09/03/02 Radio-Trottoir : le beau Boeing de Guelleh serait tout cassé et ne pourrait plus voler.

A
la suite de l’information qui a été publiée
dans les colonnes de l’Observatoire, nous nous sommes renseignés.
Le bel avion du Président est effectivement très
âgé. Sa construction remonterait à 1969,
soit huit ans avant l’indépendance … !

Il
serait tellement dégradé qu’il ne serait plus
autorisé à voler tant que des réparations
extrêmement importantes n’auront pas été
réalisées.

Certains
affirment, mais nous n’avons pas encore pu le vérifier,
que Paulette la croqueuse n’aurait pas dédaigné
recevoir une partie des 7 milliards de FD qui ont été
détournés dans cette affaire. Si cela était
confirmé, on pourrait alors se demander si elle a reçu
cet argent en cachette ou avec la bénédiction
du Chamelier … Aurait-elle cherché à se constituer
son propre magot au cas où …. pour ses enfants par
exemple ?

Guelleh
pourra toujours continuer à voyager, mais sur Air France,
sur Yemenia, sur Ethiopian, sur Saudia ou sur Dawoo…. Nous
sommes certain que toutes ces compagnies respectables seront
heureuses de récupérer un riche client et qu’elles
se mettront en quatre pour l’accueillir avec déférence
et dans le plus grand confort : il ne manquera certainement
pas d’alcool s’il souhaite en commander.

Nous
leur recommandons quand même de se faire payer d’avance.
Avec l’Etat djiboutien, on ne sait jamais combien de temps cela
peut prendre, lorsque la prestation est déjà rendue

Merci
à toutes les instances internationales qui avaient financé
ce bel avion, censé être la Gloire et le Plaisir
de Guelleh… et qui n’ont fait qu’enrichir Guelleh.

13/03/02
: Dernières nouvelles –
les yéménites,
véritablement mesquins, auraient exigé le paiement
des premières réparations déjà effectuées,
avant d’entreprendre les autres. A l’heure actuelle, cet avion
est un véritable danger. D’ici à ce que Guelleh
dénonce certains de ses proches pour tentative de meurtre
à l’aide d’un avion pourri … ! Il n’y a plus qu’un
petit pas … !

13/03/02
Et si les véritables contestaires se trouvaient dans
les rangs du pouvoir et non dans l’opposition ?

C’est
quand même curieux : tous ceux, qui approchent le pouvoir,
rencontrent des membres de l’opposition dans les couloirs du
Palais, essayant parfois de se câcher maladroitement.
L’opposition politique aurait-elle décidé enfin
de mener une action d’envergure en faisant du sitting (de l’occupation
silencieuse) au Palais de l’Escale. C’est dommage qu’elle ne
nous informe jamais de ses actions, surtout dans des cas comme
celui-là.

En
revanche, il paraît que ça s’agite dans les rangs
des proches du régime et ça conteste. IOG aurait
décidé de liquider largement autour de lui. Tout
le monde peut y passer. Le colonel Madhi, le directeur de la
Nation, son directeur de Cabinet, le Ministre des affaires présidentielles
et ce n’est qu’un début. Y aurait-il une révolte
larvée au Palais ?

07/03/02 Radio-Trottoir : les frasques de l’Ambassadeur Olaye aux USA. ?

Selon
des rumeurs qui pourraient bien être fondées, l’ambassadeur
de Djibouti Mr Roble Olhaye à New York pourrait s’adonner
à des plaisirs critiquables et désastreux pour
l’image de marque du pays.


En particulier (à l’instar d’un précédent
Ambassadeur en poste à Paris qui s’était fait
arrêter plusieurs fois par la Police française
dans les environs de Pigalle) il passerait son temps avec des
prostitués Ethiopiennes et il se montrerait dans des
endroits malsains. Il aurait même été jusqu’à
les véhiculer dans la ville de New York avec le véhicule
officiel de l’ambassade et à utiliser son pouvoir pour
obtenir des faveurs personnalisées.

28/02/02 Radio-Trottoir toujours à l’affut !

