20/08/08 (B461-B) Le GED nous informe du dépôt d’une plainte auprès de l’U.E. pour la censure que le Gouvernement djiboutien applique à plusieurs sites Internet, dont le sien.

Le GED nous a informé officiellement du fait qu’il avait envoyé une plainte à Madame Viviane Reding, Cabinet de Monsieur Louis Michel, pour dénoncer la censure de certains sites Internet à Djibouti.

Bien entendu l’ARDHD, qui est aussi concernée aussi par cette mesure abusive, adhère sans réserve à l’action du GED et elle la soutiendra dans l’avenir.

Le GED a confirmé que son intervention concernait tous les sites d’opposition et de défense des Droits de l’Homme qui sont arbitrairement censurés et dont l’accès est interdit aux djiboutiens. Ce qui les prive d’une information diversifiée, puisque les seuls media facilement accessibles sont controllés directement par le Pouvoir dictatorial.

En revanche, les hauts fonctionnaires, les hauts gradés et les membres de l’entourage du Président actuel, ont toutes facilités pour consulter ces sites, ce qui constitue de fait, un acte discriminatoire constitué.

04/08/08 (B459-B) GED : a lire un article que nous publions avec l’aimable autorisation de son Webmaster. Il était une fois la corruption

El hadj le croyant

Il était une fois, un pays situé en Afrique de l’Est et nommé la « Côte des Braves ». Jadis, ce pays était considéré par le monde entier, comme l’un des pays les plus stables au monde, un pays où il fait bon vivre et surtout où l’on peut y faire en toute impunité des transferts frauduleux de grosses sommes d’argent en les faisant passer de banque à comptes spéciaux suivant la parité de l’USD.

Ses habitants avaient fini par se convaincre que leur pays était un pays béni de Dieu.

Ils étaient tellement convaincus d’avoir la main du Tout Puissant sur eux, qu’ils oublièrent d’observer les interdits et s’abandonnèrent dans tous les vices dont un, que Dieu détestait particulièrement, à savoir : la corruption.

Ils étaient si corrompus que même pour organiser des Colloques sur ce sujet, les corruptions entraient en jeu jusqu’à la commercialisation même du panneau où l’on pouvait lire « Halte à la corruption ».

Les corruptions étant si nombreuses que quelqu’un eut l’idée de faire une binne affaire en vendant au ciel les informations qui remontèrent jusqu’à l’Eternel. Ce qui le rendit très furieux, et cela d’autant plus que ses représentants, c’est-à-dire les hommes de Dieu, qui avaient pour mission divine de conduire ses enfants sur le chemin de la morale et de l’éthique suivant les saints préceptes religieux, s’étaient abandonnés eux aussi dans le fléau de la corruption.

Une telle chose rendit l’Eternel très, très malheureux.

Il s’assit au bord de sa boule bleue et observa le comportement des habitants de la « Côte des Braves ».

Il vit des militaires de haut rang, sensés être des hommes d’honneurs, se fourvoyer dans de multiples combines dont celle consistant à faire transiter des matériels par leurs propres sociétés pour ensuite les faire acheter par le ministère de la Défense et les Etats Majors tout en dégageant d’énormes bénéfices.

Il vit ces mêmes militaires, détourner partie des véhicules offerts par des pays étrangers et les faire immatriculer dans le milieu civil aux noms de leurs fils et filles.

Il vit des forces de l’ordre dont la mission était de protéger le pays et ses habitants, laisser entrer des armes, après avoir reçu des espèces sonnantes et trébuchantes. Il vit des Policiers enlever des enfants de réfugiés pour les revendre ensuite dans le monde occidental. Il vit des Policiers se faire complices de trafiquants de drogues qui leur donnaient des ordres qu’ils éxécutaient.

Il vit une sage-femme laisser mourir une femme en travail, parce que son mari refusait qu’une opération soit pratiquée sur elle. Il vit des médecins de garde dans des hôpitaux publics abandonner leurs malades pour se rendre dans des cliniques privées et vendre des médicaments offerts au nom de l’aide médicale internationale.

Il vit des hommes de Dieu organiser chaque jour et chaque nuit de grandes cérémonies de prière, dans l’unique objectif était de s’enrichir au détriment de leurs fidèles. Il vit certains d’entre eux se faire inviter nuitamment à la table des hommes politiques et sortir de leur domicile avec de grosses enveloppes d’argent et certains sous l’emprise de l’alcool au point que la Garde Présidentielle avait reçu de les ramener à leur domicile en toute discrétion.

