23/04/2012 (B653) Un lecteur nous avait adressé une caricature, dont nous avions retardé la publication, en raison du deuil après la mort de Jean-Paul Noël Abdi
La Vache qui rit !
La Vache qui rit !
D’abord il est trop tôt pour annoncer le gagnant entre Sarkozy et Hollande. Il faudra attendre le deuxième tour pour le savoir, même si de nombreux sondages placent Hollande comme favori, les jeux ne sont pas faits.
Si Sarkozy est reconduit, il y a peu de raisons que sa politique africaine change radicalement et qu’il cesse de soutenir de façon éhontée le régime de Guelleh, pour des motivations qui n’ont jamais été vraiment transparentes
Certes, c’est lui, qui dans les premiers mois de son élection, avait fait pression sur le procureur de la République pour qu’il publie un communiqué reconnaissant que pratiquement l’instruction pour assassinat du Juge Bernard Borrel était la seule piste poursuivie. Mais ensuite plus rien. Guelleh a été même cajolé à l’Elysée avec la garantie d’une rente annuelle de 30 millions d’Euro pendant dix années : 2,5 millions d’Euro mensuels d’argent de poche pour IOG et sa princesse de pacotilles !!!
Si Hollande est élu, les choses pourraient-elles changer. Imaginez par exemple qu’Arnaud Montebourg soit nommé Garde des sceaux. C’est encore une hypothèse certes, mais pas totalement absurde
On pourrait alors imaginer, qu’ayant été si mal traité par Gouled puis par Guelleh, Arnaud Montebourg décide alors de reprendre l’affaire Borrel et de soutenir les juges d’instruction qui semblent toujours se heurter à des obstacles difficilement franchissables pour le moment : le secret défense qu’on leur oppose sans arrêt.
La déclassification de certains documents stratégiques des « années concernées », permettrait-elle de désigner les véritables coupables et surtout de désigner le commanditaire du crime.
Et qui pourrait être « l’heureux élu » ainsi démasqué ? Il se murmure que Guelleh aurait de bons atouts pour emporter le titre de : « Commanditaire de l’assassinat du Juge Borrel ».
Rien ne nous permet de l’affirmer aujourd’hui, mais les « book makers » lui donneraient de bonnes chances de l’emporter, peut-être « ex aequo » avec d’autres prétendants au titre …
Les conseillers d’Haramous ne sont pas tous des idiots et certains ont certainement déjà fait cette analyse. Cela a-t-il eu pour conséquence d’augmenter la pression à Haramous et à l’Escale ?
D’après certains témoins, il semblerait que ce soit le cas Comme on le dit en langage gaulois familier : « Guelleh aurait chaud aux fesses ! » Pardonnez-nous cette utilisation de la langue populaire
En tout cas, on ne devrait pas tarder à avoir des réponses. Certains diront : enfin, ce n’était pas trop tôt !!!
L’Affaire du trafic d’armes iraniennes dans le port de Djibouti
Même ce soir, la chaine Al Jazzera confirme l’affaire des trafics d’armes soulevée par le journal allemand "Der Spiegel". Selon la chaîne, le navire est actuellement accosté dans un port turque où les autorités turques sont chargées de faire la lumière sur cette affaire.
De toutes les façons, les trafics en tout genre existent bel et bien à Djibouti au vu et au su des grandes oreilles des forces étrangères stationnées sur place.
Un habitant de Balbala égorgé
Selon une information reçue ce soir, un jeune habitant de Balbala aurait été égorgé devant la brigade de gendarmerie de Cheikh Moussa alors qu’il tentait d’y trouver refuge.au petit matin. Les gens ont appris l’horreur de ce crime commis devant même la porte d’une brigade de la gendarmerie alors que le soir même le p’tit Zak, chef d’état major général de la gendarmerie se vantait en disant que "la gendarmerie nationale était la seule institution qui était capable de garantir la sécurité du pays". Qu’en est-il alors?
Dès ce matin 10h, la police et la gendarmerie, sans oublier le SDS, se disputaient déjà pour faire l’enquête et insulter l’autre corps. Incroyable mais vrai au pays des sans hommes devenu mystérieux.
L’info continue et la victoire est proche.
_______________________ Contirbution d’un correspondant
Selon les dernières infos que j’ai reçues de l’entourage d’IOG, il aurait ordonné depuis plusieurs mois, aux membres de son premier cercle : le cercle restreint, d’aller rencontrer les différents Chefs religieux du pays, afin de les convaincre de créér un parti politique « Pro Islamiste » (Style Egypt, Tunisie…).
