04/09/2013 (Brève 213) Corneille en rage…s’associe au peuple Djiboutien (A la manière de …. Par Roger Picon)

Ô Ismaïl Bobard, Ô désespoir, Ô stupide anarchie,
Djiboutiens n’ont-ils pas tant espéré que pour cette infamie ?
Et ne se sont-ils blanchis à tant et tant œuvrer
Que pour voir en quatorze ans fleurir tant d’insuccès ?

Leurs coeurs qu’avec ardeur firent battre « Djiboutiens »
Brandir drapeau pour en arriver à si peu : à presque rien
Leurs cœurs sont las de vous, des complices et de la grenouille
Blessés, trahis, suicidés ou assassinés, êtres que l’ont dépouille
Les « affaires » se succèdent en votre école de tous les mensonges
Alors que le mal est votre seule raison d’exister et vous ronge

Ô cruel souvenir d’une impossible gloire du temps passé

Œuvre de tant de déboires transformées en falses victoires
Alors que le peuple se meure d’une eau insipide à boire
Nouvelle hiérarchie fatale à leurs espoirs en un monde meilleur
Précipice abyssal, gouffre où vous précipitez les êtres par terreur

Faut-il, par votre faute, voir ce jeune pays crever en vos prisons
Et souffrir sans un mot ou endurer ce dégoût, pour quelles raisons ?
Ismaïl Bobard ! Il est grand temps de devenir entreprenant
Une  grande exigence, un grand projet pour l’avenir des enfants

Président autoproclamé, la fonction n’admet point d’à peu près.
Et les faux pas et crimes nombreux que vous accumulez
Les erreurs, les mensonges que vous portez avec suffisance
Font déborder la coupe d’un peuple pacifique et sa tolérance.
Le moment est venu où la vague peut faire soudainement basculer
Évitant la débâcle du pays, sauvegardant du peuple la paix.
Allez, quittez Haramous, fuyez en voiture sur un âne ou en train
Et laissez, dans dignité et calme, le pouvoir en de meilleures mains.