17/09/2013 (Brève 247) Ne pas laisser retomber le soufflé !
La mobilisation exceptionnelle à Bruxelles, qui est la plus importante manifestation jamais organisée par l’opposition en exil au régime tyrannique, est un signe encourageant.
Elle a permis aussi de prouver que les différentes composantes de l’opposition peuvent s’unir pour obtenir, ce que l’ARDHD a toujours considéré comme un préalable incontournable : le départ de Guelleh et de sa clique.
– Mais ce succès ne doit pas rester sans lendemain :
c’est une victoire dans une bataille, mais ce n’est pas la victoire finale et il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Les différentes composantes de l’opposition sincère et engagée doivent poursuivre ce travail et le faire de préférence en affichant une unité sérieuse et crédible aux yeux des puissances occidentales, dont l’appui sera nécessaire.
Le risque serait que certains, se satisfaisant de ce premier succès, se démobilisent et se rendorment. Il faut poursuivre à tout prix la mobilisation sous différentes formes : communication, manifestation et le faire en coordination avec la population qui est au pays.
– Bien sélectionner les thèmes
Les thèmes porteurs devront être sélectionnés
: citons par exemple : la libération de tous les prisonniers politiques séquestrés à Djibouti et dans d’autres pays, l’avènement de la démocratie et pourquoi pas, imposer une nouvelle consultation sous un contrôle effectif et impartial, le renvoi devant la justice des auteurs de crimes et de torture et surtout les responsables de massacres, comme celui d’Arhiba, pour lequel nous étudions la saisine de la cour internationale compétente, au nom des victimes et de leurs ayants-droits, qui ont souhaité que leurs plaintes soient instruites.
– La réussite et la victoire sont au bout du tunnel.
Aujourd’hui, les composantes de l’opposition ont du travail, beaucoup de travail à faire. On commence à distinguer une lueur au fond de l’enfer que Guelleh, son épouse et leurs obligés ont créé et entretiennent pour asservir la population.
Il n’appartient pas à l’ARDHD de se substituer aux composantes politiques, mais elle leur apporter son appui et ses moyens pour démultiplier la communication.