26/09/2019 (Brève 1481) Omar Ali Ewado, président de la LDDH, empeché d’approcher du tribunal où comparaissait Degmo Ali Abdi

A Djibouti, les audiences du Tribunal sont officiellement libres d’accès comme dans toute Démocratie qui se respecte.

Eh bien non, détrompez-vous, Djibouti n’est pas une démocratie, c’est une véritable dictature qui conserve la main sur tout, à commencer par la Justice.

C’est ainsi qu’Omar Ali Ewado, qui souhaitait assister (en qualité d’observateur pour la LDDH qu’il préside) à l’audience où devait comparaître la jeune Degmo Ali Abdi, en a été illégalement empêché par les forces de l’ordre qui cernaient le Palais de Justice de Djibouti.

Et comme si cela ne suffisait pas, la famille monstrueuse interdit la communication de toute information, à la fois sur les motifs « officiels » de son arrestation et de son incarcération et sur les décisions de la Justice.

Ces deux obligés du régime, le père et le frère de Degmo, serviles à souhaits, se croient légitimes à punir leur fille et soeur d’une double peine. Après l’avoir gravement brutalisée, puis fait incarcérer au secret, ils ont tissé une chape de plomb sur son existence même, bénéficiant certainement de l’appui du Dictateur et de son épouse Paulette.

Nous espérons recevoir des informations rapidement et nous lançons un appel urgent à toutes celles et tous ceux qui pourraient nous en donner, à nous écrire le plus rapidement possible.