23/10/08 (B470-B) A lire sur le site du GED, un nouvel article humoristique .. Mettrait-on un collier de gros diamants et une couronne sertie de pierres précieuses sur la tête d’une « bourrique », que l’on en ferait pas pour autant une cavalière de cheval de course présidentielle !.

Par Egal Abdillahi Warsama alias Alcide

A ceux et celles qui l’ignoraient, le Palais de l’Escale a changé de nom dans biens des esprits, à Djibouti comme ailleurs, pour être rebaptisé sous celui de « Palais de la commedia d’ell’arte ».

Théâtre impopulaire dans lequel se produit en permanence une troupe masquée de « comédiens professionnels » de la falsification, à l’inverse de ce que fut à l’origine de sa création le théâtre populaire italien en 1528. (…)

Suite sur le site du GED

23/10/08 (B470-B) Communiqué de presse du GED

Dans une situation très préoccupante, avec des conditions d’emplois catastrophiques jamais atteintes dans notre pays, alors que le gouvernement a décidé le lancement, ces dernières semaines, d’une vaste campagne pleinement soutenue par les autorités françaises et à laquelle nous adhérons par principe car destinée à faciliter les investissements français à Djibouti et à redynamiser le tissu économique local avec l’installation d’entreprises susceptibles de relancer la création d’emplois dans notre pays ;

Pour des raisons que nous ignorons,

Madame Kadra Mahamoud Haïd, épouse du président Guelleh, a pris l’initiative quant à elle d’aller à contre courant de cette louable initiative djibouto-française en déclenchant dans un premier temps une vaste et indigne campagne de dénigrement à l’encontre du principal employeur du secteur privé dans notre pays. Pour mémoire, Monsieur Abdourahman Mohamed Mohamoud Borreh.

Forte du soutien que lui apporte son époux, le président autoproclamé Ismaïl Omar Guelleh, celle qui se prétend être la première dame mais qui par ambition démesurée n’a eu de cesse de semer des discordes, de créer des frictions et des fractions au sein des ethnies Issas et Afars dans notre pays est allée bien plus loin en ne faisant nullement démonstration, une fois encore, d’une certaine retenue dans ses actes et propos, de perspicacité ni de sagacité qui sied à ses responsabilités d’épouse de Chef d’Etat mais d’irréflexion, d’aveuglement voire de fureur dans sa démarche à l’égard de l’industriel et homme d’affaires.

En effet, agissant comme si elle était au dessus de toutes les lois de la République et immunisée contre toute condamnation émanant de la communauté internationale, ces jours derniers :

Madame Kadra Mahamoud Haïd a fait ordonner, aux Forces de Police et à nos Forces Armées Nationales, d’empêcher toute activité au sein même de toutes les entreprises appartenant à Monsieur Abdourahman Mohamed Mohamoud Borreh et ce par l’emploi de la force et des armes si cela s’avérait être nécessaire.

En dehors de tout clivage d’ordre politique, face au mutisme indécent et irresponsable de tous les représentants du gouvernement et des membres de notre Assemblée Nationale :

– nous condamnons avec la plus grande fermeté cet acte intolérable d’abus de pouvoirs dont vient de se rendre coupable conjointement le couple présidentiel qui confirme ainsi qu’en dépit des fallacieuses images édulcorées que diffuse à grand renfort de publicité la propagande du pouvoir en place, Djibouti n’est pas actuellement un Etat de Droit mais une dictature de la tyrannie.

Ce faisant, la situation de catastrophe économique que subissent plus de 85 % des Djiboutiens et des Djiboutiennes, à leur corps défendant, risquerait fort de s’aggraver à très court terme avec plus de 1200 licenciements supplémentaires par cessation forcée d’activités si le Palais de l’Escale maintenait sa décision de bloquer le fonctionnement des entreprises appartenant à Monsieur Abdourahman Mohamed Mohamoud Borreh et indirectement celui de bon nombre de sociétés de sous-traitance qui seraient contraintes, elles aussi, de mettre la « clé sous la porte ».

