26/10/10 (B575) Le Sergent Ariko, Président de l’Association Kifaya méne l’enquête sur l’assassinat du Juge Borrel et il se propose de démonter le scénario opportunément proposé par F. Gillery pour disculper IOG et son régime.

AFFAIRE BORREL :
UN MENSONGE d’ETAT.

Sans surprise, le régime djiboutien a sauté sur l’occasion qui lui était offerte sur un plateau, de privilégier la nouvelle thèse qu’il soutient, depuis que celle du suicide n’est plus plausible : à savoir celle d’une affaire exclusivement franco-française.

Francis Gillery, un journaliste d’investigation, peu connu, dont les reportages jugés parfois « très limite » n’ont pas rencontré de succès particulier, s’est rendu à Djibouti pour proposer à la dictature en place un projet de scénario correspondant à cette nouvelle version officielle.

Le reportage, que la RTD a diffusé après le journal télévisé en français (ce n’est pas un hasard, mais il fallait toucher la communauté française), suggère au moyen d’insinuations parfois sans fondement réel associées à un montage fort habile, la thèse que le régime entend utiliser pour se dédouaner de toute responsabilité.

Mais la population djiboutienne n’est pas dupe.

Les réactions « spontanées » du procureur de la République Djama Dago (dit « grandes oreilles ») ne trompent plus personne depuis longtemps. Mais c’est son aventurisme forcené qui a finalement signé sa perte.

Sur demande de son ministre de la Justice Saïd Barkhat, il a été mis au placard.

Un banal incident de circulation

Djama Dago a manqué de franchise à l’égard de son ministre dans une banale affaire d’accident sur la voie publique à Djibouti.

Après un accident de la ciruclation qui a plongé une dame âgée dans le coma puis causé son décès, le procureur a pourtant donné l’ordre à la gendarmerie nationale de relâcher le chauffard parce qu’il est issu de son clan, privilégiant le règlement des conséquences selon les coutumes tribales.

Ce qui énerve l’entourage de la victime qui contacte le ministre. Celui-ci demande à la gendarmerie d’arrêter de nouveau le chauffard en contradiction avec les ordres du procureur Djama Dago.

Le chauffard est arrêté de nouveau. Djama débarque dans le bureau de son ministre. Ils se querellent. Des insultes volent ! Djama sort en claquant la porte de son ministre outragé.

Sans attendre, Saïd Barkhat attrape le téléphone et il demande à parler au dictateur Guelleh, qu’il obtient rapidement. Il lui explique la situation et c’est Ismaïl Omar qui confirme l’ordre d’arrêter le chauffard et de le jeter en prison, sans n’être entendu par le moindre juge.

Puis il intime l’ordre à Djama Dago de se retirer de l’affaire et plus …

En fait Djama est relégué comme « bras cassé » pour un moment.

Pour sauver son ami et complice de toujours, Hassan Saïd intervient auprès du président dictateur.

Officiellement Djama prend quelques jours de congés et ne se présente plus à son bureau fantôme, ce bureau d’où il prétend commander une justice à deux vitesses : celle des puissants qui ont toujours raison et celles des humbles qui ont toujours tort, victimes ou coupables.

La justice est morte

Djibouti est devenue un Etat sans Etat. On ne peut plus rien y faire sans distribuer des bakchichs ou « pots de vin » en Français. Les Djiboutiens assistent à la transformation de la Justice en un instrument tribal et féodal.

Ils en ont assez de cette justice qui réprimande les petits et qui protège les grands.

Le Procureur est mis sur la sellette par le dictateur. Ce dernier n’a toujours pas digéré le fait qu’il puisse se faire piéger dans un hôtel de Bruxelles par le jeune Lieutenant Mohamed Saleh Alhoumekani ex-membre de la garde présidentielle sous les ordres du capitaine Ali Iftin, qu’il essayait de suborner.

Le procureur a perdu le moral. Il attendait une occasion de se refaire une santé dans les milieux dirigeants.

