11/01/2014 (Bréve 349) Décidément les Ambassadeurs de Djibouti en poste à l’étranger, font l’actualité et le scandale !!! Après New York, Bruxelles, Paris, c’est maintenant celui de Suisse, qui alimentent les chroniques judiciaires. (2 articles édifiants, sur le respect des droits des travailleurs par le régime de Guelleh) – Mis à jour le 13/01
Aux USA
Il n’est pas nécessaire de relater les dérives de l’Ambassade de Djibouti auprès des USA et en particulier les nombreux chefs d’accusation dont pourrait s’être rendu coupable le titulaire, en poste depuis des lustres : le célèbre Ollayeh Robleh. A telle enseigne que certaines rumeurs affirmaient, à une époque, que les USA aurait préféré la nomination d’un autre représentant pour mettre un terme aux dérives de celui-ci. Mais Guelleh a tenu bon … (pour le moment ?)
En Belgique
Jusqu’à son départ, le célébre Moussa Chehem, dit « le Prince des noisettes » n’a jamais cessé d’alimenter les chroniques : boxant son chauffeur, espionnant les opposants, important illégalement du Khat, … Depuis son remplacement, l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles ne fait beaucoup plus parler d’elle. Sauf quand elle est investie pacifiquement par des opposants, à la grande fureur d’IOG …
L’ARDHD lui à consacrer un dossier chronologique particulèrement étoffé : Lien
En France
Le petit marquis, « Joueur de Pipeau » continue … à ne rien faire. Membre de nombreuses commissions, il ne participe pratiquement jamais aux réunions et il ne produit aucun travail. Arrogant, il a reçu en hommage, une belle veste, alors qu’il pensait avoir une chance d’accéder à la direction générale de l’Unesco. Ni la France, ni de nombreux pays africains ne lui ont accordé leurs suffrages….Qu’importe, malgré ce désaveu publique, il continue de passer par son Ambassade de Paris pour reconstituer son argent de poche et en parallèle, il poursuit ses activités; souvent orientées vers différents plaisirs, que nous ne dévoilerons pas … aujourd’hui !
En Suisse :
Hormis les sornettes et les gros mensonges que Mohamed-Siad Doualeh répète inlassablement à chaque assemblée de l’Organisation internationale du Travail, on ne parlait pas beaucoup de l’Ambassadeur de Djibouti auprès de la Suisse dans les actualités pénales. Sauf que …. qu’un lecteur vient de nous envoyer un article qui a déjà été publié sur un site qui parle de Djibouti et qui met en lumière des actes violents et illégaux, qui auraient été commis sur des employées de l’Ambassade. A l’avenir et sur la base de ces informations, quel crédit l’OIT pourra-t-il donner à ses beaux discours sur la paix sociale à Djibouti, le respect intégral des activités syndicales, la protection des syndicalistes ?????
Nous publions deux articles dans leur intégralité sous la signature et la responsabilité de leur auteur : Cher Hassan.
Le premeir concerne des faits qualifiés d’esclavagisme au sein de l’Ambassade et le second relate les nombreuses menaces qu’a reçues l’auteur, y compris à son domicile. Menaces organisées le plus souvent par des faux réfugiés, qui cumulent un les avantages du statut de faux réfugié avec un statut d’employé de l’Ambassade.
Et chacun sait que lorsque l’équipe de communication à la solde de Guelleh, sous la haute direction du SDS, se met en branle, c’est que Guelleh est atteint directement ou indirectement par les faits dénoncés (cf entre autres, l’affaire Borrel, mais ce n’est pas la seule …)
__________1 – Article HCH24 – Esclavagisme à l’ambassade ?
Lien avec l’article original
Djibouti : Des cas d’esclavagisme dans l’enceinte de l’ambassade de Djibouti à Genève.
L’histoire nous a appris que Kadhafi, l’ex dirigeant tyrannique de la Libye, avait initié à ses enfants la culture des traitements inhumains à l’encontre des femmes de ménages, nourrices, etc
Ces travailleuses devraient se soumettre à tous les caprices de la famille Kadhafi, en allant de l’abus sexuel, les tabassages, la sodomie, le défigurement, les mutilations et l’assassinat de sang froid.
Une autre dictature de l’Afrique de l’Est, Ismaël Omar Guelleh, suit à la trace son gourou de Kadhafi. Dans le temps dans la maison du couple de Saïd Barkat, ex ministre de l’emploi, les femmes de ménages recevaient des coups gratuits à l’aide d’un bâton l’entrejambe. Des jeunes du Quartier 4 ont aidé une femme de ménage éthiopienne victime à sortir de ce calvaire.
Dans les représentations diplomatiques à l’étranger celui de Bruxelles et Genève détiennent les premiers marches du podium dans l’exercice de l’esclavagisme et les traitements inhumains.
Depuis sa création en septembre 2006 le foyer de l’ambassade de Djibouti à Genève a été le théâtre de deux cas d’esclavagisme aggravés.
En décembre 2006, une jeune fille ramenée de Djibouti comme femme de ménage s’est révolte devant les traitements inhumains que lui réserve l’ambassade, Mohamed-Siad Doualeh, et son épouse. La jeune demande à être rapatrié à Djibouti autrement elle risque de faire scandale. Arrivée à Djibouti elle fait 2 jours de prison.