Il vit l’administration du pays basculer dans la corruption et fut encore plus malheureux de voir des procureurs et des juges s’abandonner aussi dans le mal.

Devant un spectacle aussi pitoyable, plusieurs questions se bousculaient dans la tête de l’Eternel. Punir toute la population ou descendre pour séparer les bons grains de l’ivraie ? Il opta pour la deuxième solution.

C’est ainsi qu’il décida de descendre pour dresser la liste des corrompus et des honnêtes du pays des Braves, en commençant par la justice.

Il se rendit dans la capitale du pays située au bord de l’eau. Une fois dans la capitale, il se rendit directement au Ministère de la Justice et découvrit que, en dehors de la Direction des affaires pénales et de la Direction des affaires civiles, tous les autres services et hauts cadres de ce Ministère sont corrompus jusqu’à la moelle épinière.

Ces hauts cadres prennent de l’argent aux prisonniers de la prison civile en leur promettant de faire pression sur les juges d’instruction en charge de leur dossier, afin que ces derniers manipulent la procédure et maquillent les crimes en délit pour minimiser leurs peines.

Ecœuré, l’Eternel allait sortir du Ministère quand il vit une dame remettre une grosse somme d’argent à un cadre pour obtenir l’accélération de la libération provisoire de son mari emprisonné à la prison civile de la capitale.

Il prit le nom du fonctionnaire corrompu et sortit du Ministère de la justice, les larmes aux yeux.

Du Ministère, il se rendit non loin de là, au Parquet général, directement dans le bureau du procureur général de la république, le procureur Grandes Oreilles Sourdes, Djam pour les amis. Là, il vit la secrétaire du procureur, une charmante demoiselle recevoir 200 000 FDJ, des mains d’une dame qui intervenait pour le compte d’un parent emprisonné.

Assis confortablement dans un fauteuil, Dieu vit la même scène se produire à six reprises. Il chercha à comprendre la raison de ce commerce honteux dans un tel bureau et à un tel niveau. Il découvrit que le procureur général prenait de l’argent aux parents des prisonniers pour leur libération provisoire ou sous caution, en fixant la caution selon son bon vouloir et ses besoins au mépris de la loi après avoir reçu sa part. Il peut ainsi faire passer une caution légale de 10 millions à 2 millions après avoir reçu 1 ou 2 millions de la part des parents du prévenu.

Dieu prit alors le nom du procureur général – facilement reconnaissable car il avaiot déjà une paire de menottes à un poignet en guise de bracelet – ainsi que celui de sa secrétaire, véritable plaque tournante de la corruption et femme de mains du Parquet général.

Il se rendit dans les bureaux des autres procureurs et partout, c’était la même scène.

Il prit deux feuilles. Sur la première, il nota les noms des procureurs et des juges d’instruction corrompus des tribunaux de première instance de la capitale économique du pays des Braves corrompus. Devant leur nom, l’éternel nota ceci :

« Ils libèrent les criminels pour de l’argent. Ils commettent un double péché ».

Sur la deuxième feuille, Dieu nota les noms des procureurs et des juges d’instructions des tribunaux de première instance de la capitale qui sont au dessus de tout soupçon et qui font honnêtement et correctement leur travail.

L’éternel mit devant leur nom, la phrase suivante :

« J’élèverai ces juges et je bénirai pour des siècles et des siècles, leurs progénitures ».

Enfin, Dieu se rendit à la prison civile de la capitale pour interroger les prisonniers sur les pratiques qui y avaient cours. Leurs réponses lui fendirent le coeur.

Il apprit que certains qui n’avaient commis que de petits délits passibles au maximum de quelques mois de prison, étaient maintenus dans cette prison inhumaine depuis plusieurs années sans jugement, tout simplement parce qu’ils n’avaient personne pour les aider ou parce qu’ils n’ont pas assez d’argent pour acheter leur liberté dans les mains corrompues d’un procureur de la république ou d’un juge d’instruction.

Il apprit également que de grands criminels, des trafiquant de drogues, des assassins, des violeurs multi récidivistes qui méritaient au minimum de passer le reste de leur vie en prison, s’en tiraient avec seulement avec quelques mois de prison par la magie de la manipulation des procédures et des lois, manipulations opérées par des juges d’instruction et des procureurs de la république corrompus par les criminels.

