29/03/2021 (BREVE 1771) LE CHEF DU GROUPE JIHADISTE SOMALIEN DES SHEBABS S’EN PREND AU PRÉSIDENT DJIBOUTIEN (RFI)
Le chef du groupe jihadiste somalien des shebabs a diffusé un deuxième message en un mois, samedi soir. Dans un discours adressé à ses partisans, Ahmed Diriye s’en prend particulièrement, cette fois, à Djibouti et prend pour cible « les intérêts américains et français » dans le pays. Et il met également en cause le président djiboutien.
Ce n’est pas la première fois que les shebabs s’en prennent à Djibouti. Leurs cibles sont les nombreuses bases militaires étrangères – française et américaine, mais aussi italienne, japonaise, turque et chinoise – qu’accueille le pays. Leur dernier attentat à Djibouti date d’ailleurs de 2014, quand deux terroristes avaient attaqué le restaurant « La Chaumière », fréquenté par des expatriés. Ils avaient alors tué un ressortissant turc et blessé une vingtaine de clients.
Cette fois, dans un discours traduit en plusieurs langues, Ahmed Diriye s’en prend également au président djiboutien Ismaël Omar Guelleh, qu’il accuse d’avoir transformé son pays en « base militaire ». Il faut dire également que Djibouti fournit un contingent à la force de l’Union africaine en Somalie, qui combat les shebabs. Et que le pays est en campagne électorale pour l’élection présidentielle du 9 avril, où Ismaël Omar Guelleh est candidat à un cinquième mandat.
C’est le deuxième discours en un mois du chef des shebabs, un Somalien de cinquante ans, originaire du sud du pays, près de la frontière kényane. Ahmed Diriye a pris la direction du groupe jihadiste en 2014, après que son prédécesseur et mentor, Moktar Ali Zubeyr, avait été tué par un drone américain.
Le chef du groupe jihadiste somalien des shebabs a diffusé un deuxième message en un mois, samedi soir. Dans un discours adressé à ses partisans, Ahmed Diriye s’en prend particulièrement, cette fois, à Djibouti et prend pour cible « les intérêts américains et français » dans le pays. Et il met également en cause le président djiboutien.
Ce n’est pas la première fois que les shebabs s’en prennent à Djibouti. Leurs cibles sont les nombreuses bases militaires étrangères – française et américaine, mais aussi italienne, japonaise, turque et chinoise – qu’accueille le pays. Leur dernier attentat à Djibouti date d’ailleurs de 2014, quand deux terroristes avaient attaqué le restaurant « La Chaumière », fréquenté par des expatriés. Ils avaient alors tué un ressortissant turc et blessé une vingtaine de clients.
Cette fois, dans un discours traduit en plusieurs langues, Ahmed Diriye s’en prend également au président djiboutien Ismaël Omar Guelleh, qu’il accuse d’avoir transformé son pays en « base militaire ». Il faut dire également que Djibouti fournit un contingent à la force de l’Union africaine en Somalie, qui combat les shebabs. Et que le pays est en campagne électorale pour l’élection présidentielle du 9 avril, où Ismaël Omar Guelleh est candidat à un cinquième mandat.
C’est le deuxième discours en un mois du chef des shebabs, un Somalien de cinquante ans, originaire du sud du pays, près de la frontière kényane. Ahmed Diriye a pris la direction du groupe jihadiste en 2014, après que son prédécesseur et mentor, Moktar Ali Zubeyr, avait été tué par un drone américain.