En l’absence d’une réaction immédiate émanant du pouvoir présidentiel et allant dans le sens de l’apaisement et du respect de « la libre entreprise » recouvré ; la détresse et les actes de révolte, qu’expriment déjà ouvertement les employés (es) des sociétés appartenant à Monsieur Abdourahman Mohamed Mohamoud Borreh, finiraient par les gagner en les contraignant au chômage avec des risques flagrants d’explosion sociale.

Si de tels risques venaient à prendre forme, à devenir effectifs et dont nul n’est en mesure d’en mesurer les conséquences, dans ce cas ordre serait donné par le Gouvernement en Exil de Djibouti aux commandants d’unités militaires ainsi qu’aux chefs de détachements de Police de ne pas faire usage de leurs armes à l’encontre des manifestants qui seraient, majoritairement, leurs propres frères, leurs propres sœurs licenciés (es) abusivement et indirectement par un pouvoir politique d’un Ismaïl Omar Guelleh en pleine décrépitude.

– Pour toutes ces raisons et en ces circonstances tout le moins particulières ;

et face à la déplorable image que donnent d’eux-mêmes et par conséquent de notre pays, Monsieur Ismaïl Omar Guelleh et son épouse Madame Kadra Mahamoud Haïd, nous sommes amenés à solliciter l’attention bienveillante des autorités françaises, chargées d’accompagner la campagne destinée à faciliter les investissements français et à redynamiser l’installation d’entreprises susceptibles de relancer la création d’emplois dans notre pays, afin qu’elles nous conservent toute leur confiance et la même foi en un avenir commun entre Djibouti et la France.

Fait à Londres le jeudi 23 octobre 2008

Mahamoud Ahmed Idriss
Président du GED

22/10/08 (B470-B) A lire sur le site du GED. En écho à l’un de nos récents « Radio-Trottoir », l’équipe du GED se livre à une analyse psychologique du caractère de Paulette. A se tordre de rire !! Et pourtant si vrai ? Ah, quand la réalité dépasse la fiction !!!

Lien avec l’article original

Selon les informations publiées par l’ARDHD dans un article que nous reproduisons partiellement avec l’aimable autorisation du web master :

« ….ce mardi, les forces de police et l’armée continuaient à cerner toutes les entreprises du Groupe Borreh.

Il se confirme de plus en plus, que c’est bien Paulette qui aurait exigé que l’on coupe les activités du Groupe et qui aurait été à l’origine de la brouille entre Bobard 1er et Borreh, son vieil ami.

L’affaire est grave, d’autant plus qu’elle concerne de nombreux emplois et que cela pourrait avoir des conséquences terribles pour les familles qui dépendent des salaires payés par les différentes sociétés. Actuellement, il semble les nombreux employés soient, de fait, au chômage « technique » »

______________________________________________________

Nous nous sommes adressés à Psychologia pour nous en dire un peu plus sur Kadra Mahamoud Haïd qui serait à l’origine du différent opposant Ismaïl Omar Guelleh et Abdourahman Mahamoud Borreh

– Travail de destruction par manipulation de consciences

La manipulatrice Kadra Mahamoud Haïd est une forme de dealer qui livre ses doses au quotidien et rend dépendants d’elle les êtres qu’elle côtoie tout en les méprisant.

La communication véritable avec elle est impossible car elle n’a pas la capacité de communiquer de façon simple, authentique, claire et saine avec autrui.

En effet, pour celle que les Djiboutiens et Djiboutiennes ont affublé du peu flatteur sobriquet de « la Kabyo » la manipulation est le seul moyen de communication qu’elle connaisse, aussi se complait-elle dans une communication ambiguë en faisant usage de toute une série de techniques pour la dévier de son objectif premier, la bloquer ou la fuir.

Paradoxalement, c’est elle-même qui va affirmer que vous communiquez mal et elle persistera jusqu’à vous faire admettre votre erreur et point la sienne.

Le mode de perception d’une telle manipulatrice et ses processus cognitifs sont perturbés dans le sens pathologique du terme. On ne cesse de s’interroger sur l’irrationalité de son raisonnement comme de ses réactions explosives voire destructrices face à des situations, somme toutes simples et qui devraient générer le calme pour la résolution d’un problème de cet ordre chez un être équilibré et conscient de ses actes.

