris le relais. Les jeunes d’Ali Sabieh ont dit non à IOG et ils ont jeté des pierres contre la préfecture où règne le jeune Commissaire nommé par Pharaon. La police a utilisé les gaz lacrymogènes pour disperses les jeunes Assojog qui sont en colère contre la bêtise.
Au même moment les jeunes d’Obock disaient aussi « non à IOG ». Le commissaire Omar Faraday voulait les raisonner mais les jeunes ont refusé d’entendre les arguments de la bêtise au pouvoir.
La nouvelle brigade de gendarmerie inaugurée peu avant sa mort, par le regretté Abdi Bogoreh a été assaillie. Il y a eu des affrontements sérieux entre les jeunes d’Obock et les gendarmes du P’tit Zak.
Les notables d’Obock ont demandé au Commissaire Omar Faraday de relâcher les jeunes.
Comme la situation ne fait qu’empire dans les districts de l’intérieur, Pharaon y a délégué deux ministres issus de ces villes. Elmi Obsieh Waiss dit Johar et Abdoulkader Kamil pour aller discuter avec les jeunes en colère.
Mais le régime a déjà fort à faire dans la capitale.
Forte augmentation de l’émigration vers l’Europe
Chômage et oisiveté sont le lot de la grande majorité des jeunes djiboutiens. Ils ont compris que le pouvoir les avait oubliés depuis fort longtemps. Les jeunes sont dégoutés par ce régime fanfaron. Dès qu’ils le peuvent, ils prennent, par centaines, le chemin de l’exil. On enregistre un nombre en forte augmentation des djiboutiens qui atterrissent en Belgique et en Suède.
Les autorités de ces pays ne comprennent pas pourquoi tous ces gens fuient leur pays d’origine.
Les réponses sont simples : un système éducatif mort-né, des établissements de santé qui sont devenus des mouroirs et une courbe du chômage qui n’a aucune chance de s’inverser.
Voila où cela conduit lorsque l’on n’a aucune idée et aucun projet à proposer à la jeunesse ! N’est-ce pas IOG ?
Cette année, ayant fort à faire dans le pays, en état de ruine avancé, le dictateur ne s’est pas rendu à la conférence des Nations-unies. Il a préféré déléguer à la cérémonie, son jeune ministre des Affaires étrangères, Mahamoud Ali Youssouf.
Le dictateur avait peur que l’ambassadeur de Djibouti à Washington, en instance de départ (d’expulsion ?) de Washington, lui demande les raisons de sa mutation, sans poste de remplacement.
Par ailleurs, il faut savoir que le dictateur djiboutien n’avait aucu bilan à présenter à la tribune des Nations-unies.
Le jeune ministre Mohamed Ali Youssouf s’est contenté de lire len texte préparé par la présidence. Mohamed Ali Youssouf était visiblement agacé de jouer le pantin devant un parterre de diplomates et de chefs d’état qui voulaient absolument savoir pourquoi Djibouti avait délégué son ministre des affaires étrangères et non son président.
Savait-il qu’IOG, craignant pour la survie de son régimeà bout de souffle ne voulait pas risquer de lâcher les commandes pour aller se promener à New-York.
En plus il devait éviter de froisser les américains qui ont exigé le départ de l’ Ambassadeur, empêtré dans des scandales à répétition. Même le personnel de l’ambassade réclame son départ.
Il a engagé une jeune Éthiopienne dans les bureaux de l’ambassade à Washington, comme secrétaire, sans consulter son staff. La jeune Éthiopienne ne sait même pas parler le Somali. Les gens qui ont besoin d’une réponse du secrétariat de l’ambassade se heurtent à un mur de silence.
Le bilan de IOG est le plus médiocre de la corne de l’Afrique. Les États-Unis commencent à s’impatienter véritablement parce que aucune des réformes qu’il a promis d’engager devant le Vice-président Joe Biden n’ aété tenue.
Les États-Unis ont demandé à IOG de faire rentrer l’opposition à l’assemblée nationale … mais il sait bien que si DAF et les autres opposants entrent à l’Assemblée nationale, ce sera d’abord pour demander des comptes aux membres du gouvernement et qu’ils pourront voter une motion de défiance envers le Premier ministre Délita. Comment ce malheureux pourrait-il se défendre dans une telle bataille politique ? Il a été coopté par IOG uniquement pour faire de la figuration, mais il est incapable de prendre une décision et de résister aux pressions d’une opposition renforcée par sa présence à lA.N..
IOG refuse que DAF devienne député de l’opposition. DAF serait-il devenu au fils du temps l’un des ennemis à abattre en priorité, après Mohamed Djama Elabeh, qui a payé de sa vie.
La grande question que se posent les djiboutiens est de savoir les raisons pour lesquelles IOG refuse de réformer le régime, l’Etat et le pays ?
Je vais essayer de répondre à cette question dans une prochaine contribution
Panique et confusion générale à la RTD
Le site de la RTD n’est plus accessible pour la diaspora djiboutienne. Le directeur coopté par Kadra Haid ne sait même pas quoi répondre à la diaspora, qui réclame des éclaircissements. En effet, les Djiboutiens installés à l’étranger pouvaient suivre jusqu’à maintenant les informations su le site de la RTD.