1.
Dictateur on grandit ……. dictateur on reste …. dictateur
on tombe.

Ismaël Omar Guelleh aurait marqué sa vive opposition,
il y a 4 jours et par Décret présidentiel …
excusez du peu …., en mettant son veto présidentiel
aux grandes manœuvres annuelles des Forces Françaises
de Djibouti qui devaient se dérouler dans les semaines
à venir.

Les
dites manœuvres avaient pourtant reçu son aval et
s’inscrivaient dans un programme d’activités militaires
de l’État Major français établi de longue
date ce qui aurait soulevé moult mécontentements
et quelques vives réactions au sein des FFDJ.

Le
problème avec Ismaël Omar c’est que l’on ne sait
pas ce qu’il fera demain et tout porte à croire qu’il
ne le sait pas lui même. Il est vrai qu’il a nécessairement
besoin de sa "diseuse de bonne aventure" de Dire Dawa
pour penser ..et décider.

A
l’allure où vont les choses il ne lui restera bientôt
qu’elle …

Sa
décision, se plaçant en dehors des Accords Franco-Djiboutiens,
confirme on ne peut mieux la forte tension qui s’est instaurée
entre le Dictateur et l’État major des FFDJI depuis plusieurs
mois et dont nous nous sommes fait l’écho à maintes
reprises.

Cette
décision d’IOG s’inscrit dans la pratique que nous lui
avons toujours connue consistant à vider les caisses
de l’État, détourner les aides compensatoires,
tendre la main pour que d’autres Aides viennent compenser le
désastre et contraindre la France à accepter ses
conditions.

N’y
aurait-il pas un lien avec le retard pris par le FMI qui pourrait
avoir quelques réticences à verser les aides promises
sans bilan séreux, fiable de l’utilisation de celles
versées précédemment… ?.

Si l’on y ajoute le mécontentement de la population qui
gronde, le fait que ses proches et les "collabos"
sont évincés et commencent à mieux cerner
les turpitudes du personnage, le bras de fer dans lequel s’est
lancé le Dictateur ne risquerait-il pas d’accélérer
sa chute ?.

Inch’Allah
! comme diraient nos amis (es) djiboutiens (es).

2. Arrêt des soins gratuits prodigués
par les militaires français à la population djiboutienne
:
Le Commandement des Forces Françaises à
Djibouti vient de refuser aux Djiboutiens le privilège
qui leur était octroyé jusqu’à présent
et par dérogation consistant à bénéficier
de soins (gratuits) auprès des services médicaux
de l’Hôpital militaire français et des diverses
infirmeries rattachées.

Les
restrictions de budgets attribués aux FFDJ ne seraient-ils
pas à l’origine de cette décision du commandement
militaire ou aurait-on décidé de faire payer indirectement
à Néron le feu qu’il met sans cesse dans ses étables
?.

Il faut savoir que Djibouti est doté d’un hôpital
civil ( hôpital Pelletier) qui, il faut le préciser,
est à l’image de l’État djiboutien en pleine déliquescence.

Face
à ces carences de soins médicaux, quasi inexistants,
et devant l’immobilisme de l’État, dont les membres se
font soigner sans bourse déliée dans les hôpitaux
notamment parisiens, les djiboutiens de condition modeste n’avaient
jusqu’à ce jour d’autre alternative que celle consistant
à se présenter aux consultations médicales
des militaires français…

3. Ismaêl Guédi Ared
entendu par le Juge Parlos dans l’affaire Borrel.
On s’interroge quant aux raisons qui ont poussé
le Juge Parlos à entendre aujourd’hui, dans le cadre
de l’instruction du dossier sur la mort du Juge Borrel ; Ismaël
Guédi Ared, ancien Directeur de Cabinet du Président
Gouled et incarcéré à Gabode avec Moumin
Farah Bahdon par Ismaël Omar Guelleh.

Nous
sommes d’autant plus perplexes sur les raisons qui ont conduit
le Juge français, ayant en charge ce dossier, à
interroger pour la première fois une personnalité
politique au bout de plus de 6 années de procédure.

