03/06/11 (B607) Point de vue (Lecteur) Le Vrai Africain Contre la dictature sanguinaire d’IOG

I ) La République en Uniforme

Un domaine, le seul domaine qu’IOG couve telle une mère et qu’il s’emploie à écarter de la gestion, tous ses collaborateurs civils, c’est sans énigme, la sécurité. L’ancien chef de sécurité y règne en maître absolu et il y officie, comme du temps passé où il était encore chef de cabinet du président Hassan Gouled Aptidon. Il travaille directement avec les responsables des forces armées, de la garde républicaine, de la gendarmerie, de la SDS et de la police. Les autorités civiles qu’il a nommé à la tête de ce secteur chôment et broient du noir.

Le principe de la subordination des chefs militaires aux autorités civiles, il n’en a cure. Les responsables de ce corps en uniformes, des parvenus de bas étage, sont contents de traiter sous l’effet de disgrâces de leurs géniteurs.

Déformation professionnelle ou excès de plaire à ces hommes en uniforme ?

Peu importe la raison, mais les conséquences sont désastreuses pour le pays.

– Les patrons de ces corps en uniformes sont les nouveaux riches qui affichent dans ce pays pauvre des signes révoltants que jamais les plus grands propriétaires ( Ibrahim Abdi Kahin, Djama Djilal etc…) ne se sont jamais permis. En moins de quelques années à la tête de la garde républicaine, ces farbrications de Yacin Yabeh veulent rattraper Fathi en construisant chacun une douzaine de villas duplex. Les finances ne leurs résistent pas et ils ont en permanence des liquidités énormes qu’ils utilisent aussi parfois pour assouvir des penchants pervers …

– L’absence d’une politique cohérente dans ce secteur avec la multiplication des corps nouveaux indépendants les uns par rapport aux autre mais œuvrant pour les mêmes objectifs. A côté des forces armées, de la gendarmerie et de la police, il a été crée la garde républicaine, la force antiterroriste qui dépend du directeur de la sécurité, les garde-côtes du ministre de transport et enfin les gardiens des prisons du ministre de la justice. Trop de corps avec des membres trop bien payés comparés à la moyenne des fonctionnaires qui font tourner l’administration. Ils pèsent lourdement sur le budget.

Cette prolifération des corps qui concourent pour le même objectif mais avec des commandements différents qui se haïssent les uns et les autres, risque de créer l’effet contraire de la sécurité, c’est-à-dire l’insécurité.

Il est temps de siffler la fin de la république en uniforme pour le triomphe d’un ordre républicain débarrassé de cette multitude de petits seigneurs.

II) Œuvre incomplet : « Qabiyo » en somali

Après un peu moins de deux semaines après la création du premiers gouvernement du 3ème mandat d’IOG , la majorité silencieuse livre ses remarques aux internautes. Ces commentaires de boulevards, avenues, rues, ruelles et mabraze djiboutiens.

L’idée dominant est la déception. L’œuvre d’IOG laisse un arrière goût de travail mal accompli et qui mérite indiscutablement des corrections pour les mettre en harmonie avec les ambitions affichées. Les raisons invoquées sont les suivantes :

L’opinion nationale lui décerne la palme du licenciement pour son score le plus élevé de notre histoire des remaniements ministériels djiboutiens.

IOG a imité le 1er ministre éthiopien Meles Zenawi qui s’est débarrassé de tous les grands ténors politiques qui pouvaient lui faire de l’ombre et après avoir chassé ou humilié les grands leaders de l’opposition dans sa construction monarchique. L’opinion prête à IOG les mêmes intentions et elle redoute le début d’une régence.

Les djiboutiens et les djiboutiennes ne croient pas à sa promesse « d’ultime mandat » car il en a tout donné pour revenir à la façon “Ali Abdallah Saleh“.

Pour preuve, l’opinion note que cette équipe que certains l’appelle “SNA“ ou “TIJI“ pour illustrer ironiquement le manque d’expérience n’est pas suffisamment outillée pour relever les défis que la nation doit relever pour réussir. IOG n’a pas gagné la qualité gouvernementale exigée par les circonstances mais il a réussi son pari de réunion des personnes dociles facilement malléables pour contribuer la construction de son royaume personnel et sans partage.

Le peuple accorde peu de crédit à ce gouvernant, qui a maintenu deux ministres (justice/Ali Adnan et emploi/Ali Hassan Bahdon) accusés respectivement par la cour des comptes et l’inspection de l’Etat de détournement de 1 milliard de Fdj, c’est à dire 2 milliards au total. Ils sont accusés par la cour des comptes et l’inspection, je répète, de détournement de deniers publics qui leur ont permis la construction d’une douzaine de villas pour Ali Farah Assoweh et de satisfaire des besoins domestiques pour Ali Hassan Bahdon.

L’opinion est convaincue que cette décision éloigne IOG de ses prétendus exigences de probité, d’intégrité, de transparence et d’éthique qu’il a affirmé du bout des lèvres pour endormir et tromper ces naïfs djiboutiens qui se contentent de très peu. Pire encore, IOG a placé ces deux membres protégés de la puissante dernière dame, à la tête de deux grandes réformes qu’il avait annoncées (justice et réformes administratives).

Deux personnalités pleines de souillures et n’inspirant aucune crédibilité auprès des corps concernés pour mener honteusement sur l’autel des “Massaleha al beyt “ comme disent les arabes ou le salut du ménage en langue de Molière.

Les entrants ont été aussi enquêtés. Beaucoup d’entres eux gravitent autour de la fille, conseillère de son papa président et d’autres on été aperçus dans ces réunions “fumées“ des associations dont la puissante UNFD. La députée, parente d’IOG, Mme Degmo Mohamed Issack en détient les secrets.

D’aucun n’a réalisé un travail d’envergure national dans leurs domaines respectifs permettant de parier sur leur qualité d’homme. Mais l’ennui ce que cinq d’autres eux ont laissé de sales dossiers chez leurs anciens employeurs. A croire que défaillance et docilité font bon ménage et c’est bien la maxime qui aurait guidé les choix d’IOG.

Le ministre de l’Etat, ministre des finances a été licencié du port pour détournement des marchandises saisies par le PAID et destinées à la vente aux enchères. Il est associé à la société “Mega Bureau“ avec la dernière dame.

Parmi les 3 ministres diplômés en histoire, deux d’entres eux sont passés à l’éducation où ils n’ont laissé que de très mauvais souvenirs. Le troisième qui détient la santé, lui purgeait une mise à l’écart de ses fonctions administratives pour détournement d’un fond d’étude allouée à la CNSS par la banque mondiale (Est-ce la manière à IOG de redonner de la confiance aux bailleurs de fonds, en tout cas un homme prévenu en vaut deux ?).

Le jeune secrétaire d’Etat aux sports ne s’entendait pas avec la ministre de tutelle de l’époque qui éprouvait des difficultés à dompter les ardeurs non coordonnées du cubain.

Et enfin, pour ne pas oublier les malheureux partants tombés sous les balles orientées de djib24, ils peuvent se reposer en paix car ils bénéficient de la sympathie accordée aux perdants et ils sont jugés comme des hommes et des femmes qui ont apporté à IOG leurs technicités et leurs habilités politiques pour faire durer son régime ( Bien sûr cela dépend , vos amis vous traitent en amis fidèles à IOG pour la construction du pays et vos adversaires vous étiquettent en amis du diable ayant contribué à la montée de ce montre d’IOG et lâchés après usage mais dans les deux camps, la pitié est palpable).