12/11/2011 (B630) ALERTE ROUGE : HASSAN DARAR HOUFFANEH, ministre djiboutien de l’intérieur, a-t-il déjà programmé la dissolution de la LDDH en violation flagrante de toutes les Lois et conventions ?

_______ Note de l’ARDHD : attention à ne pas aller trop loin !

Ce Ministre de l’intérieur va-t-il, en plus, se livrer au jeu djiboutien habituel en proposant de « cloner » la LDDH ?

Nous lui recommandons d’être extrêmement prudent avant de se lancer sur ce terrain et de prendre des mesure de cet ordre (dissolution de la LDDH et/ou clonage), car les réactions seront rapides et nombreuses à travers le monde et qu’elles auront un effet dévastateur pour l’image du régime du dictateur sanguinaire qui fait la LOI (du milieu ?) à Djibouti.

Prononcer la dissolution administrative de la LDDH, serait une atteinte insupportable aux Droits de l’Homme à Djibouti et aux défenseurs des Droits humains et nous appellerions tous les pays (encore !)donateurs à suspendre définitivement toute aide à ce régime qui bafoue ouvertement les Droits humains.

Sa principale conséquence serait de mettre sous les feux de l’actualité, les dérives du régime d’IOG et ses multiples violations des Droits de l’Homme en donnant des arguments supplémentaires à ceux qui combattent pour un régime démocratique dans le pays, respectueux des libertés individuelles et des droits de l’homme.

Bref, que le ministre Hassan Darar Houffaneh sache qu’il aurait plus à perdre personnellement qu’à gagner. En tout cas, s’il prenait cette mesure indigne, qu’il sache aussi que son nom sera désormais connu et ajouté à la liste de ceux qui devront être poursuivi par les justices pénales internationales, le jour venu.

__________________________ Informations de nos correspondants

Je viens d’apprendre ce vendredi soir, d’après une source bien informée du ministère de l’intérieur, que le ministre veut prononcer la dissolution urgente de la LDDH que Jean-Paul Noël Abdi préside.

Il prétexterait qu’« elle a touche des points sensibles et intouchables », selon les termes qu’aurait utilisés, devant témoin, le directeur « par intérim » de l’administration et de la réglementation hébergée au district de Djibouti en haut du bâtiment.

Pour appuyer mon alarme, il m’a été rapporté, que dans la matinée du mercredi 9 novembre, le conseiller du ministre de l’intérieur et le conseiller du ministre de la justice se seraient rendus conjointement devant le directeur par intérim de la direction de l’administration générale et de la réglementation pour récupérer tous les documents et relatifs a la LDDH (ligue djiboutienne des droits de l’homme) et les statuts.

C’est hier jeudi 10 novembre, qu’ils ont obtenu ces pièces, après « fouilles » et recherches dans les archives :

– les statuts de la LDDH
– les documents administratifs sur les associations légalisées a Djibouti par la direction de l’administration générale et de la réglementation.

Ils préparent un dossier pour le ministre de l’intérieur afin qu’il puisse prononcer en toute illégalité la dissolution de la LDDH et préparer la machine judicaire pour étouffer ensuite le dossier .

Alors prudence et vigilance ! Mais ces bandits nous obligent à les combattre.

Je lance cet appel urgent pour anticiper les prochaines démarches et les mesures à prendre en ce sens pour contrer cette dissolution illégale et pour médiatiser l’affaire dans le monde avec l’aide des amis et partenaires de la LDDH