Dans le dernier numéro (1478) en date de LOI (articles payants), l’équipe a relevé des nouvelles intéressantes concernant plus particulièrement Djibouti.

++1°) Djibouti, plaque tournante pour le trafic des armes à destination d’abord de la Somalie mais aussi du Yémen
Selon LOI, qui affirme avoir réalisé une enquête approfondie, des importantes livraisons d’armes transiteraient par Djibouti pour être réacheminées vers la Somalie, en contravention avec l’embargo international. Les plus hautes autorités djiboutiennes ont connaissance de ces trafics qui sont réalisés actuellement dans un Boeing appartenant à une personne, déjà fichée pour avoir participé à des transports d’armes et d’hommes en relation avec le Soudant… Bref du beau monde.

Selon la lettre, le Général Zakaria, chef d’etat-major de l’AND pourrait être complice après qu’il aurait pu avoir signé ou approuvé, un document certifiant que 80.000 pistoles étaient destiné aux soldats djiboutiens. (Environ 5 pistolets par militaire !!!)

On parle en plus de blanchiment d’argent, mais aussi de possibles livraisons d’armes aux tribus houthis du Yémen.

Un rapport de l’ONU confirmerait le rôle de Djibouti dans un trafic d’armes à destination de ce pays.

++2°) La manifestation de soutien au Premier Ministre Abyi Ahmed, par les éthiopiens de Djibouti (non seulement autorisée mais aussi encadrée de façon bienveillante par les forces de police) soulève des vagues de protestation dans le pays et parmi des leaders politiques. Le peuple s’étonne une fois de plus de constater que ses propres manifestations sont réprimées parfois sauvagement, tandis que les étrangers, qui devraient être tenus par un devoir de réserve en raison de leur statut, peuvent exprimer publiquement et sans répression, leurs idées.

++3°) Djama Speed toujours en selle.
Contrairement aux prévisions données il y a quelques semaines par le même organe de presse, il semble que Djama Speed se maintienne à son ministère et qu’il ait même réussi à faire avorter une enquête sur différentes malversations possibles, en particulier au niveau de la CPS. Bref le premier ministre djiboutien a encore pris un coup sur la tête, parce qu’il n’a pas bien évalué les rapports de force au sein de la famille princière. Mais il semble qu’il soit habitué à prendre des coups sur la tête comme tous ses prédécesseurs (sic) !