Très bouleversé par tout ce qu’il venait d’apprendre, Dieu sortit de la prison et s’éloigna.

Quelques mètres plus loin, il s’arrêta, jeta un dernier coup d’oeil sur cette prison construite pour 1500 prisonniers et où vivaient à présent, entassés comme des bêtes, 5000 prisonniers dont certains n’avaient commis aucun crime et se retrouvaient enfermés, tout simplement parce que celui à qui ils avaient affaire, avait assez d’argent pour acheter une décision de justice ou connaissait le procureur de la république, procureur qui enferme et libère en fixant les cautions non pas selon la loi, mais selon la tête du justiciable, transformant ainsi la justice en injustice au service des forts.

Dieu sortit de sa poche la liste des procureurs et des juges corrompus de la capitale économique et hésita entre deux solutions : prendre sur le champ un décret irrévocable pour bouleverser à jamais leur vie ou leur accorder une seconde et dernière chance. Dans sa grande miséricorde,

il décida de leur accorder une seconde chance.

Une fois retourné dans son royaume céleste, il envoya un courrier aux procureurs et aux juges d’instruction corrompus de la capitale économique, avec ampliation au Ministre de la Justice, au Président de l’Assemblée Nationale, à tous les procureurs et juges du pays, aux hommes de Dieu, au peuple et au Président de la République. Le courrier contenait le message suivant :

« Vous êtes une génération d’indignes, peu respectueuse des préceptes religieux et corrompue.

Votre corruption est montée jusqu’à moi l’Eternel. Si vous ne vous repentez pas, bientôt, je bouleverserai votre vie.

Ainsi parle l’Eternel ».

26/07/08 (B458) Communiqué du GED Message du Gouvernement en Exil de Djibouti pour solliciter une mobilisation de la communauté djiboutienne en faveur d’un jeune étudiant frappé brutalement de paraplégie.

Au-delà de tout clivage ou de divergences d’ordre politique, le cas préoccupant d’Ali Saïd Ali, jeune étudiant, voué à un grand avenir et qui a été soudainement frappé de paraplégie, mérite unanimement toute notre attention et notre compassion.

Quelle que pourrait être notre place dans la société, nul ne saurait prétendre être à l’abri d’un tel problème de santé dont chacun mesure la gravité.

Incapable de réaliser seul les gestes essentiels de la vie, ce jeune homme est cloué dans un lit au domicile de ses parents, dans le quartier de Balbala de la capitale djiboutienne.

Selon le médecin colonel Madian, dont les hautes compétences médicales sont unanimement reconnues, seule une évacuation sanitaire vers un milieu hospitalier spécialisé situé à l’étranger pourrait sauver ce jeune homme frappé par ce lourd handicap qui est tout à la fois moral, intellectuel, social et physique.

La modestie de ses revenus d’étudiant, comme ceux de ses parents, ne permettent pas à Ali Saïd Ali d’envisager un financement du transport ; le paiement de ses frais d’hébergement et de ses traitements médicaux dans un hôpital.

Contrairement à ce qu’a toujours affirmé le Ministre de la Santé publique, médicaments et traitements comme hébergement en milieu hospitalier ne sont pas pris en charge par une éventuelle couverture sociale.

Dans de telles conditions, la situation d’ignorance et d’indifférence coupables dans laquelle sont tenus Ali Saïd Ali et sa famille confirme bien que, là encore, il y a mensonge éhonté émanant du Ministère de la Santé.

Avouer qu’il y a impossibilité financière d’assumer la couverture santé des Djiboutiens et des Djiboutiennes, ceci entrerait dans une certaine logique d’honnêteté ; plutôt que de falsifier toutes les vérités désastreuses que subissent quotidiennement les populations.

Profondément émue par la situation très préoccupante de ce jeune étudiant djiboutien, une équipe du Gouvernement en Exil de Djibouti s’est aussitôt constituée spontanément.

Elle s’est réunie autour de M Mohamed Saleh Alhoumékani aux fins d’envisager quelles pouvaient être les actions que nous pourrions mener pour alléger les souffrances d’Ali Saïd Ali et trouver remède à sa situation.

