06/08/2021 (Brève 1869) La Miss (Alias Lamisse Mohamed Saïd) élue Femme de la Semaine en urgence absolue

Rappelons, qu’en qualité de Juge à l’époque, elle avait déjà été cooptée dans l’Ordre exclusif des Bourreaux de la République, en mars 2011, pour ses activités déterminantes en faveur du maintien en détention d’opposants innocents n’ayant commis aucun acte répréhensible et pourtant injustement torturés.

Depuis , grâce à ces hauts faits d’armes, le Régime dictatorial et sanguinaire lui a offert une promotion de poids en la propulsant par décret présidentiel, en mars 2020, au poste très convoité de Procureure de la République.

Il faut lui reconnaître des grandes vertus, car elle n’a pas ménagé ses efforts, d’abord pour tenter d’arracher, sinon l’extradition, au moins la mise en examen de Mohamed Kadamy, en échange d’un visa accordé au Juge français Tournaire, pour qu’il enquête à Djibouti dans l’affaire du financement occulte de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Depuis la chambre d’appel de l’instruction a annulé la mise en examen qui ne reposait que sur la requête de La Miss, dont chacun connaît l’attachement au régime dictatorial.

Aujourd’hui, c’est dans les colonnes du Journal Le Monde qu’elle s’exprime, grâce à l’action néfaste du correspondant local de l’AFP, dont chacun connaît les liens avec le pouvoir.

Elle se garde bien de mettre en cause les dirigeants des Polices locales : les Colonels Mohamed Djama Doualeh de la Garde républicaine, Abdillahi Abdi, chef de la Police et Hassan Saïd Kaireh, grand manitou du renseignement, qui sont clairement pointés du doigt par de nombreux observateurs comme étant les instigateurs des affrontements tragiques de ces derniers jours et les responsables des violences, des morts violentes et des destructions d’habitat.

C’es pour ces derniers propos que le Comité des Brosses à Reluire, réuni en urgence absolue a décidé de la coopter sans retard au sein de son Ordre.

A ce titre Madame Lamisse, sera la première djiboutienne a cumulé une double cooptation dans l’Ordre prestigieux des Bourreaux de la République et dans celui des brosses à Reluire, au titre de « Cause toujours, mon lapin ». Toute l’équipe de l’ARDHD lui adresse ses plus chaleureuses félicitations pour cette réussite exemplaire.

Nul doute que Guelleh ne sera pas insensible à l’attachement viscéral qu’elle lui porte et qu’elle devrait bénéficier bientôt d’une nouvelle promotion, dont la population djiboutienne se passerait bien.

Nous espérons que les autorités judiciaires internationales puissent se pencher rapidement sur son dossier et prononcer les jugements qui s’imposeront.