En fait c’est son ambition démesurée pour obtenir tous les pouvoirs qui la fait agir ainsi. Ambitions mal placées car c’est d’évidence sans compter sur tous les rejets et les condamnations émanant de tant et tant d’ennemis (es) qu’elle s’est faite depuis plus de 40 années.

– Elle tente de diviser pour mieux régner

Les exemples sont multiples à citer pour expliquer la division et le cloisonnement des relations qu’entretient Kadra Haïd. C’est d’ailleurs ce qu’en disent aussi les femmes qui furent dans son entourage ; c’est pour elle un art dans lequel elle excelle et ce pour plusieurs objectifs.

Par prudence afin que ses victimes ne puissent pas recouper ses mensonges ou qu’elles ne puissent pas s’allier contre elle.

Provoquer des conflits entres elles, notamment au niveau de son plus proche entourage, et en tirer un réel plaisir à y assister mais aussi, gagner en puissance face à celles-ci car elles en sortent fatalement affaiblies.

Pour ce faire, elle les monte les unes contre les autres en provoquant des rivalités et de la jalousie, ou encore d’autres sentiments négatifs et ce, au moyen de mensonges et de médisances qu’elle fera colporter et dont elle s’amusera ce qui confirme bien l’aspect de grande perversité du « personnage ».

– D’autorité, elle impose son pouvoir et n’accepte pas la controverse

La Kabyo est persuadée détenir la vérité absolue en permanence et quel que soit le sujet.

Son incapacité à raisonner fait qu’elle ne dialogue pas, mais monologue des heures durant sur ses idées préconçues.

C’est aussi pour elle une façon sournoise de ne pas à avoir à débattre intelligemment et de manière équilibrée, alors que lorsque vous lui soumettez votre avis elle n’hésitera pas à vous couper la parole ou elle adopte une attitude faussement désintéressée, ou encore une attitude désapprobatrice en faisant systématiquement « non » de la tête ou en roulant les yeux en l’air.

En outre, Kadra Haïd est tout à fait parfaitement capable d’inventer des citations, faisant ainsi glisser le propos initial du particulier au général afin de renforcer ses arguments dans le sens où elle le souhaite.

Et enfin, bien que son discours énonce des propositions qui peuvent parfois paraître des vérités universelles, la plupart du temps elle a tort car ses postulats de départ sont souvent erronés.

Malgré cela, elle sait maintenir sa victime en position de respect et d’écoute (pour autant qu’elle soit calme) ce, grâce à son assurance, son attitude alternativement pédante et dominatrice mais aussi en se projetant, exemple : elle ne dira pas « Je n’aime pas cette personne » mais plutôt « Celui-là est un imbécile, tout le monde le sait… comment ne pourrais-tu pas le voir !? » ; allant jusqu’à intégrer le terme de trahison dans ses arguments pour en ajouter au doute ainsi créé.

– Harcèlement psychologique vers IOG pour tenter de détruire la réputation d’Abdourahman Borreh

Le harcèlement psychologique dont se rend coupable Kadra Haïd pour tenter de détruire la réputation d’Abdourahman Borreh est vraisemblablement d’une violence inouïe car on observe qu’elle a réussi à persuader Ismaïl Omar de lancer des unités de Police et des Forces Armées Djiboutiennes contre les sociétés de Borreh.

On voit bien que la communication avec une manipulatrice perverse telle que Kadra Mahamoud Haïd prend de plus en plus des allures de chemin labyrinthique, dont il est impossible de trouver la sortie.

Cette communication est tellement tordue que l’on se demande jusqu’où elle ira et quelle sera l’issue de ce conflit entre les deux hommes dont la Kabyo est la principale responsable.

20/10/08 (B470) A lire sur le GED, un message de condoléances particulier, empreint d’humour. (Diffusion avec l’aimable autorisation du Webmaster) G 073 – 19/10/08 – Le coin de l’humour et de la dérision par Bouh Warsama

Lien avec l’article original : http://www.gouv-exil.org/13_courrier(2)(2)/courG073_BW.htm

Lire aussi notre article sur le sujet Radio-Trottoir : lien

Message de condoléances

des populations djiboutiennes adressé à son
Excellentissime Sérénité Ismaïl Bobard 1er

Suite au crack financier Outre Atlantique qui vient de frapper le monde économique et plus particulièrement le « politico mafieux », les populations djiboutiennes viennent de prendre connaissance avec grande émotion de la perte de 335 millions d’USD arrachés, à titre personnel, à l’affection de son Excellentissime Sérénité Ismaïl Bobard 1 er.