Depuis quelques jours le site est inaccessible. La direction de la RTD ne donne aucune explication, ni sur les causes, ni sur la durée avant rétablissement. On dirait qu’IOG s’est fâché contre la diaspora parce qu’elle le dérange beaucoup par ses prises de position contre lui.
Tout le monde demande à la direction générale de la RTD de rétablir au plus vite l’accès au site de la RTD, faute de quoi, elle perdra définitivement les derniers crédits dont elle pouvait encore se prévaloir.
En plus … le directeur adjoint de la RTD ramassé sur un trottoir, ivre mort.
Le directeur-adjoint de la RTD, Arreh, a été arrêté en état d’ivresse très avancé, au quartier 2. Arreh était ivre mort lorsqu’une patrouille de la police urbaine de Djibouti l’a ramassé sur le trottoir. Selon des témoins, Arreh était venu pour trouver une « péripatéticienne »(*) au quartier 2. Il était arrivé avec la voiture officielle de la RTD.
Il a été conduit au commissariat central de Djibouti et mis en garde à vue, comme la prostituée.
Voilà bien le genre de directeur qu’IOG veut afficher comme modèle du genre. Un soulard qui s’écroule sur le trottoir après voir trop bu… Est-ce le modèle que tu nous recommandes, Pharaon ?
Des déserteurs ont bien franchi la frontière avec le Somaliland.
Le pouvoir mal élu de Djibouti craint les opposants armés.
En complément des informations qui avaient déjà été publiées sur le site de l’ARDHD, des déserteurs de l’Armée djiboutienne sont bien passés au Somaliland avec des armes lourdes.
Faute de mieux,
le régime djiboutien a affirmé qu’il s’agissait d’Al-Shebaab djiboutiens. En réalité, ce sont des anciens soldats qui voulaient préparer une opération de force pour contraindre par la force IOG à partir.
Les soldats somalilandais les ont persuadés de ne rien tenter à partir de leur territoire. Ces soldats sont allés en Éthiopie. Affolé IOG a demandé des explications au nouveau pouvoir d’Hargeisa. Siranyo lui a simplement répondu qu’il n’avait aucune raison d’intervenir dans une affaire strictement djibouto-djiboutienne.
Par précaution, IOG a demande au général Zakaria de déplacer la moitié des soldats campés à Doumeira à la frontière somalilandaise au cas où les soldats « déserteurs » tenteraient un coup de force.
Qui vivra, verra !
La rue grogne et pourtant le régime l’ignore officiellement
La population de Djibouti se plaint de la hausse des prix de premières nécessités. Comme son patron IOG, le ministre des finances Ali Farah Assoweh sait que la rue grogne à nouveau dans la capitale. Et pourtant, ils ne font rien pour soulager les pauvres ménages djiboutiens. Walahi la situation est dangereuse. Les djiboutiens qui sont des gens fondamentalement honnêtes et pacifiques en ont ras-le-bol de ce régime fanfaron.
La librairie couleur locale a fermé ses portes pour cause de tracasserie de la part des services de l’Etat.
Madame Véronique a plié bagage pour rejoindre la France, laissant ainsi beaucoup de djiboutiens orphelins et incapables d’acheter un livre ou un roman qu’ils trouvaient dans ce magasin.
Maintenant même les amis de Djibouti fuient la dictature d’IOG.
A quand une intervention de l ONU, dans ce pays ?
Une police des murs qui rançonnent les djiboutiens.
La brigade de murs de la police nationale provoque des scandales. Le soir venu, les policiers, qui sont chargés du maintien de l’ordre publique dans le centre ville de Djibouti rançonnent les jeunes couples qui se promènent.
Les djiboutiens se demandent si cette police a été engagée pour faire respecter l’ordre public ou pour « décourager » les couples? A la nuit tombée les policiers exigent des bakchichs aux pauvres qui mendient.
Une police des moeurs qui violent les jeunes filles dans ses locaux.
Beacuoup plus grave, dernièrement trois jeunes filles djiboutiennes ont été violées au commissariat central de Djibouti par ces mêmes policiers.
Les policiers se défendent en affirmant que ces filles ont été arrêtées à la sortie d’un bar et qu’elles étaient ivres mortes… ! Une des filles est tombée enceinte d’un policier « ivre » de Khat.
La famille de la jeune fille a demandé réparation mais le policier est couvert par son patron le lieutenant-colonel Omar Hassan Matan. Le Cadi de la charia centrale a demande a ce que ce policier soit arrêté.
La question est sur le bureau du patron de la police nationale, le colonel Abdillahi Abdi Farah. Quelle décision prendra-t-il ?
Il est temps de remettre de l’ordre dans cette brigade, qui est devenue la poubelle de la police nationale.
Voila ou cela conduit lorsque l’on réduit les rémunérations des fonctionnaires en charge de l’ordre public ! N’est ce pas IOG ?
Sergent-chef Ariko
votre camarade de lutte
Londres
(*) Pharaon est le nouveau sobriquet qu’utilise les Djiboutiens pour désigner IOG avec dérision.