06/08/2021 (Brève 1868) LES BAVURES DE LA. POLICE NATIONALE, LA HONTE DE LA RÉPUBLIQUE (Me Mohamed ABAYAZID)

Tout d’abord, je voudrais exprimer mes sincères condoléances aux familles des victimes de ces actes cri1ninels et odieux.

Aux victimes. qu’Allah le tout puissant les accueilles dans son vaste paradis et aux blessés, prompts rétablissements.

Personnellement, je m’étais abstenu de commenter ces événements car j’estimais que l’heure était à la retenue et à la compassion avec les familles des victimes.

Cependant, ce n’est un secret pour personne que la police nationale a usé d’une force disproportionnée. Il n’y a rien de manipulable ,aucune diffamation, aucune propagande là-dessus. Les vidéos circulant sur les réseaux sociaux les montrent clairement et sans aucune ambiguïté.

Il faut reconnaître et avouer que la police a failli à sa mission de maintien de l’ordre public et a pris parti dans cette tragédie.

Malheureusement, ces entités sans formation, sans aucune maîtrise des manifestations ou peut-être envenimées par les événements d’Éthiopie et par conséquent elle s’est littéralement transformé en une milice et avec à leur tête le milicien en chef Abdillahi Abdi.

Leur partialité a été clairement mis en évidence,  appuyant même les pyromanes dans le quartier de Waraballeh et tirant des balles réelles à Arhiba et à Tadjourah. Des jets d’eau et des lacrymogènes auraient largement suffit . On n’est ni face à une rébellion ni au front à Doumeira, j’imagine.

Quant aux déclarations de la Procureure de la République, j’étais vraiment abasourdi par cette intervention que je trouvais aussi méprisante que le Tweet du Ministre communautariste et irresponsable Ilyas Moussa Dawaleh.

Elle n’a hélas nullement mentionné les violences policières à l’encontre des civils innocents ou encore les bavures de la police mis en évidence au vu et su de tous.

Bref, que toute la lumière soit faite sur cette tragédie et que les auteurs des crimes parmi la police et les pyromanes soient sévèrement punis si vraiment la justice existe dans notre pays.