17/12/2024 (Brève 2439) Appel de l’ADD à toute la diaspora djiboutienne en France et dans les pays voisins à venir en souvenir des victimes des massacres, dont celui d’Arhiba et à dénoncer la dictature d’IOG et de ses complices.
Association pour la Démocratie et le Développement (A.D.D)
COMMEMORATION DU MASSACRE D’ARHIBA
DU 18/12/1991
Appel à manifester le vendredi 20 décembre 2024
De 15h30 à 17h à proximité de l’ambassade de Djibouti en France
6 rue Emile Meunier 75016 Paris
(Métro Porte Dauphine)
Afin de commémorer pour la 33ème année, l’ignoble massacre d’Arhiba du 18 décembre 1991, où les forces armées, la gendarmerie, la police et les forces navales ont massacré des civils Afar, en représailles à la déroute des troupes gouvernementales face au FRUD à Kalaf.
Bilan : 59 morts recensés, 88 blessés et des dizaines de disparus.
pour dénoncer tous les autres crimes de masse, crimes de guerre et crimes contre l’humanitécrimes de masse :
- des réfugiés Afar d’Awsa à Dikhil (1986 ) et à Barislé (1989), des Oromos à Weah ( 1982),
- de Gadaboursi (septembre 1990) deYonis Moussa à Buldugo (Decembre 2015)
- crimes de guerre : perpétrés par le régime dans les districts de Dikhil, (Yoboki, Hanlé, Gagadé, et kartad’Obock et de Tadjourah ,depuis1993)
- Tadjourah : Assal, Wei’a, Day, Randa, Boli, Eysalou, Adaylou, Dafenaytou, Assagaila, Terdo, Ayri, Galela, Bankouwalé.
- Obock : Assasan, Waddi, Andoli, Alaylou, Khor AngarMabla, Dalha, Daddahto (39 personnes empoisonnées par l’armée en 1999)
- Crimes contre l’Humanité : massacres des Afar à Warabaley et Arhiba des civils tués par la police, certains brûlés vifs (Août 2021 et mai 2022)
L’ADD exige les jugements d’Ismael OmarGuelleh, du Général Zakharia, de Hassan Saïd, de Mohamed Djama,auteurs de ces crimes.