Après concertation, il a été décidé que dans un premier temps, une démarche serait effectuée auprès des milieux médicaux spécialisés en Belgique puis, et à partir de la décision prise par lesdits milieux médicaux, d’organiser financièrement l’évacuation sanitaire d’Ali Saïd Ali vers un hôpital en Belgique ainsi que d’assurer les démarches administratives en vue de la prise en charge de tous les frais générés.

Selon M Mohamed Saleh Alhoumékani, les premiers contacts qu’il a obtenus à haut niveau auraient été très fructueux sur le principe.

Vu l’impossibilité qu’a ce jeune étudiant d’effectuer les gestes essentiels de la vie, il est demandé à sa famille de bien vouloir envoyer EN URGENCE copie de l’intégralité de son dossier médical, sous double pli fermé et confidentiel, à M Mohamed Saleh Alhoumékani

Contact téléphonique préalable pour obtention de l’adresse de destination : 0032475832443

Contact mail : aloumeka@yahoo.fr

L’équipe du GED, réunie autour de M Mohamed Saleh Alhoumékani, et plus que jamais solidaire dans un tel dossier.

Chacune et chacun a pleinement conscience de la grande utilité d’une telle action qui va dans le sens d’une nécessaire évolution des pratiques dans notre pays en faveur de l’égalité des droits et des chances, de la participation et de la citoyenneté des personnes gravement malades et handicapées.

Ces femmes et ces hommes du Gouvernement en Exil de Djibouti mettront tout en œuvre pour aider du mieux possible Ali Saïd Ali et sa famille.

Bouh Warsama
Secrétaire général
du Gouvernement en Exil de Djibouti

10/07/08 (B455) Communiqué du GED pour dénoncer l’agression commise par l’Erythrée et pour réclamer que soient publiées les preuves authentiques qui ont été avancées pour justifier la dissolution du MRD.

La crise politique à Djibouti qui s’est aggravée suite au conflit opposant Djibouti à l’Erythrée et aux succès de l’envahisseur de notre territoire national a plongé le gouvernement d’Ismaïl Omar Guelleh dans une sorte de décadence et de chaos.

Nos institutions politiques, déjà instables et au cœur de luttes partisanes et de formes de corruption plus ou moins aggravées, ont cédé à la panique et n’ont été que davantage fragilisées par ce conflit tout en forçant les militaires des Armées Nationales Djiboutiennes à s’engager dans une lutte armée, dans le Nord du pays, totalement déséquilibrée donc sans possibilité d’issue favorable pour nos couleurs.

Contraints et forcés par l’ampleur des bombardements et des moyens disproportionnés qui leurs étaient opposés et ce malgré leur bravoure qui n’est plus à démontrer, nos militaires durent céder du terrain à Ras Doumeïra face à des Erythréens aguerris par plus de 30 années de conflits armés ; mieux équipés militairement parlant mais aussi bien supérieurs en nombre.

Depuis 1977, les forces militaires de l’Erythrée se sont forgées une expérience guerrière dont nos armées viennent hélas d’en faire les frais. Dès le début de ce conflit et au fur et à mesure que nous parvenaient directement du front les véritables informations sur la situation, nos pensées allaient vers nos frères d’armes et vers leurs familles.

La responsabilité de cet échec, ayant eu pour conséquences nos morts, nos blessés et nos disparus en grand nombre, en incombe au Chef d’Etat Major Général des Armées, le général Fathi Ahmed Houssein Al Beliki, qui loin d’avoir été à la hauteur de ses responsabilités a agi avec imprévoyance, irréflexion, incompétence et grande légèreté avec la vie de nos militaires.

La grandeur d’un chef se mesure à celui qui prend tout en charge et assume ses responsabilités avec honneur et dignité. Dans l’échec, il se doit d’avoir le courage de dire : « J’ai été battu » et non point « Mes soldats ont été battus » et encore moins de falsifier les vérités.

Son but est autant de montrer son énergie et sa bravoure qu’en inspirer à ses subordonnés (es).

Dés le déclenchement des hostilités, la position du Mouvement Djiboutien de Libération Nationale, que je dirige, et celle du Gouvernement en Exil de Djibouti, auquel j’appartiens fut très claire.

Bien que nous estimions qu’Ismaïl Omar Guelleh ait une part de responsabilité importante dans l’émergence de ce conflit et dans la logique de guerre qu’il a entretenue ;

nous condamnons fermement l’attitude de l’Erythrée qui a violé nos frontières du Nord à Ras Doumeïra.

