19/08/2019 (Brève 1433) Alerte rouge à Obock. Nouvelles arrestations, nouveaux cas de torture (LDDH)
Dans un communiqué de presse alarmant la LDDH, sous la signature de son Président Omar Ali Ewado nous alerte sur de nouvelles violences commises sur des jeunes et des habitants à la Brigade de Gendarmerie d’Obock
Après la fusillade de Waddi, dont il a été question dans un précédent communiqué, Mohamed Omar Ismaêl, le frère du jeune qui avait été blessé gravement aux yeux par des tirs à balles réelles, a été arrêté et torturé dans les locaux de la Gendarmerie d’Obock, puis placé en détention provisoire.
Selon le chef d’antenne de la LDDH à Obock, les gendarmes multiplieraient les barrages pour arrêter les civils, les torturer et les placer ensuite en détention dans des conditions ignobles de promiscuité, d’hygiène et de refus de soins et de visites, au motif qu’ils.elles pourraient avoir soutenu les résistants du FRUD.
On parle d’au moins une dizaine de personnes qui croupissent dans ces conditions, avant d’être transférées au Parquet en vue d’une inculpation que certains qualifieraient « d’opérette », si les conséquences n’étaient pas aussi graves et préoccupantes.
La LDDH cite par exemple le cas de Saïda Farah qui est détenue à l’isolement complet depuis 5 jours (en violation de la Loi) et qui n’a donc pas pu voir ni un médecin, ni sa famille, ni même un avocat.
L’équipe de la LDDH soutient les appels de la LDDH qui dénonce et condamne énergiquement ces arrestations illégales de civils sans défense et qui exige la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers détenus à la Brigade d’Obock.