09/09/2011 (B620) Les chroniques du Sergent Ariko : la maladie frappe la dictature en plein coeur ….
Selon des informations de sources crédibles, la première dame aurait pu avoir été évacuée sur Paris, en raison de ce qui pourrait être qualifié de grave affection. Selon les mêmes sources, elle pourrait y avoit été immédiatement hospitalisée.
Le colonel Mohamed Djama Doualeh aurait été pris d’un malaise sérieux à la porte de La Mecque et il aurait été évacué aussitôt vers un hôpital allemand à Bonn..
Tout djibouti est sous le choc.
Nul ne peut pas se réjouir de la maladie d’autrui, mais quand même, les Djiboutiens se sentent déjà un peu plus libres quand ces deux-là sont loins du pays. Ils leur ont fait tant de mal et ils sont la cause de tant d’injustices et de malheurs. Certains n’hésitent pas à y voir la main de Dieu : le jugement d’Allah.
Chaque Djiboutien ne peut s’empêcher de penser que si IOG avait développé le secteur de la santé au lieu de le détruire, il ne serait pas contraint d’envoyer sa femme en France pour y recevoir des soins appropriés … Ce qui n’est pas le cas pour ceux qui n’ont pas les ressources financières adaptées et qui doivent se contenter des possibilités médicales locales. L’hôpital djiboutien manque totalement de moyens et ses collaborateurs accumulent les retards de paiement de leurs salaires.
Pourtant les tarifs, ne serait-ce que celui de la prise en charge, dépassent souvent les maigres ressources des populations, qui doivent souvent renoncer à se faire soigner.
Avec sa femme malade en France et le chef de sa garde personnelle aux soins intensifs en Allemagne, IOG doit se sentir désormais bien seul, isolé et très vulnérable …
Avant hier,
il a refusé de recevoir la nouvelle ambassadrice d’Obama.
il a délégué la mission à son ministre des Affaires étrangères Mahamoud Ali Youssouf.
Quand on pense qu’il n’y a pas si longtemps, c’est IOG qui se chargeait personnellement de recevoir les Ambassadeurs des Etats-unis en leur prodiguant de larges sourires ….
Mais aujourd’hui, il n’a plus le moral.
Deux imams ont bien été licenciés
Je confirme que le ministre de la religion a limogé les deux Imams Cheik Souleiman Bechir et Falfalos, sur ordre du dictateur, parce qu’ils l’avaient critiqué dans leurs prêches à la Mosquée de la cité Carton.
IOG n a pas supporté que les réligieux puissent critiquer son régime
La lutte continue
Sergent Chef Ariko
Londres