L’occasion de faire oublier les casseroles qu’il traine derrière lui est venue quand ce journaliste est arrivé à Djibouti…

Revenons au documentaire.

Le journaliste est allé interviewé certains acteurs soigneusement sélectionnés, en accord avec les plus hautes autorités, pour conforter la thèse d’un scandale franco-français.

Dans ces odieuses mises en scène, on comprend que même des anciens gendarmes mentent, ou au minimum, que leurs propos ont été soigneusement extraits pour servir le scénario.

Le journaliste a interviewé le P’tit Zak, qui fait office de chef de corps de la gendarmerie par intérim et que l’on retrouve dans toutes les affaires louches du régime.

Voyons ! Si Borrel était suivi et menacé par cette mafia française qui séjourne à Djibouti, quelle nécessité y aurait-il eu de pourchasser deux ex-officiers de la garde présidentielle, au point de bannir tous les membres de la famille de l’un d’entre eux ?

Pour qui roule cette mafia française à Djibouti ?

Pour quelles raisons, les mandats d’arrêts qui avaient été lancés par Djibouti contre des Français soupçonnés de pédophilie (par exemple contre l’ancien chef de la section catholique d’Ali Sabieh, un ancien conseiller de la Présidence et des officiers des FFDJ), ont été ensuite abandonnés subitement.

Si les faits étaient bien connus, comment se fait-il que l’on ait couvert pendant tant d’années des crimes commis sur des enfants ?

A Djibouti rien, on ne peut rien faire sans qu’IOG soit immédiatement informé.

Comment aurait-il été possible que le Juge Borrel enquête sur ses amis et compatriotes, au risque de faire éclater des affaires de pédophilie, en territoire étranger, alors que ces affaires étaient étouffées depuis de nombreuses années au plus haut niveau de l’Etat ?

Le juge Borrel a-t-il demandé à son ministre de l’époque Moumin Bahdon Farah l’autorisation d’enquêter sur IOG, dans le cadre de l’attentat du Café de Paris ?

IOG couvre des trafics criminels contre royalties

Les français qui ont des intérêts à Djibouti pouvaient compter sur IOG qui, en cas de besoin, faisait annuler les recherches contre eux …

Que font exactement les Maril, les Romani, les Alain Martinet, etc. etc., tout ce beau monde qui s’est établi depuis des générations à Djibouti et dont les activités ne se limitent pas à la partie visible : commerce, avocat ?

Personne ne le sait.

Il serait trop dangereux de se livrer à des investigations approfondies.

Ces gens traitent aussi des affaires plus discrètes avec Ismail Omar Guelleh. Exemple : des trafics d’ivoire, de la contrebandes de cigarettes et de drogues dures (celles qui sont transformées au port), de la gestion de déchets toxiques qui sont déversés dans les eaux somaliennes et aussi de la vente d’uranium. Tout porte à croire qu’il aurait été demande à Bernard Borrel d’en vendre.

Autant de trafics dans lesquels ces Français sont impliqués.

C’est cela la mafia qui règne a Djibouti. Si c’est elle qui a fait assassiner Borrel, que l’on ne vienne surtout pas nous dire qu’IOG ne savait rien !

Un Docteur assassiné par des membres des services secrets yéménites

N’oublions pas non plus les trafics d’organes. Un jeune docteur djiboutien, qui avait fini ses études brillamment au Mali, les a découverts. Il a payé de sa vie un soir du ramadan alors qu’il était en compagnie de sa femme sur la route de Venise en 2005 (lien avec l’article). Tué par des arabes qui étaient tous membres des services secrets yéménites, comme l’avait confirmé son épouse.

Et pourtant ! Ceux qui dormaient à proximité le soir du crime et qui ont donné l’alerte, ont été finalement été accusés a tort d’avoir tué le docteur djiboutien et ils ont été écroués a Gabode.

Pour dénoncer cette incarcération arbitraire et non fondée, deux hommes avaient annoncé leur intention de s’exprimer sur cette affaire. Ils ont été descendus dans la prison de Gabode, que commande actuellement l’ancien tortionnaire Ali Aden Bouraleh dit Ali Hore, de la section de recherche et de documentation de la gendarmerie nationale : la redoutable SRD.

