27/07/2011 (B614) Courrier des lecteurs. Les mots me manquent pour exprimer ma colère et ma rage contre ce Waraba !

Ce warabey qui dément, comme avait démenti auparavant Mohamed Abdillahi, secrétaire de la présidence, dans la lettre qu’il avait envoyée à La Lettre de l’OCEAN INDIEN(LOI). Le peuple sait exactement toutes les exactions et tous les crimes que l’un et l’autre ont commis. Le peuple sait que les écoutes téléphoniques illégales violent le droit inaliénable du secret des conversations et le droit au respect de la vie privée.

Savez-vous que l’on a arrêté certains de nos camarades, uniquement parce qu’ils s’étaient donnés rendez-vous par téléphone ?

Qui pourrait croire qu’il n’y a pas d’écoutes dans notre pays ?

Pire ! Par exemple : un agent pénitencier a été arrêté en plein exercice de ses fonctions par le SDS uniquement pour avoir rendu service en téléphonant à la famille de l’un de nos détenus politiques incarcéré arbitrairement sans motif ni aucune charge !

C’est avec un mépris et une férocité inqualifiable que les forces sous les ordres de ce Waraba (Yacin Elmi Bouh, qui était encore ministre de l’intérieure) ont arrêté les gens dans leurs maisons et les ont jeté dans la sinistre prison de Gabode sans mandat d’arrêt ni mandat d’amener.

Quelle honte !

Que YEB s’explique avec sincérité au lieu de nous mentir en envoyant des démentis stupides qui le décrédibilisent à jamais. Combien a-t-il fait arrêter de participants lors de la grande manifestation du 18 février et dans les semaines qui ont suivi ?

J’ai recensé 122 personnes qui ont été arrêtées et harcelées chez eux, dans leur propre pays, dans leur propre maison, sous les yeux de leurs familles.

Les écoutes téléphoniques quasi permanentes, dont il voudrait nier l’existence sont une humiliation insupportable pour la population et pour les jeunes.

Je comprend et j’accepte que l’ARDHD ait été tenu de publier son démenti, puisque l’ARDHD, à juste titre, respecte la Loi.

Mais maintenant ce sera à lui, le Waraba Yacin Elmi Bouh de nous répondre.

Pour quelles raisons les sites internet sont-ils censurés à Djibouti ? Il devra le dire aussi !

Non seulement le site de l’ARDHD, mais aussi celui de la LDDH, du MRD, du GED, d’Uguta et d’autres sites qui représentent une source d’information importante pour le peuple ne sont-ils pas accessibles pour ceux qui vivent au pays ?

Tandis que des sites comme Djibouti24, que je considère comme un site de bandits (même si cela n’engage que ma personne) sont-ils autorisés à nous servir la désinformation cuisinée par le SDS.

Et le Waraba se permet de répondre sur un site qu’il a lui-même contribué à censurer : c’est le comble, ne trouvez-vous pas !!!!

Un mail est insuffisant pour exprimer la colère que nous ressentons tous, ici, au pays et pour décrire les multiples violations de nos droits légitimes et inaliénables.

Yacin et Mohamed nous ont montré leur véritable vision et les instruments de répression sur lesquels ils s’appuient pour nous asservir.

Je résumerai en leur disant que leurs heures sont comptées et qu’ils ont atteint le point de non-retour en termes de décadence. Leur cercle mafieux est devenu un haut lieu du banditisme et du gangstérisme, parmi les plus extrêmes au monde.

Nul doute que vous le paierez au prix fort, cher Walahi et que vous rendrez des comptes devant le peuple demain ou après demain, In Shallah.

J’espère que mon message sera diffusé, en réponse à Yacin Elmi Bouh et que la vérité et l’exactitude de l’information serviront, avant tout, l’intérêt général, l’information. Nos concitoyens doivent connaître la vérité et il serait absurde et improductif de vouloir les maintenir dans l’ignorance et dans la partialité des informations officielles, qui sont les seules autorisées pour le moment dans notre pays placé sous le joug de la dictature.

Heureusement, que nous recevons un peu d’oxygène, grâce à nos frères et à nos amis qui envoient de l’information depuis l’étranger.

Cordialement à toutes mes soeurs et frères
et à l’équipe de l’ARDHD