Le dernier semestre de 2013, le même cas se répète. Une jeune fille, proche famille de l’épouse de l’ambassade, ramenée de Djibouti la jeune Ayan en qualité de femme de ménage.
Ayan, une orpheline dont la fratrie est composée de filles que la maman peine à couvrir les besoins élémentaires, se retrouve pendant plus d’une année dans un calvaire effroyable :
1 la travailleuse touche un tiers de son salaire ;
2 elle reçoit comme nourriture l’équivalent d’un verre d’eau ;
3 les insultes et les coups étaient monnaie courante ;
4 n’avait pas d’heure précis de travail et elle était réveillée à tout moment pour servir le couple diplomatique ;
5 etc
La jeune fille au bord de l’anorexie trouve la chance de téléphoner à ses proches à Djibouti pour demander secours. Des membres de la diaspora djiboutienne en Europe reçoivent l’écho de Djibouti et aident la jeune djiboutienne à trouver protection dans un pays européenne.
Le couple diplomatique habitué à l’impunité dépose une plainte auprès de la police de Genève contre la jeune Ayan et envoie un groupe de la « milice IOG » chez la famille de la victime.
À la commune de Balbala, au quartier Balbala Adi de Djibouti, la milice menée son expédition punitive contre la mère et les surs d’Ayan. La milice cause des dégâts matériels et corporels à la famille.
À deux pas du siège du conseil des droits de l’homme de l’ONU le régime djiboutien s’est permets des violations graves des droits fondamentaux dont Djibouti est signataire. Plus grave encore, c’est le représentant auprès des instances onusiennes qui est derrière ces violations graves.
Hassan Cher
______ 2 – Article HCH24 – Faux réfugiés et menaces !
Lien avec l’article original en cliquant ici :
Djibouti : un proverbe somalien dit « QAYDHIN CUNEE CALOOSHIISA AA YU KA SHIKI QABAA ! »
« Celui qui ourdit le mal en cachette contre autrui doute toujours de l’opacité de son carapace ! » = « QAYDHIN CUNEE CALOOSHIISA AA YU KA SHIKI QABAA ! »
J’avais publié, la date du 31 décembre 2013, sur le blog hch24.com, un article portant sur des cas d’esclavagisme qui ont lieu dans l’enceinte de l’ambassade de Djibouti à Genève (ci-dessus). Désemparé, l’ambassade de Djibouti à Genève tente de démentir une réalité que même la diaspora somalienne y discute dans tous les restaurants.
Donc, par quelle voie le régime djiboutien a pensé y réagir ?
Le vendredi 4 janvier 2014 vers 20h, un jeune dénommé Abdourahman Iltireh, via son téléphone mobile, à proximité de Cham du canton de Zoug Switzerland, publie des insultés à mon égard et justifie son attaque comme « Droit de réponse à l’article des cas d’esclavagisme dans l’enceinte de l’ambassade de Djibouti à Genève.»
Apres enquête, nous avons découvert qu’officiellement ce jeune Abdourahman Iltieh est un Djiboutien originaire du quartier 7 bis. Qu’il a travaillé comme enseignant à Djibouti et continué ses études dans une université en Inde qu’il a malheureusement interrompu pour s’exilé en Suisse. Il est l’un des rédacteurs du compte twitter et Facebook du service des renseignements djiboutien, Djib24. Il travaille en qualité de délateur ou d’espion pour l’ambassade de Djibouti à Genève.
Officieusement, il a déclaré à la confédération Suisse qu’il est originaire de la ville d’Afgoye, une localité du Sud Somalie.
« Ceux qui se ressemble s’assemble »
Nous connaissons que le régime djiboutien est battu sur les mensonges et la propagande et de même pour ses adeptes. Ce jeune Abdourahman Iltireh est la preuve vivante.
Quand est ce qu’il dit la vérité et quand est ce qu’il ment ?
Je laisse aux lecteurs les droits de marquer la casse de leurs choix sur le tableau suivant :
p>
Désignation |
Mensonge |
Vérité |
Sans avis |
Abdourahman Iltireh est né en Somalie | |||
Abdourahman Iltireh est né à Djibouti | |||
Abdourahman Iltireh est un délateur ou espion | |||
Abdourahman Iltireh est un rédacteur de @djib24 |
Le plus surprenant, dans sa publication, ce jeune délateur se substitue à l’ambassade de Djibouti à Genève est répond comme s’il endossait un rôle de porte-parole du ministère des affaires étrangères de Djibouti. C’est regrettable que ce régime en déliquescence trompe des jeunes naïfs qui croient que le rôle d’espion est de combattre les droits fondamentaux des citoyens.
Pour le cas du jeune délateur au multiple visage, je saisirai les instances compétentes de la Suisse et quant à l’Ambassade de Djibouti à Genève, au lieu de faire intervenir des jeunes mentalement limités à sa place, je l’informe qu’il a le droit de saisir la justice de la Suisse, un pays démocratique, si notre article n’est pas fondé.
Hassan Cher – Suisse