En ces instants pathétiques, chaque Djiboutien, chaque Djiboutienne tourne son regard avec grande compassion vers le Palais de l’Escale et aimerait être aux côtés de sa Sérénité.

Moments poignants au cours desquels chacun et chacune souhaiterait partager la peine du « grand chamelier » – à défaut de ne pouvoir partager les milliards qu’il « économise » chaque année sur le dos de l’Etat – en tenant la main de la « Lumière de nos nuits » et lui transmettre ainsi tout le courage dont il a nécessairement besoin pour l’aider à surmonter cette épreuve presque insoutenable.

Nous partageons sa douleur mais les mots nous manquent pour l’exprimer ; chacun et chacune d’entre nous est dans la tristesse et désemparé car nous ne savons pas comment lui offrir un peu de réconfort et ne croisons que notre propre impuissance.

Par expérience, nous avons la certitude de voir cette difficile épreuve s’effacer petit à petit, au fil du temps et vraisemblablement plus rapidement qu’on ne le pense.

Car nous avons pleine conscience que son Excellentissime Sérénité saura réagir avec une « capacité/cupidité » que nous lui connaissons tous et toutes « d’économiser » quelques centaines de millions d’USD sur les fonds publics et qui viendront s’ajouter à ceux qu’il a déjà placés depuis bien des années dans les banques de Dubaï, d’Afrique du Sud et d’ailleurs.

18/10/08 (B470) A lire sur le GED, un article que nous reproduisons avec l’aimable autorisation du Webmaster. G 072 – 19/10/08 – Lettre ouverte de la communauté des Issas d’Europe adressée à la présidence française de l’Union Européenne

Lien avec l’article orginal : http://www.gouv-exil.org/13_courrier(2)(2)/courG072_BW.htm

Mort promise à une population djiboutienne, prise en otage, si rien n’était fait

Des membres de l’opposition à la dictature impopulaire du régime d’Ismaïl Omar Guelleh ont sans cesse à subir des pressions, directes ou indirectes, et des menaces physiques émanant des sbires à la solde du pouvoir politique en place à Djibouti ; pouvoir qui en est réduit aujourd’hui à faire usage des pires expédients qu’il soit pour tenter de nous diviser et de nous faire taire.

Pire encore que celà, comme hommes ou femmes vivant en situation d’exil dans un Etat de Droit en Occident s’afficher ouvertement comme membre ou sympathisant du Gouvernement en Exil de Djibouti (GED) ou comme membre du Mouvement Djiboutien de Libération Nationale (MDLN) ceci a pour conséquences d’odieuses pressions exercées immédiatement sur les membres de nos familles demeurant encore dans notre pays.

Parents, frères et soeurs et quel que soit leur âge ou leur état de santé, ont à subir, de la part de la Police politique (SDS), des interrogatoires musclés ayant valeur de tortures physiques et psychiques afin de nous contraindre, ainsi et par le chantage, à nous taire.

A ceci s’ajoute tous les licenciements injustifiés de l’administration, exclusivement pour raison politique et sans possibilité d’appel de ces sanctions.

En violation permanente du droit international et selon le contenu de l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, nous sommes persécutés sans cesse dans nos pays d’accueil respectifs par certains membres de nos ambassades à l’étranger alors que Djibouti commence à être déchiré par la violence d’un sanglant conflit interne qui se prépare au sein même des Issas. Ce conflit mutidirectionnel est ordonnancé par Ismaïl Omar Guelleh qui continue de vouloir diviser les Issas pour asseoir le peu qu’il subsiste de son autorité chancelante ; tout ceci étant masqué par une presse à la solde du pouvoir qui n’ose écrire une seule ligne sur ce sujet.

Par la présente lettre ouverte, nous déclarons que le moment venu, Ismaïl Omar Guelleh assumera seul devant la nation toute entière toutes les conséquences de ses actes et de ses crimes qui ne sauraient engager, de quelque manière que ce soit, la responsabiité des Issas dans leur immense majorité.