Si Borrel avait mis fin a ses jours comme le prétendait à l’origine, le régime, les hauts grades français qui étaient en poste à Djibouti et les premiers juges en charge de l’enquête, comment se fait-il que le régime djiboutien ait persécuté les membres des familles d’Alhoumekani et d’Iftin.

S’il n’y a rien de concret, pourquoi les avoir harcelés ?

Sauf … que le régime sait très bien que ces deux hommes n’ont pas menti.

En fait c’est surtout la peau d’Ali Iftin que le régime veut ! Alhoumekani n’a été affecté à l’escadron qu’en 1993 …

Nul doute que c’est IOG qui couvre le réseau avec ses ex et nouveaux amis français.

Libérés par IOG et remis en prison par Gouled

L’ex-Ambassadeur de France à Djibouti, Jean-Marie Momal qui avait pris ses fonctions le 12 septembre 1994 a été accueilli par le juge Borrel à sa descente d’avion. Le juge l’a informé personnellement du fait que les deux assassins impliqués dans l’attentat du Café de Paris (commis le 19 septembre 1990) venaient d’être libérés sur instruction du ministre de la justice Moumin Bahdon Farah.

Dès le lendemain, le nouveau ambassadeur Momal s’est entretenu avec le président Hassan Gouled et il a informé de la libération des deux assassins.

Hassan Gouled qui n’était au courant de rien, s’est énervé et il a ordonné à la gendarmerie d’arrêter de nouveaux Awaleh Guelleh Assoweh et Mohamed Hassan Farah.

Ils ont été immédiatement remis à Gabode.

Moumin Bahdon, compromis dans un complot imaginé par IOG, doit se soumettre

Apprenant cela, IOG a piqué une grosse colère et il a demandé à Moumin Bahdon les raisons de cette réincarcération. Il a reçu une réponse cinglante à la hauteur de sa question !

« C’est ton oncle Hassan Gouled qui les a remis en prison, pas moi ! » lui a rétorqué Moumin Bahdon aujourd’hui disparu dans des conditions que certains estiment mystérieuses.

Grâce aux complots, montés de toutes pièces par Hachi Abdillahi Orah, l’homme politique d’IOG, Moumin rejoindra plus tard les assassins à Gabode.

Hachi voulait se venger de Moumin qui l’avait fait incarcérer quand il était aux affaires étrangères.

Borrel était reconnu de tous, en particulier de ses anciens amis de la magistrature, comme un homme sérieux et un homme de principe que l’on ne peut pas corrompre.

Est-ce la raison pour laquelle la mafia alliée incontournable du pouvoir djiboutien aurait eu peur de lui ?

Ces hommes, européens et djiboutiens, alliés par des intérêts communs dans des trafics illégaux, avaient compris qu’on ne pourrait pas corrompre le Juge Borel, contraierement aux autres petits appelés ou coopérants français, qui faisaient surtout la fête à Djibouti comme jamais ils n’auraient pu le faire ailleurs.

Au final, cette histoire de pédophilie a donné au régime d’Ismail Omar le mobile qui lui manquait, puisque que toutes les autres pistes n’avaient pas abouti.

En faisant cela, IOG savait qu’il allait balancer bon nombre de ses amis et complices qui étaient tous des pédophiles. Borrel connaissait les faits. Par exemple, de hauts dignitaires français ramassaient des enfants dans la rue à Djibouti en leur promettant de leur donner à manger .. sauf qu’une fois montés dans la voiture, ils commençaient à prendre conscience de la galère qui les attendait.

Bernard Borrel, incorruptible ne cède pas aux chantages


On peut supposer que les coupables ont voulu compromettre Borrel dans leurs sales affaires pour le neutraliser. Mais Borrel a refusé leur chantage.

