22/02/11 (B592-B) Courrier des lecteurs Silence total du côté des enseignants à propos de ce qui se passe à Djibouti. S’agit-il d’un répit avant la tempête ?
N’empêche que leur situation se dégrade de plus en plus vite à Djibouti.
1-De mémoire d’enseignants, jamais le paiement des heures supplémentaires n’avait pris un tel retard puisque les mois d’avril et de mai 2010 n’ont pas encore été débloqué, sans parler des 6 mois écoulés de cette année scolaire 2010-2011. Ces heures sont obligatoires dans l’emploi du temps, que les enseignants le veuillent ou non : elles devraient donc être payées avec régularité.
2-Le changement de cadre est délibérément suspendu et ceux qui font des études en parallèle sont priés de les arrêter purement et simplement.
3- les enseignants de Français du college du lycée ont un très grand problème qui a un nom : Fatouma Abdoulkader, inspectrice du département des lettres de l’éducation nationale.
Une dame quasiment "morte professionnellement" puisqu’elle est dépassée par ses problèmes d’ordre privé. Du coup, les enseignants stagiaires s’entassent par centaines et il n’est pas étonnant de voir 6 ou 7 stagiaires en attente d’examen de titularisation.
Pire encore : ceux, qui ont eu la chance de passer leur examen et qui ont réussi, ne profitent pas des avantages puisque Madame a tout bonnement oublié ou ne veut pas envoyer les procès-verbaux attestant de leur réussite.
4- Appartenant à la classe moyenne en voie de disparition de notre pays, les enseignants sont majoritaires parmi les demandeurs de logements dans le projet Hodane 2 et de ce côté ils n’attendent pas grand chose puisque la pire des spéculations est en cours (banque, hausse délibérée des prix fixés au début du contrat, demande de pot de vin et magouille au sein de la SID).
IOG se prépare à passer en force en avril 2011, mais les enseignants l’attendent de pied ferme.