05/01/2012 (B637) Retrospectives de la visite de Jan-Paul Noël Abdi au Canada.
Un lecteur nous signale que deux vidéos sont disponibles sur Youtube : MM. Housein Andoleh et Warren Creates.
1°) Houssein Andoleh
La première vidéo concerne l’intervention d’Houssein Andoleh, en langue Somali, dont voici la traduction en Français qui nous a été adressée.
Lors du passage de Jean Paul Abdi Noel à Ottawa, Andoleh s’adresse à ses frères et soeurs,
M Andoleh commence par remercier les djiboutiens et djiboutiennes pour l’accueil chaleureux réservé à Jean Paul Noel et leur participation aux efforts de lutte contre les injustices. Ses remerciements s’adressent particulièrement à ceux qui se sont mobilisés lors du soulevement de fevrier en réclamant la libération des prisonniers politiques et celle de Jean Paul Abdi.
Aujourd’hui, (dit Andoleh,) nous aimerons que vous compreniez les raisons de notre lutte. Ce n’est pas pour obtenir des postes. C’est pour ceux qui souffrent de l’injustice, pour les Djiboutiens qui ont faim, qui n’ont ni eau ni électricité.
Ensemble nous allons y parvenir et chacun doit prendre sa part de responsabilité. Toutes les actions et la mobilisation comptent, comme aujourd’hui le combat de Jean Paul Abdi Noel qui est parmi nous……
Le pays et le drapeau appartiennent à tous le Djiboutiens. Ils ne sont pas la propriété privée de Ismaël Omar, la richesses du pays doit bénéficier au peuple. Ismaël a fait son temps, il doit partir.
(Andoleh poursuit). Ismaël Omar Guelleh a récemment lancer un appel à l’aide à la communauté internationale. S’il aime vraiment son peuple, il faut qu’il vende d’abord son villa de 7 Millions d’euros en France acquis frauduleusement…….
Nous avons parmi nous un invité de marque. Je vais lui passer le micro car il vous parlera de la réalité et de ce qui se passe au pays. Il faut reconnaître que c’est notre Mandela.
Savez-vous quels sont les premiers mots qu’il m’a dit dès sa descente de l’avion ? « je suis prêt à retourner en prison ».
Qui est prêt d’aller en prison ici ? Il avait pris part à l’indépendance et voilà qu’il combat encore.
C’est un honneur pour nous de l’accueillir, c’est notre part de la lutte et avant lui, Daher, Mahdi God et Cassim sont venus mais nous devons faire plus pour libérer le pays pris en otage par Ismaël.
Cet homme qui n’a jamais lutté pour l’indépendance. A l’époque, c’était un petit agent d’Ali Aref, je vous le dis même si certains ont peur de le dire tout haut.
Il raconte au peuple qu’il est un héros, c’est faux c’est un anti héros, toujours et encore en service. Libérer notre pays, lutter pour la justice. »
Enfin (Andoleh) livre un message à ceux qui célèbrent la gloire de Guelleh ici. Sont-ils normaux ou fous ? Comment peut-on chanter pour un criminel, un tortionnaire, un homme qui affame et qui vole son peuple ?
2°) Warren Chris, avocat canadien, spécialisé dans les questions d’immigration (En Français)