A ceci s’ajoute le fait que quelles que pourraient en être les motivations, celles d’ambitions politiques ou autres, nous considérons que nul (le) Djiboutien ou Djiboutienne n’est en droit de souhaiter, de cautionner, voire d’encourager une violation de l’intégrité de notre territoire national par une quelconque armée étrangère.

Dans ce cas, assimilable à une haute trahison en temps de guerre, chaque goutte de sang versée par nos militaires entacherait à jamais le nom de ceux et celles qui auraient pactisé avec l’envahisseur et l’auraient encouragé dans l’acte de violation de nos frontières.

En conséquence de quoi, nous invitons tous les responsables de l’opposition politique au régime d’Ismaïl Omar Guelleh, sans exception d’aucune sorte et pour quelque motif que ce soit, à se joindre à nous en condamnant avec grande fermeté l’acte d’agression militaire dont se sont rendues coupables les forces de l’Erythrée.

Condamnation aussi, comme nous l’avons fait, pour ce qui concerne l’attitude de nos institutions politiques actuelles, déjà instables et au cœur de luttes partisanes et de formes de corruption plus ou moins aggravées, n’ont pas mis tout en œuvre pour éviter l’émergence de ce conflit et ses conséquences désastreuses pour les familles djiboutiennes et qui sont même allés jusqu’à entretenir une logique de guerre pourtant largement rejetée par nos populations.

Suite à la dissolution du Mouvement pour le Renouveau Démocratique, par le Chef de L’Etat, M Ismaïl Omar Guelleh, prononcée le 09 juillet 2008 pour la raison que le président dudit parti aurait « invité » le dirigeant érythréen à « envahir » Djibouti ; nous demandons que toute la lumière soit faite sur cette nébuleuse affaire et que « copie certifiée conforme et véritable » de la lettre supposée être écrite par M Daher Ahmed Farah, soit publiée dans son intégralité par l’Agence Djiboutienne d’Information.

Faute de quoi, nous serions fondés à croire en une nouvelle manipulation politique à l’encontre du Mouvement pour le Renouveau Démocratique.

Nous tenons à remercier chaleureusement nos frères d’armes, militaires de tout grade des Forces Françaises de Djibouti qui, une fois encore, n’ont pas failli à leurs délicates tâches consistant, d’une part, à assurer la mission de logistique sanitaire en transportant par hélicoptères nos blessés dans les meilleurs délais vers les hôpitaux où, d’autre part, ils furent soignés par le corps médical djiboutien et celui des militaires français mobilisés ensemble vers un même objectif qui fut de sauver et de soigner des vies humaines ; celles de nos militaires.

Pour conclure, nous demandons au président de la République française, M Nicolas Sarkozy, et à son Ministre des Affaires Etrangères, M Bernard Kouchner, de tout mettre en œuvre sur le plan diplomatique pour qu’une fin soit mise rapidement à ce conflit ; pour que la République de Djibouti retrouve et consolide l’intégrité de son territoire national avec l’aide et le soutien de la République française.

Fait à Bruxelles le jeudi 10 juillet 2008

Le général de division – à titre temporaire
M Ali Abdillahi Iftin
commandant le Mouvement Djiboutien
de Libération Nationale

28/05/08 (B449-B) GED : à lire un article fort bien documenté qui propose une hypothèse crédible pour expliquer la pénétration de l’Erythrée en territoire djiboutien. En fait un accord de principe verbal aurait été donné par l’Etat-Major djiboutien.

Lien avec l’article complet : http://www.gouv-exil.org/13_courrier(2)(2)/courF842_BW.htm

Extraits publiés avec l’aimable autorisation du GED :

Affaire de la supposée violation de frontière par l’Erythrée, ou une nouvelle comédie burlesque et locale qui nous est proposée.

Figurez-vous que dans cette, pour le moins, nébuleuse affaire de violation de frontière on commence à comprendre ce qui se serait réellement passé.

Il convient de mettre tout ceci au conditionnel car par expérience nous savons combien il peut être parfois difficile voire impossible de comprendre certaines subtilités et particularismes que l’on dénomme comme étant « de la diplomatie ».

Mettez-vous un instant dans la peau du Colonel Ali Soubaneh, commandant le Groupement militaire d’Obock. Vous êtes tranquillement assis dans votre bureau et soudainement le téléphone se met à sonner.

Vous décrochez et constatez non sans surprise que c’est votre collègue érythréen qui, de l’autre côté de la frontière vous demande.