Bien sur, il ne fait pas cela pour les beaux yeux des Djiboutiens ou des Chefs religieux. Sa stratégie consisterait à créer ce parti politique, pour faire peur aux Occidentaux (France, USA…), et leur faire craindre un soulèvement populaire Pro-islamiste (Il agiterait d’autres menaces islamistes…). Le but étant de renforcer et de consolider son pouvoir qui est tellement vacillant actuellement et de mieux se positionner vis a vis des occidentaux.
En cas de coup dur, il a absolument besoin de pouvoir compter sur leur soutien indéfectible. Comme il sait que les Occidentaux veulent se débarrasser de lui, il fait tout ce qui est possible pour se rendre indispensable.
Si ce Parti « Pro Islamiste » voit le jour, IOG n’hésitera pas à « monter » différentes opérations clandestines …, pour pouvoir donner une légitimité à la menace terroriste islamiste même si cette stratégie comporte des dangers « irréversibles » pour Djibouti et surtout pour les intérêts des USA.
(La France connaît mieux les Djiboutiens et elle est mieux informée. Il y a longtemps qu’elle a démonté les manigances d’IOG et elle ne devrait pas tomber dans le panneau. Côté Américains, c’est moins certain, car dès qu’on leur parle de menaces islamistes, ils partent en guerre, sans se poser des questions).
Voila la dernière Stratégie qu’IOG nous préparerait … Celles ci, (et j’espère sincèrement qu’elle ne marchera pas), est-elle sa dernière chance pour se maintenir sur le trône ? Si son bluff ne marche pas, il pourrait bien être obligé de faire ses valises.
Je viens d’apprendre la naissance princière du fils de Fatouma-Awo et de Tomy l’ivoirien. (cela explique-t-il pourquoi le mariage a été célébré en urgence absolue ?)
Fatouma-Awo a accouché le week-end dernier à l’hôpital américain de Neuilly, où elle se repose encore.
Sa gentille maman, la douce
Khadra Haid est venue spécialement à Paris pour voir le bébé et pour soutenir sa fille bien aimée.
Comme elle est à Paris, la gracieuse Paulette a pris quelques heures de son précieux temps pour faire les courses du ménage et elle aurait pu en profiter pour se faire … (comment dit-on) « ravaler la façade » afin d’éliminer de vilaines cernes sous-ophtalmiques qu’elle jugeait disgracieuse et qui lui donnait son âge. Une aussi douce maman a bien le droit à quelques soins de beauté, pour faire plus jeune et continuer à séduire son tendre époux, le prince noir !
Certes les soins ne sont pas gratuits à l’hôpital américain et c’est même l’inverse, puisque l’hôpital américain est considéré comme l’un des plus chers de la ville.
Mais quand tout un pays s’est mobilisé et a accepté de se priver du minimum quotidien pour offrir ces cadeaux à ses princes et princesses, il serait vraiment discourtois et même mesquin de lésiner sur les frais.
Merci aux populations djiboutiennes pour cet effort national en faveur du confort et de l’esthétique personnels du couple régent de pacotilles et de sa descendance.
Scandales à la BOA-Mer Rouge ?
Selon des sources différentes qui ont été recoupées, deux banquiers haut responsables de la BOA-Mer Rouge ont été arrêtés par des éléments du SDS. Il s’agirait de M. Abayazid, représentant les intérêts « djiboutiens » dans le capital de la banque, et le représentant d’origine mauritanienne, de la BOA à Djibouti, qui est membre du conseil d’administration, semble-t-il.
Il faut conserver à l’esprit le récent limogeage « séance tenante » et semble-t-il sans explication de Philippe Bouyaud, directeur de la BOA-Mer Rouge (Cf LOI). Il se murmure qu’un dossier d’accusation de pédophilie serait en préparation « a posteriori » pour l’empêcher de déposer une plainte et justifier son extradition immédiate et définitive.
Même Mohamed Hassan Houssein dit Bana Bileh, le n° 3 de la Banque et fondé du pouvoir aurait été interpellé et interrogé pendant 4 heures par la gendarmerie, puis présenté au tribunal. Est-il visé du fait qu’il est un proche parent de Guedi Hared ?