Ce sont ces enfants, dont nous présentons une photo qui mendient dans les rues de Djibouti, que la mafia française continuent à pervertir et à utiliser sous l’œil protecteur d’IOG. L’église française de Djibouti a aussi une responsabilité dans les mensonges et la non-dénonciation de crimes.

Des enfants ont été peut-être été proposés à Borrel mais il n’y a aucun doute car il aurait refusé catégoriquement, contrairement aux allusions perfides dans le reportage …

Quand il était magistrat en France, le moindre mal fait à un enfant le mettait mal à l’aise et il diligentait les enquêtes pour arrêter les violeurs.

Comment aurait-il pu avoir changé en quelques mois. Parce qu’à Djibouti, les victimes étaient de race africaine et non européenne. C’est grotesque !

Cette mafia verse des milliards de FDj à IOG pour qu’il couvre leurs commerces illicites.

Quand on entend Mercier cet ex-militaire prétendre comme une possibilité, que Borrel aurait pu être piégé par cette mafia dans la maison du Héron, c’est de la désinformation ou tout au moins des allégations dénuées de tout fondement

Pourquoi ? Tout simplement que Borrel conduisait une enquête sur les agissements d’IOG et que cela a même été reconnu par Moumin Bahdon Farah ex-ministre de la justice. Nous savions qu’après sa sortie de prison en juin 1997 en compagnie du vieux Gabayio, Moumin Bahdonavait menacé IOG de déballer sur la voie publique tout ce qu’il savait sur l’assassinat de Bernard Borrel.

IOG n’en revenait pas !

Sachant que Moumin n’avait plus rien à perdre, il a préféré négocier avec lui.

Il a été élu député au nom de son parti bidon (c’est IOG qui l’a inventé) : le PSD. Moumin était surveillé matin et soir par le SDS djiboutien. En échange de sa tranquillité, Moumin recevait les juges envoyés par Paris et il leur servait des salades sur la mort de Borrel.

De toutes les façons, Moumin savait qu’au cas où il ne jouerait pas franc jeu avec IOG, Alain Romani avait les moyens de le faire taire à jamais à l’exemple de ceux qui ont été retrouvés le matin par des pêcheurs, à proximité de la résidence du premier ministre, le corps criblé de balles.

Il faut noter que jamais aucune enquête n’a été diligentée par la gendarmerie nationale ni par la brigade criminelle de la police nationale. Moumin avait compris le danger et il savait que le moindre faux pas lui aurait coûté la vie.

Aden Robleh impliqué dans une affaire qui ne le concernait pas

Pour faire pression sur les opposants, IOG utilisa cette affaire contre Aden Robleh Awaleh qui était étranger aux faits. En 2001, Aden Robleh a été convoqué par le parquet de Djibouti dans le cadre de l’instruction sur l’attentat du Café de Paris.

Aden Robleh s’est défendu en prouvant qu’il n’était même pas au pays au moment des faits.

Iftin propose le nom des meurtriers possibles

Depuis la Belgique où il est réfugié, Iftin a dévoilé les noms des possibles assassins de Borrel sur leur site « gouvernement en exil ». L’information avait été reprise sous une forme plus humoristique par le site de l’ARDHD (Lien avec l’article)

Selon lui, il pourrait s’agir

– du sergent-chef Meraneh, garde du corps d’Hassan Gouled et d’IOG. Il a été brutalement mis à la retraite en 2003. Il avait travaillé avec nous au palais. Après il s’est plongé dans la réligion, comme son ami l’adjudant chef Hadji Yonis Arreh. Ils sont devenus « Gourous »

– du caporal chef d’origine arabe qui est aujourd’hui l’adjoint du commandant de la Brigade de la gendarmerie de Cheik Moussa à Balbala. Il a été imposé dans nos effectifs par le colonel « fou malade » Mahdi Cheik Moussa. Il habite Ambouli. Il avait aussi été très impliqué dans la répression lancée contre les membres de la tribu de sa mère : les Gadaboursi et surtout dans les tortures qui commises dans la villa Christophe en 1990 contre des innocents accusés à tort d’avoir déposer la bombe devant le Café de Paris : la fameuse piste Gadaboursi. Il obéissait le capitaine Yonis Hoch, commandant de la compagnie de la gendarmerie nationale.