Pour ce qui nous concerne, nous n’avons jamais cessé de soutenir les droits inaliénables des Djiboutiens et des Djiboutiennes, sans distinction d’aucune sorte, et notamment les droits de ceux et de celles qui ont fui notre pays où leur liberté et leur vie étaient en grave danger et qui ont perdu, pour certains (es), jusqu’à leur maison qui a été saisie sous de faux prétextes.

Aujourd’hui chacun et chacune s’étonne que dans le pays des Droits de l’Homme il y ait des raisons de craindre des expulsions injustifiées compte tenu de la situation politique qui règne à Djibouti, des rapatriements forcés voire une recrudescence des éliminations physiques perpétrées ouvertement par des hommes la police politique d’Ismaïl Omar Guelleh, les SDS, bénéficiant d’une artificielle impunité par immunité diplomatique.

Dans tous les cas d’expulsions de la terre de France, pour qui bon nombre de nos grands-pères, pères et oncles ont combattu avec dignité et versé leur sang pour en chasser l’extrémisme barbare, d’Europe et du monde occidental, les personnes engagées politiquement et qui en seraient l’objet seraient toutes, en vertu des consignes imposées par le Palais de l’Escale, promises à une mort certaine à plus ou moins court terme.

Ces hommes et ces femmes seraient soit exécutés (es) immédiatement comme traîtres sans autre forme de procès, soit incarcérés (es) pour complicité de trahison et soumis (es) à des traitements d’une extrême cruauté, dégradants voire inhumains, soit plus cyniquement encore contraints (es) à un dépérissement organisé au fond d’une cellule d’une sinistre prison afin que mort s’ensuive.

Pour toutes ces raisons ;

Nous demandons à la présidence française de l’Union Européenne

– d’ordonner que chaque dossier d’accueil concernant les familles djiboutiennes demandeuses d’asile politique soit étudié avec toute l’attention nécessaire par les fonctionnaires de l’Union Européenne ;

– que tout soit mis en oeuvre auprès du pouvoir politique en place à Djibouti pour que cessent tous ces actes délictueux et crimes perpétrés à l’encontre des familles djiboutiennes, vivant à Djibouti ou en exil, opposées politiquement audit pouvoir.

Fait à Paris le jeudi 16 octobre 2008

Pour le comité
Mohamed Adillahi

15/10/08 (B469-B) A lire sur le site du GED, un article que nous reproduisons intégralement avec l’aimable autorisation du Président Mahamoud Idriss. La dissuasion par la « terreur » imposée par les SDS !

Lien avec l’article original (GED) : http://www.gouv-exil.org/13_courrier(2)(2)/courG062_BW.htm

G 062 – 14/10/08 Chronique de Djibouti – Seul (e) est digne de la vie, celui ou celle qui chaque jour et malgré les coups bas de la tyrannie se tient debout et part sans cesse au combat pour la dignité et le respect de l’humain.

H. A
Officier supérieur des FAD
La plupart des Djiboutiens et des Djiboutiennes sont par nature des êtres pacifiques et ne se caractérisent par rien d’exceptionnel comparativement aux autres habitants de la région, si ce n’est leurs souffrances par ce qu’ils et elles souhaitent plus de liberté et tout le moins le Droit d’être informés et d’informer juste et objectivement sur ce qu’il se passe dans leur pays comme ailleurs dans le monde.

Qu’ils soient en exil ou n’aient pas quitté Djibouti, des hommes et des femmes ont eu la malchance de se trouver au « mauvais » endroit au « mauvais » moment, d’être issus du « mauvais » groupe ethnique ou d’avoir soutenu le « supposé mauvais parti politique » ou très majoritairement le gouvernement en exil.

Les raisons qui poussent ces gens à tenter aujourd’hui de partir de chez eux, à quitter leur communauté et leurs terres pour tenter de trouver la sécurité dans le monde occidental, sont diverses et complexes.

En premier lieu on se doit de mentionner la répression sous toutes ses formes, y compris les plus perverses et dont le but est de ne pas ameuter outre mesure une opinion internationale ; une opinion, il est vrai habituée qu’elle est à ne réagir qu’à partir d’une centaine de morts, en un même lieu et en quelques heures.

