17/02/2014 (Bréve 360) Halte aux crimes à Djibouti et à leur multiplication ! Alors que l’on évoque une possible « reprise » du dialogue entre le régime tyrannique et l’opposition politique, nous sommes informés d’une multiplication sans précédent des crimes commis par ce régime et d’un mutisme absolu de la communauté internationale, des grandes puissances installées à Djibouti et des organisations internationales présentes sur place, dont le UN-HCR. (ARDHD)

Chaque jour nous parviennent des informations concernant des crimes odieux commis par le régime.

– un nouvel assassinat d’un enfant innocent,
– des victimes torturées
– un officier défenestré (encore un … !)
– des opposants maintenus en prison sans jugement,
– et un réfugié Mohamed Daher Robleh, régulièrement
inscrit auprès du UN-HCR, qui a été reconduit à la frontière somalienne, en violation flagrante des Droits des réfugiés et de la charte de cette organisation, qui pourtant n’a émis, à notre connaissance, aucune protestation officielle.

Hormis le silence des représentations diplomatiques installées sur place, l’attitude du UN-HCR, tant à Djibouti qu’en Ethiopie, est particulièrement discutable. Ses manoeuvres pour ne pas traiter les demandes de réinstallation des réfugiés djiboutiens, son mutisme face à la violation des droits des réfugiés inscrits à Djibouti laissent désormais planer les plus grands doutes sur son indépendance vis à vis du régime sanguinaire d’IOG et sur sa capacité à assumer sa neutralité et l’application du droit international.

Le cas de Mohamed Daher Robleh est exemplaire et nous demandons au UN-HCR de faire toute la lumière sur cette affaire, de rendre publique ses conclusions dans les plus brefs délais et s’il y
a lieu, comme tous les éléments en notre possession le laissent penser, d’organiser son rapatriement à Djibouti.