L’ancien
Directeur de Cabinet du Président Gouled va t-il enfin
témoigner auprès du Juge français de ce
qu’il sait dans cette affaire ou ne serait-ce pas, une fois
encore, une manœuvre d’Ismaël Omar Guelleh comme il
l’a fait avec Moumin Farah Bahdon qui a brusquement perdu la
mémoire de ce qu’il a vu et entendu afin de ne pas perdre
ses biens immobiliers à Djibouti menacés d’expropriation
par le Dictateur Guelleh ?.

Dans l’hypothèse où Ismaël Guédi Ared
apporterait ainsi et indirectement sa caution à Ismaêl
Omar Guelleh (nous n’avons aucune information sur le contenu
de l’entretien) ce serait, dans ce cas une nouvelle démonstration,
qu’outre le peuple qui souffre, certains hommes politiques de
la vieille garde djiboutienne sont, eux aussi, pris en otage
et qu’ils se couchent devant la dictature de l’abject.

Est-ce
ainsi qu’il pensent pouvoir conserver leurs privilèges
? Sans dignité ni mémoire !

13/02/02 RADIO TROTTOIR : numéro spécial sur les détournements commis par l’Ambassadeur de Djibouti à Asmara –

AVOTED
:

l’Association des Voleurs Officiels de toutes les Tribus de
l’Etat de Djibouti

Emission
spéciale et confidentielle concoctée par l’équipe
de Radio Trottoir, suite à une enquête vouée
à l’échec sur un membre de la très HYPER-ORGANISATION
SYNDICALE de l’Association des Voleurs Officiels de toutes les
Tribus de l’Etat de Djibouti ( AVOTED ).

D’une capitale
à une autre, l’équipe de Radio Trottoir a accompagné
dans l’ombre une commission d’enquête spécialement
créée et chargée de vérifier et
d’évaluer les dégâts financiers provoqués
par l’ancien kleptomane du CES d’Ambouli et actuellement ambassadeur
plénipotentiel de la République de Djibouti à
Asmara en Erythrée.

Dans un
rapport classé : " top secret " sur la kleptomanie
répétée et cyclique de l’ " l’inamovible
ambassadeur à Asmara ", il ressortirait de ce rapport
le bilan suivant :

1°)
lors de la réouverture de l’Ambassade de Djibouti à
Asmara, sur ordre de la Présidence, il aurait été
remis directement à son " Excellence " la totalité
du montant des dépenses prévues pour la réouverture,
la rénovation et la réinstallation de l’Ambassade
à Djibouti.

Que le montant de ces dépenses à engager, qui
aurait été remis cash à son " Excellence
" ne figure nulle par dans le livre comptable de l’Ambassade,
pas de trace, aussi, justifiant l’utilisation des dépenses
de ces deniers publics de l’Argent de l’Etat remis cash à
son " Excellence ".

2°)
Absence totale sur les raisons ou les motifs d’un retrait de
trente huit mille U$ ( 38 000 U$ ). Le retrait, de cette somme
importante inscrite sur le compte de l’Ambassade, aurait été
opéré sans que le comptable soit avisé.
Dans ce cas aussi pas de trace justifiant ce retrait, semble-t-il,
unilatérale.

3°)
Constat de non-paiement, depuis quatre mois, par son "
Excellence des loyers de sa résidence, de son logement
à Asmara, pourtant le comptable lui aurait remis régulièrement
le montant mensuel de 200 U$ dollars.


aussi, où aurait passé l’Argent propre de l’Etat
?

Cette commission
d’enquête regrette de ne pas être habilitée
à transmettre officiellement à la Justice et à
la Chambre des Comptes, des copies de son rapport adressé
uniquement à la Présidence, avec tous les risques
de tomber entre les mains de son protecteur influent et confortablement
ancré, installé dans le giron du président.

Appréhensions d’autant plus justifiées par les
propos de l’ " inamovible ambassadeur ", qui torse
bombé, ne cesse de répéter qu’il est intouchable,
indéracinable tout comme son confrère l’ "
inamovible Robleh Olayeh, ambassadeur à vie aux Etats-Unis,
mais aussi un confrère lui aussi membre spécialiste
de la kleptomanie.