« Pourrait-on pénétrer sur le territoire djiboutien à Ras Doumeïra pour prendre un peu de sable car le nôtre est de mauvaise qualité »…

Ndrl : nous ignorions que le sable djiboutien était de meilleure qualité qu’ailleurs ! Surprenant ?

Quoi qu’il en soit, en bon Colonel qui se respecte, Ali Soubaneh appelle aussitôt la capitale et transmet la demande à son chef direct, le général Zakaria Cheikh Ibrahim qui aussitôt en informe le général Fathi, Chef d’Etat Major général des Armées …

Tout ceci pour quelques pelletées de sable, le plus surprenant est qu’un franchissement de frontière soit du ressort du CEMGA. On se demande à quoi peut bien servir le ministre de l’Intérieur et le Palais de l’Escale ?

A moins que le premier nommé ne soit comme bien d’autres, qu’un ministre de façade ; une forme de « pot de fleur » que l’on plante à un endroit et que l’on …arrose grassement chaque mois pour lui éviter de dépérir.

D’après nos sources d’informations, les deux généraux auraient donné leur accord verbal et de principe (accord que verbal…) pour que la frontière soit franchie et que les militaires érythréens prélèvent quelques pelletées de sable à Ras Doumeïra, en territoire djiboutien. (… suite sur le GED)

26/05/08 (B449) A lire sur le site du GED, un communiqué sous la signature de son Président : Djibouti et l’Erythrée entrent dans une logique de guerre

Lien http://www.gouv-exil.org/13_courrier(2)(2)/courF835_BW.htm

Dans le conflit qui oppose la république de Djibouti à celle de l’Erythrée, l’heure est plus que jamais à l’intervention de la communauté internationale- à commencer par la France, l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique – en même temps qu’au soutien sans faille des partisans de la paix qui agissent dans la région pour mettre un terme à l’escalade des armes. (…)

21/05/08 (B448) Le GED nous fait parvenir la copie de la réponse que le représentant permanent de l’Erythrée auprès des Nations unies, a déposé le 12 mai 2008 auprès de cette organisation internationale. C’est le représentant du GED à New York qui a pu se procurer le document.

L’équipe de l’ARDHD a effectué une traduction en Français pour les internautes, mais s’agissant d’un document officiel, seule la version anglaise fait foi.

(Traduction de l’ARDHD réalisée ce soir par des bénévols. Elle n’a aucun caractère officiel. Seule la version anglaise ci-dessus est officielle)

Déclaration en réponse aux accusations de Djibouti

Le Gouvernement de la République de Djibouti a déposé récemment une plainte devant le Conseil de Sécurité des Nations unies, la Ligue arabe et le Conseil africain pour la Paix et la Sécurité à propos d’un prétendu problème de frontière avec l’Erythrée.

Le Gouvernement de l’Erythrée est perplexe face à ces accusations non fondées. Bien qu’un délai soit nécessaire pour apporter des éléments complémentaires et probants afin de comprendre toutes les motivations qui se cachent derrière ces accusations sans fondement, il est quand même nécessaire de mettre en évidence les éléments qui montrent le désir délibéré de susciter une nouvelle crise dans notre région. Dans cette éventualité, le Gouvernement érythréen n’est pas disposé à s’engager dans un débat public stérile et agressif.

04/05/08 (B446) A lire sur le site du GED, un article qui explique une partie des raisons de l’incapacité de l’AND à faire obstacle à l’incursion éthiopienne. En particulier, il fait un comparatif entre la fortune accumulée illégalement par le Chef d’Etat-Major, Fathi et de nombreux officiers supérieurs et la baisse du pouvoir d’achat des hommes du rang.

Selon le GED, Fathi aurait été arrêté à deux reprises en 2002, par les douanes françaises à Nice et Mulhouse, porteurs de sommes très importantes en espéces, ce qui est illégal.  On peut supposer, s’il s’est fait arrêter à deux reprises, qu’il a du renouveler souvent l’opération. Les douanes agissent souvent par échantillonnage sauf quand quelqu’un les informe.

Et qui à part un Djiboutien, familier, proche ou à la solde de Guelleh, aurait pu avoir informé les douanes françaises, si c’était le cas… ?

Lien avec l’article : http://www.gouv-exil.org/13_courrier(2)(2)/courF827_ar_jl.htm