________________________________
Renversement brutal de statut pour des proches de la famille Guelleh
Par ailleurs, Ali Elmi dit Ali Ous, un proche de la famille Guelleh, ancien directeur de l’ONG Nomade Aide, qui était jusqu’à maintenant un puissant client et un client favorisé de la BOA-Mer Rouge aruait été arrêté la semaine dernière puis sévèrement torturé pendant 3 jours dans la brigade de la mort du SDS. Transféré ensuite plus mort que vif, à la brigade de la gendarmerie où il se aurait passé 2 jours. Au final, Ali Ous a été présenté au « tribunal du soir » et jeté enfin dans la sinistre prison de Gabode.
Ali Ous aurait-il été puni pour avoir révélé des données bancaires confidentielles concernant des détournements d’argent au profit du régime dictatoro-mafieux et ses parrains ? On parle en particulier d’informations concernant le fond investi dans le projet de connexion de Djibouti au câble sous-marin chiffré a plus de 7 milliards, les frais d’installation d’une franchise Coca-Cola à Hargeisa appartenant à Djama Haid, le directeur de la Banque centrale et frère de la dernière dame ainsi que des marchés florissants au Somaliland pour le compte d’Ali Abdi Farah, ex-ministre mais toujours proche de Paulette. On évoque aussi des révélations concernant de grosses sommes d’argent « empruntées » (sans espoir de retour ?) par le régime à cette banque afin de payer les salaires des agents de l’Etat que le Trésor public n’a plus les moyens d’assumer.
A l’origine du renversement de statut d’Ali Ous, il y aurait eu un échange verbal sévère entre Guelleh et lui. En plus des tortures physiques, de l’incarcération abusive, le bateau de commerce et de nombreux biens immobiliers, propriétés de cette personne, auraient été saisis.
Kadir Ismaël Guelleh, directeur de l’ADDS, un autre proche de la « famille dominante » serait lui aussi passé au statut « disgrâce ». Récemment limogé et privé de son passeport, il attend que Pharaon édicte sa sentance sans appel (qui sera confirmée ensuite par un juge aux ordres … !).
Le nouveau directeur de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama est un proche de la dernière dame. Il a commndé un audit financier de l’agence, dont les conclusions dévoilent un trou de 60 millions fdj, qui auraient disparu. Le rapport pointe du doigt la gestion de Kadir.
Même son épouse, Degmo Mohamed Issack ne semble pas être épargnée par la « chasse aux sorcières » que de cette dictature-mafieuse a lancé et qui atteint maintenant, même des proches.
Degmo a été démise de toutes ses fonctions : secrétaire générale de l’UNFD, vice-présidente de la pseudo-commission nationale des droits de l’homme d’Ali Sous Dormeur « dit le Zozo de service » et membre des parlementaires de l’Union africaine.
_____________________________
Du nettoyage à DjibClean ?
La société privée de vigiles DjibClean, dirigée par un cousin proche de Guelleh (qui serait surtout la société-écran qui faciliterait les transfert de l’argent sale de la famille Guelleh et de ses proches vers les banques canadiennes et américaines) vient de son agréement retiré.
On dit qu’il aurait proféré des menaces de mort à l’encontre d’Ali Hassan Bahdon, ministre de l’emploi et mari de l ‘une fille de la dernière dame.
Mais le propriétaire de DjibClean a du oublier que les ministres actuels ne sont que des pantins qui n’exercent leurs fonctions que sous les ordres du Parrain Guelleh, dont il est, lui aussi, un proche parent.
Voilà que cette dictature kleptocratique entre en pleine folie. Une fébrilité extrême s’est emparé de plus haut-dirigeants qui cherchent à étouffer toutes les preuves de leurs détournements de fonds et de blanchissement d’argent sale provenant de tous les trafics mafieux, y compris les bénéfices issus de la piraterie.
Faut-il rappeler que Djibouti enregistre chaque mois plusieurs nouvelles entreprises et que la plus petite d’entre elle réalise un chiffre d’affaires de plus de 10 millions . Ce n’est certainement pas par hasard que de nouvelles banques poussent comme des champignons, même dans les quartiers les plus reculés de la ville. Bientôt chaque quartier aura sa petite banque sans compter les hawalada florissant. Niches fiscales ? alors que la pauvreté touche maintenant la plupart des ménages djiboutiennes.
Quelle misère !
Ainsi va la pauvre Cité-Etat de Djibouti, devenue le lieu privilégié de rencontre de la mafia-transrégionale et un paradis fiscal (havre de paix ???) pour tous les trafiquants y compris les pirates.
