28/08/2013 (Brève 177) ALERTE ROUGE : Les derniers développements. En dépit d’un arrêt de libération immédiate rendu ce matin par un juge yéménite, Mohamed Alhoumekani a été « cueilli » au tribunal par des hommes d’Interpol qui ont décidé de l’emmener en dépit des protestations de ce même juge.
Ce matin, Mohamed Alhoumekani a de nouveau comparu devant un juge, qui a estimé que les charges présentées par Djibouti, ne justifiaient en aucun cas, ni un maintien en détention, ni surtout une extradition. Estimant qu’il avait passé 112 heures en prison et que les normes internationales ne permettent pas de prolonger une garde à vue au-delà de ce délai, il a prononcé une remise en liberté immédiate.
Alors qu’il allait quitter la salle, libre par jugement, des hommes d’Interpol se sont saisi de lui pour l’emmener en cellule et ce, malgré les vives protestations du juge qui aurait clairement dénoncé l’illégalité d’une telle pratique.
Par ailleurs, nous savons qu’un avion en provenance de Djibouti devrait apporter aujourd’hui ou demain, le nouveau dossier judiciaire, entièrement fabriqué par Djibouti pour convaincre la justice yéménite. Que contiendra le dossier ? Nous n’en avons aucune idée ! Mais ce que l’on peut dire ce soir, c’est qu’il contiendra certainement des accusations accablantes et des témoignages d’opérette.
Guelleh, qui dénonçait autrefois l’amateurisme et qui laissait supposer même un déséquilibre mental d’Alhoumekani, montre ainsi au monde entier, qu’il craint beaucoup son témoignage et qu’il veut à tout prix se débarasser de lui, qui n’a jamais varié dans ses déclarations depuis plus de dix ans.
Est-ce un aveu de culpabilité de la part de Bobard 1er ?