03/05/11 (B602) Radio-Trottoir Le 3ème mandat décrète l’obscurité à Djibouti Les Travailleurs décrètent le 1er mai : journée ville morte.
Alors que dans le monde entier, les yravailleurs ont célébré, chacun à leur manière, la fête du 1er mai, à Djibouti, il n’y a même pas eu le moindre rassemblement.
Le centre de la capitale était totalement désert et même la circulation des véhicules était pratiquement nulle.
On avait l’impression qu’une bombe atomique avait vidé Djibouti-ville de sa population.
La veille du 1er mai, les téléspectateurs ont eu droit aux discours des dirigeants du Syndicat-maison prononcé dans un lieu tenu secret. Les éloges du couple présidentielle ont été débités en face d’un parterre de
soldats en civil. Les seuls rescapés travailleurs n’ont pas fait le poids.
Depuis le 8 avril 2011, le « candidat sans électeurs » a décrété des coupures d’électricité généralisées.
Eh oui il faut mettre en application le principe du «rien ne sera comme avant à
Djibouti, en multipliant sérieusement les coupures d’électricité pour que l’on voit la différence avec le 2ème règne.
A part Haramous et le camp de la Garde présidentielle, toute la capitale a été plongée dans l’obscurité tous les soirs, sans électricité, et toute la journée dans le calm absolu par manque d’énergie combattive.
Pourtant, avant la mascarade électorale, des rumeurs affirmaient que certaines chancelleries
murmuraient à mots couverts que le prix du KW/ heure allait diminuer de 46%.
Maintenant on commence à comprendre.
Oui les factures d’électricité vont effectivement diminué sérieusement.
Puisqu’il n’y aura plus de livraison de courant ! Les rares
travailleurs djiboutiens qui ont pu se payer un climatiseur, auront beaucoup moins à payer, même en plein été. L’objectif de baisse de 46% sera au rendez-vous.
Il paraît que Libyan Oil qui avait acheté en sous main Mobil Oil n’arrive plus à ravitailler en carburant l’EDD.
Les pauvres cheminots, les dockers et les « matrones » proches du régime, ont décidé de ne plus sortir de leur taudis, pour manifester leur désapprobation face aux huit mois d’arriérés de salaires non payés.
A ce rythme et pour cause de baisse des recettes, les employés de l’EDD ne commenceront à encaisser des arriérés de salaires qu’après le 27 juin ….
Ensuite, ce sera au tour des Télécommunications.
« La faillite des finances de l’Etat serait imminente », déclarerait à qui veut bien entendre, le Ministre des Finances.
Les syndicats libres se sont terrés chez eux, sans aucune intervention, ni déclaration.
Les Travailleurs Djiboutiens ont-ils peur de ce fou ?
Par un cheminot
obligé de faire circuler le train une fois tous les deux jours.
On a l’impression que le train ne va pas loin,
mais au moins « on entend siffler le train », ce qui fait rire !