– Le sous lieutenant Aden Abdi Saad qui était le garde du corps d’IOG. Aux dernières nouvelles, il aurait été évincé de son poste à la suite d’une altercation avec Mohamed Djama. Il aurait été affecté au camp Omar Aline de la garde républicaine, section escadron d’appuis. Il conduit les voitures de la garde républicaine.

– Et enfin le capitaine Awaleh Ali Houffaneh. Comme Mohamed Djama, il était un membre de la brigade spéciale de la police nationale sous le commandement de Yacin Yabeh. C’est lui qui a introduit dans la police nationale le colonel « berger » lorsqu’il est arrivé d’Éthiopie. « Il est sorti de la brousse éthiopienne en 1984. Garde du corps de IOG jusqu’au 2002, il a été ensuite affecté à la sécurité de la dame de fer Kadra Haid. En 2006, il fait un faux pas en introduisant Seke Toureh, neveu d’Hassan Gouled dans la résidence d’Haramous. Sur ordre de Kadra, il a été placé aux arrêts de rigueur.
Placardisé par l’homme qu’il avait aidé à entrer sur la scène djiboutienne, on le voyait en ville, errant avec ses galons. Il a commencé à vendre l’eau de Djibouti « il jano » aux commerçants tout en conservant son grade de capitaine de la garde républicaine. Cette activité peu conforme au statut d’officier, lui a valu plusieurs échanges très vifs avec Mohamed Djama. Il a été envoyé en Cote d’Ivoire, comme casque bleu, histoire de le faire disparaitre de la scène nationale.

Je ne peux pas confirmer que ces agents aient pu être impliqués de prés ou de loin dans l’assassinat.

Mais je poursuis mon enquête.

Pour l’instant, il me manque une pièce déterminante pour reconstituer le puzzle : pourquoi ? Ou pour qui ? Nous ignorons encore le montage de ce schéma criminel.

Reste à découvrir les mobiles et à identifier le donneur d’ordre.

Les services du renseignement français pourraient fournir des informations précieuses

Sur ce point, les services de renseignement français pourraient certainement nous fournir des informations cruciales.

Le 17 septembre 2004, dans un courrier adressé à la Ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, la juge d’instruction l’avertit que des soupçons pèsent sur l’entourage du président de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh.

Faute d’avoir pu consulter la totalité des notes de la DGSE afférentes à l’affaire Borrel (Secret défense), la magistrate convoque Régis Ollivier, chef d’antenne du « service » à Djibouti en 1995.

Le 23 juin 2004, c’est Henri Fontana, autre fonctionnaire de la DGSE, qui enquête sur des réseaux de corruption internationaux. Il consent à éclairer davantage l’instruction. Il cite une source de son service qui lui « a donné des détails sur la légende construite autour de la mort de Bernard Borrel pour dissimuler l’assassinat et également pour que sa mort serve d’exemple ».

L’agent de renseignement estime que le juge Borrel « aurait été assassiné en raison d’informations compromettantes qu’il aurait recueillies dans le cadre de ses activités professionnelles à Djibouti ».

Un autre agent partage cette analyse : Daniel Tonnot. Au moment du drame, à Djibouti, il est le numéro deux de l’unité locale de la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD). Selon lui : « Les commanditaires du « suicide » étaient certainement des gens haut placés au gouvernement de Djibouti (. . .). Ismaël Omar Guelleh était mêlé dans toutes les grandes affaires, celle de (l’attentat) du Café de Paris, trafic d’armes, d’argent (. . .)

Certainement que M. Borrel en savait trop sur ces affaires. Bernard Borrel faisait-il peur à la mafia française et à ses alliés djiboutiens ?

Qui Borrel devait-il rencontrer à Paris pour parler de cette affaire ?

La suite sera pour bientôt.

Sergent chef Ariko
Londres