14/03/2019 (Brève 1338) Kadamy, invité hier par le député Jean-Paul Lecocq, a reçu du Juge Tournaire une nouvelle convocation pour le 28 mars

++ 2ème convocation chez le Juge Tournaire.
Mohamed Kadamy a informé le Comité de Soutien de sa deuxième convocation par le Juge Tournaire, le 28 mars 2019, qui continue donc à instruire ce « fait divers » en marge des énormes dossiers qu’il traite, entre autres : affaire Tapie (devant la justice en ce moment), Bygmalion, Fillon, financement libyen de la campagne de Sarkozy, …

Pour le moment nous ne savons pas si la Juge djiboutienne Lamisse Mohamed Saïd, à l’origine de la commission rogatoire sera présente lors de l’audition. Cela est possible, compte-tenu du penchant naturel de cette magistrate djiboutienne à poursuivre et harceler tous les opposants au régime de Guelleh, qu’elle semble servir avec empressement….

++ Rendez-vous le 13 mars avec le député Jean-Paul Lecocq, membre de la commission des Affaires étrangères, en présence de Madame Sylvie Jan membre du bureau du Comité de Soutien, qui nous a adressé un compte-rendu

« Jean-Paul Lecoq, député, membre de la commission des Affaires étrangères,  a accueilli chaleureusement Mohamed Kadamy et Sylvie Jan, porte-parole du Comité de suivi,  à l’Assemblée nationale ce mercredi 13 mars. M. Lecoq souhaitait faire davantage connaissance avec M. Kadamy pour « l’écouter », « échanger sur le contexte politique de Djibouti » et « comprendre cette situation aberrante ».

Il s’est dit « effaré par cette mise en examen au regard de la loi française sur les droits des réfugiés politiques », « inquiet pour le préalable grave que cela signifierait pour tous les réfugiés politiques en France, d’où qu’ils viennent ».

Saisi de cette affaire le 12 février dernier, M. Lecoq avait interpellé dès le lendemain le ministre des Affaires étrangères, lors d’une audition en commission.

En réponse, M. Le Drian avait seulement précisé qu’ « il ne lui était pas possible de se prononcer puisque « l’affaire est dans les mains de la justice ». Jean-Paul Lecoq a confirmé à M. Kadamy son attachement à la séparation des pouvoirs entre l’Etat et la justice, mais a souligné que son propos visait une question d’ordre politique : le droit d’asile, les libertés en France et que ce sont ces droits, au travers du « cas Kadamy »
qu’il s’engageait à défendre.

Le député a souhaité être informé des évolutions de cette affaire, aussi « d’un point de vue humain », tenant compte des menaces très lourdes qui pèseraient sur la vie de l’opposant djiboutien, au cas où la France accepterait l’extradition.