Selon le communiqué diffusé par ce groupe, IOG serait atteint de maladie, ce qui l’empêcherait d’exercer pleinement ses fonctions, d’où une certaine « anarchie » au sein du Gouvernement.
Toujours selon ce communiqué (dont les informations restent à vérifier, rappelons-le) deux tendances s’opposeraient actuellement :
– les proches de Guelleh avec Ismaël Tani à leur tête et en particulier dans ses rangs : Hassan Saïd, le général Zakaria (en concurrence avec Ismaël Tani pour prendre le leadership de la cabale), Djama Ali Guelleh (l’ombre de la lumière), Dileita (la vache qui rit), Idriss Arnaoud, Djama Souleiman et Maki (les deux procureurs abusifs), Djama Elmi (secrétaire à la jeunesse), Ali Yacoub (Ministre « dépressif de la santé »), Hamoud Souldan (ministre, spécialiste de la Somalie), …
– les proches de Paulette qu’elle dirigerait en personne : dont Djama Haid (Beauf’ et caissier chef de la banque nationale), Ali Adnan, Abdillahi Abdi (miraculé et directeur de la Police), le p’tit Zak (patron de la gendarmerie), Ilyas Moussa (le ministre des finances qui vit sur une autre planète) , Abdi Houssein (sinistre des télécoms), Mahamoud Ali Youssouf (prétentieux ministre des A.E.), Hassan Omar et Ali Hassan Bahdon, …
– Sans compter les non-inscrits à l’une ou l’autre de ces tendances.
_______________________________
Sur ces bases le groupe, qui signe sous le nom de la jeunesse estudiantine djiboutienne, lance un appel d’urgence :
________________________________ ARDHD
Dans les prochains jours, nous essaierons d’avoir des informations plus précises et vérifiées qui pourraient soit contredire ce communiqué, soit le confirmer.
Flash Info. du 26 février 2012
Un hélicoptère américain bourré d’électronique
s’est écrasé. Bilan: un pilote ingénieur et 3 experts en drone sont morts à quelques dizaines de kilomètres de d’Haramous.
C’est arrivé il y a un peu plus d’une semaine. Il s’agissait d’un hélicoptère très, très sophistiqué de l’armée de l’air américaine, équipé d’appareils électroniques qui permettaientà l’Etat-major de l’armée de l’air de guider les drones chargés de bombarder les populations civiles, de Mogadiscio.
Toutes les opérations de drones dans la région partent de la base américaine au sud de l’Ethiopie. Les missions sont télécommandés depuis Djibouti : du décollage aux bombardements des Somalis du Sud, jusqu’au retour et à l’atterrissage sur leur base en Ethiopie.
La location annuelle de cette base s’élève à 600 millions de dollars américains, qui vont directement dans les poches de Meles et de ses obligés d’Addis à Haramous.
Mais au fait, qui aurait pu abattre cet outil précieux ?
Difficile de le savoir, d’autant plus que les spécialistes en balistique n’ont pas terminé leurs recherches.
Pourtant certains spécialistes privilégient le fait qu’il aurait été atteint par un missile sol-air lancé à partir, soit d’une villa fermée non loin de la résidence d’IOG, par un associé d’El Shabaab tendance commerçant, soit à partir de la terrasse d’un immeuble de Loota, mitoyen de l’ambassade des Etats-Unis à Haramous, où par certains éléments El Shabaab tendance Al Qaîda que dirigerait Ismaël Tani et qui auraient pu avoir accès à ces bâtiments ….
On voit donc le véritable imbroglio que doit déméler le FBI qui enquête sur la mort de quatre ingénieurs américains, hautement qualifiés.
Le FBI a beaucoup de travail à Djibouti : déjà, la mort d’un informaticien qui travaillait à l’Ambassade des USA retrouvé étranglé dans sa chambre d’hôtel, plus un conseiller qui a perdu la vie aux Salines.
Bref, travailler pour le FBI à Djibouti, ce n’est pas un métier de tout repos, d’autant plus que l’on dit que des sources locales, haut placées, parasiteraient les preuves auxquelles les inspecteurs devraient normalement avoir accès.
Source : Haramous
Association pour le Respect des Droits de l’Homme à Djibouti
84 rue Saint-Louis en l’île
France 75004 Paris
equipe@ardhd.org