A ceci s’ajoutent la violence sociale, la pauvreté alors que bien pire encore toutes ces raisons coexistent et s’alimentent les unes les autres.

Ce qui incite des gens à fuir Djibouti, c’est presque toujours par ce qu’elles sont victimes de violations des droits de l’humain alors que, par ailleurs, les rares emplois disponibles sur le marché du travail sont réservés trop souvent à « l’incompétence patentée » proche du pouvoir et à des étrangers.

– Contester c’est s’exposer à une arrestation immédiate.

Hommes et femmes fuient le pays parce qu’ils redoutent les arrestations arbitraires et la torture qui sont devenues les deux « disciplines..sportives » les plus pratiquées à Djibouti, après la kleptocratie et la corruption… bien avant le foot ball ! Ils et elles fuient parce que des amis ou des parents ont « disparu ».

Djiboutiens et Djiboutiennes quittent, et de plus en plus souvent le pays pour l’exil, parce que les civils non favorables au pouvoir en place sont devenus l’une des cibles privilégiées des opérations politico policières décidées par le Palais de l’Escale afin, dit-on, de « maintenir l’ordre ».

De quel ordre parlons-nous ?

Celui des désordres cautionnés de l’extérieur du pays et qui maintient les populations sous le bâton et dans l’ignorance de ce que démocratie veut dire…ailleurs.

Beaucoup ont été éliminés de façon discrète ou ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires parfois en pleine rue et devant témoins ; témoins qui d’évidence ne sauraient témoigner.

C’est pour échapper à ce sort que des milliers d’autres Djiboutiens ont fui.

Quant à la justice, elle n’est que simulacre. Elle n’ouvre pas d’instruction sur les exécutions et les disparitions bien plus que suspectes dont on connaît les auteurs missionnés par Hassan Saïd, chef de la tristement célèbre Police Politique, les SDS. .

La conséquence, c’est que des communautés ou des populations entières deviennent des cibles ; soit par ce qu’elles sont opposées à la tyrannie en place, soit par ce que les terrains qu’elles occupent – parfois depuis l’indépendance – sont l’objet de spéculations foncières et qu’il convient de les en chasser par la force ; voire par l’emploi des armes à feu.

– Perte d’influence sur le plan intérieur et international = créer un conflit contre l’un des pays voisins !

Le gouvernent Guelleh et les factions politiques à leur solde se servent de plus en plus souvent des différences et divergences tribales entretenues pour financer des partisans (à partir des détournements des aides internationales) et désigner l’ennemi du moment à la vindicte populaire comme c’est le cas dans le conflit avec l’Erythrée.

La question de savoir si cette guerre contre le voisin érythréen était intentionnelle et si rien n’a été fait pour l’éviter ? La réponse est OUI !

La raison en est que les deux présidents se sachant contestés de plus en plus dans leurs propres Palais – et y compris sur le plan international – ils ont pris l’option de la facilité en générant un artificiel conflit afin de mobiliser les populations contre l’ennemi…. Tout en sachant par avance que deux blocs antagonistes allaient se créer et approvisionneraient presqu’aussitôt, financièrement et militairement, l’une et l’autre des deux factions opposées.

Dans un tel conflit sans possibilité d’issue favorable pour Djibouti, ce sont des centaines de nos vaillants militaires qui ont été sacrifiés ; les morts se comptent par centaines au niveau des Forces Armées Djiboutiennes et des « mercenaires » importés du Somaliland.

L’argent, les armes et les munitions affluent alors que le voisin éthiopien a déjà positionné militairement ses pions en territoire djiboutien pour le « grand combat » contre les forces d’Asmara.

– Ce ne sont pas que les droits de l’homme qui sont bafoués à Djibouti mais tous les Droits de l’Humain !

Et cela tout le monde le sait dans le monde occidental et au niveau des instances internationales.

Dans l’un de ses derniers rapports, publié en mai 2008, Amnesty International a fait d’Internet le nouveau front pour la « Lutte en faveur des droits de l’Humain ».

Irène Khan, la secrétaire générale de l’organisation non gouvernementale, soulignait notamment que « A l’ère de la technologie, Internet représente la nouvelle frontière dans la lutte pour le droit à la dissidence » allant jusqu’à remarquer que de nombreux Etats s’évertuent à réduire au silence les « cyberdissidents » et ce par l’emploi de tous les moyens.

Et quand bien même toutes ces atteintes s’effectuent-elles dans une grande discrétion, elles y sont faites et sont particulièrement graves.

Là encore, personne ne l’ignore dans le monde occidental.

Sur ce sujet, l’Agence Djiboutienne a eu l’outrecuidance de produire ces jours derniers un article pour tenter de disculper l’Etat djiboutien actuel de ses persécutions, assassinats et autres atteintes aux droits de l’Humain que subit sa population.

En cautionnant cela et en ne voulant que ce qu’elles ont besoin de voir …pour l’instant, les instances internationales donnent priorité aux critères qui privilégient « l’immunité et la non ingérence dans les affaires intérieures du pays » en occultant les droits de l’Humain et toutes les atteintes répétées.

Dans cet article, on peut y lire qu’ « un atelier de formation sur les techniques de rédaction et de soumission des rapports aux organes de traités et au conseil des droits de l’Homme dans le cadre de l’examen périodique universel a débuté au Sheraton hôtel de Djibouti ( ?).»

Alors qu’entre autres atteintes à la Liberté d’expression à Djibouti, le net est placé sous le contrôle et l’entière dépendance de la Police Politique qui est aux ordres du Palais de L’Escale.

Les hommes des SDS ont un Droit de vie et de mort immédiat et censurent ce qu’ils veulent, quand ils le veulent et sans justification d’aucune sorte.

Ils trouvent aussi un appui parmi des entreprises de télécommunications, « Les autorités de Djibouti s’assurent la collaboration de grandes sociétés informatiques mondiales pour contrôler les chats, supprimer des blogs, brider les moteurs de recherche et bloquer l’accès aux sites tels que ceux de l’ARDHD et du GED », a constaté Amnesty International.

D’autre part, comment peut-on publier de tels articles mensongers alors que les téléphones sont sous écoutes – y compris les téléphones modulaires.

– La dissuasion par la « terreur » imposée par les SDS !

Des internautes, placés sous surveillances depuis des mois, ont également été arrêtés discrètement, interrogés et conduits à Gabode récemment pour y être détenus sans aucune autre forme de procès.

Djibouti est ainsi devenu, au fil des ans, l’un des pays où « le téléphone et l’accès à Internet sont de plus en plus strictement contrôlés ».

30/09/08 (B467-B) Déclaration du Président du GED pour souhaiter une bonne fête de l’AID à toutes les musulmanes et à tous les musulmans, avec des voeux particuliers pour les populations djiboutiennes.

Le Président a adressé des voeux en particulier, à toute la population djiboutienne et plus largement à tous les musulmans pour une bonne fête de l’Aïd.

Hier, le Président du GED, au nom de tous les membres du Gouvernement en Exil a adressé tous ses voeux de bonne fête de l’Aïd à toutes les musulmanes et à tous les musulmans du monde.

Il nous a prié de reprendre son message sur le site de l’ARDHD, en rappelant combien les membres du GED sont concernés par la dégradation de la situation à Djibouti et par les nouvelles difficultés auxquelles sont confontrées toutes les femmes et les mères de famille pour assurer l’approvisionnement alimentaire et tous les hommes pour gagner équitablement le salaire de la famille.

Les risques d’éclatement d’un nouveau conflit avec l’Erythrée, a-t-il dit, représentent de nouvelles menaces qu’il faut prendre très au sérieux et qui ne pourront qu’avoir un effet négatif sur le quotidien des familles.

Il a poursuivi avec une pensée toute particulière pour les militaires qui sont au front et qui font face aux armées érythréennes, manquant même des moyens minimum, sur le plan des abris, de la nourriture et des soins.

Il a conclu en désignant la corruption généralisée dans les plus hautes sphères de l’Etat, l’accaparement de toutes les ressources au profit d’une minorité et la cession des actifs nationaux à des intérêts privés, comme étant les principaux facteurs de la crise. D’autant plus que le contexte international tendu, à la fois sur le plan économique et sur le plan géo-stratégique, amplifie les problèmes actuels.

Avant de souhaiter une bonne fête de l’Aïd, il a rappelé à tous, les efforts que déploient tous les membres du GED pour trouver des solutions qui permettront le rétablissement de la démocratie à Djibouti, l’instauration d’un régime juste et le partage équitable des richesses entre toutes et tous.

01/09/08 (B463) Communiqué du Président du GED pour le début du mois de Ramadan.

A toutes nos concitoyennes
et à tous nos concitoyens,

J’adresse à toutes nos soeurs
et à tous nos frères musulmans,
où qu’ils soient dans le monde, tous les voeux du Gouvernement en Exil pour que ce mois béni
du Ramadan, soit un mois
de recueillement, de prière
et de réflexion.

Au sein dui GED, nous avons une pensée toute spéciale pour toutes les Djiboutiennes et les Djiboutiens qui vivent au pays et qui souffrent sous le régime implacable de Guelleh.

Ils souffrent de la dégradation économique : le nombre de nos compatriotes qui n’a même plus les moyens de faire trois repas convenables par jour est en forte augmentation,

Ils souffrent d’un manque de liberté et de l’injustice. Le régime a accaparé toutes les ressources du pays et il monopolise à son profit, la police, la justice et les média qui sont placés sous ses ordres directs, sans aucune indépendance.

Ils souffrent d’un régime qui les chasse de leurs maisons, qui les exploite comme des esclaves et qui les prive progressivement de l’accès à tous les services publics : santé, éducation, eau, électricité, etc…

Et maintenant, fait nouveau, il souffrent de l’insécurité. La présence de forces armées étrangères sur notre sol et notre incapacité à les arrêter est devenu un sujet de crainte extrême pour l’avenir, pour la paix et pour la liberté.

De nombreuses familles souffrent aussi parce qu’un père, un frère ou un oncle a été tué, blessé ou fait prisonnier à Ras Doumeira et que le régime occulte ce qui s’est véritablement passé comme le nombre de victimes, blessés et prisonniers.

Par la faute du régime, la situation est alarmante, tant le sur le plan alimentaire que social. Ce mois béni du Ramadan commence dans une période particulièrement difficile pour nos concitoyennes et nos concitoyens et chacun devra subir les épreuves imposées par le régime.

L’inflation a atteint 300 % dans les dix derniers mois : bien entendu, les revenus n’ont pas suivi, ce qui explique un appauvrissement dramatique de la population, des risques de famine et d’épidémie.

Le régime essaye d’occulter ces faits en comparant la situation djiboutienne à celle d’autres régions de la Corne de l’Afrique (Somalie, Ethiopie), mais c’est faux ! Les situations ne sont pas comparables !

Si l’on additionne le montant de toutes les aides que Djibouti a reçues cette année, le pays aurait pu connaître un remarquable développement économique et social. Des activités viables auraient pu être créées. Les enfants pourraient suivre un enseignement de qualité et tous les Djiboutiens auraient pu avoir accès à des soins médicaux gratuits.

S’il n’en est rien, la faute est à mettre au compte de la corruption généralisée dans notre pays. La corruption commence à la tête même de l’Etat et se généralise dans les classes dominantes qui composent la garde rapprochée du Président auto-proclamé. Toutes les ressources collectives et financières du pays sont ainsi détournées pour enrichir des personnes privées, qui accaparent les liquidités et les propriétés publiques.

Le patrimoine du pays est cédé progressivement, sans appel d’offre, à des intérêts étrangers, moyennant comme on peut légitimement l’imaginer, des rétrocessions occultes.

La situation est alarmante ! A sein du GED, nous avons conscience de cette situation et nous assurons chaque Djiboutienne et chaque Djiboutien que nous travaillons pour y mettre un terme et pour créer les conditions d’une véritable reprise économique du pays et d’un retour à la Démocratie, à la Justice et à la Liberté.

En mon nom personnel je souhaite à chaque Djiboutienne et à chaque Djiboutien un bon ramadan. Après ce mois béni qui se déroulera, comme nous l’espérons tous, dans le calme, la sécurité et le recueillement, et avec tous les responsables du GED, nous serons amenés à prendre et à annoncer des décisions importantes.

Mahamoud Ahmed Idriss
Président du GED