Les Djiboutiens
gardent encore en mémoire, les fameux détournements,
ou plus clairement les disparitions des salaires et indemnités
payés par les Etats-Unis en faveur des militaires djiboutiens,
qui avaient participé aux opérations militaires
en Haïti, salaires et indemnités, et qui auraient
dû légalement, et tout simplement transiter au
nom de l’Ambassadeur Olayeh pour transmission aux Forces Armées,(
AND et FNP) djiboutiennes.


donc a passé cet Argent, cela fait plusieurs années,
et pourtant avec les courriers électroniques, c’est une
affaires de clin d’œil ?

En effet,
il ne cesse de répéter : " dis-moi qui tu
fréquentes et je te dirais qui tu es.
Moi je fréquente M. Ali Abdi mon patron direct et Ministre
des Affaires Etranges, mais surtout M. Mohamed Hassan, qui est
Secrétaire Général et éminence grise
du grand chef du gouvernement ".

Autrement
dit : sans Mohamed Hassan IOG est nul.

C’est fantastique d’entendre tout cela, et l’équipe de
Radio Trottoir laisse à votre méditation cette
dure réalité de : " Tuuggu qolo baaddana
" ( Décidément les voleurs appartiennent
à toutes les tribus, autrement dit appartiennent à
la tribu des voleurs officiels de l’Etat).

Note
de l’ARDHD : décidément la diplomatie djiboutienne
est bien particulière. Que de problèmes avec les
Ambassadeurs. Ils ont un point commun (pour la majorité),
c’est qu’ils utilisent la caisse de l’Ambassade pour faire grossir
leur patrimoine personnel … certains en plus sont partis avec
pour demander l’asile politique au Canada.

Bravo
à IOG, qui laisse continuer (encourage) ce pillage des
Ambassades qui a un effet catastrophique sur l’image de Djibouti
à l’étranger.

11/02/02 : le coin de l’humour.

Un
lecteur nous transmet cette histoire qui aurait pu être
publiée aussi dans la rubrique Radio-Trottoir ..


Cela se passe au cours d’une réunion privée au
palais présidentiel. Plusieurs hommes discutent autour
d’IOG, quand tout à coup, un portable se met à
sonner. Par habitude et pour montrer son autorité, IOG
s’empresse de répondre. C’est Paulette qui appelle.


Allo, Chéri, tu es en réunion?
– Oui, ma Chérie,
– Chéri, tu ne vas pas me croire, je suis devant une
bijouterie, ils ont une magnifique ceinture en or, de toute
beauté, à un prix incroyable…
– Combien la ceinture, ma chérie?
– Donné, mon amour, donné…30 000 francs… tu
te rends compte?
– Mais tu en as déjà des ceintures ma chérie!
– S’il te plaît, Chèri, il est vraiment superbe!
– OK, OK…vas-y, achète-la, ta ceinture!
– Oh, merci mon amour, dis, je ne veux pas t’embêter,
mais tu sais, en passant devant le concessionnaire Mercédes,
j’ai vu le dernier 4X4…il est beau ! Magnifique…en plus,
j’ai vu le vendeur. Le modèle en exposition est tout
neuf, intérieur cuir…je ne veux pas abuser de ta gentillesse,
mais qu’en penses tu?
– Chérie, tu exagères, on a déjà
une Mercédes !
– Tu m’avais promis un jour qu’on aurait un 4X4.
– Combien la voiture, ma Chérie?
– tu ne vas pas me croire, mon Chéri, ils nous la laisse
à 450 000 francs, avec toutes les options !
– Bon, OK, OK, on a de l’argent, vas-y..prends la voiture !
– Mon amour, c’est merveilleux la vie avec toi ! Dis, j’abuse,
mais tu te souviens de la maison, lors de notre petit voyage
à Dubai, avec piscine, tennis… Tu sais qu’elle est
en vente … et si on l’achetait pour avoir un pied-à-terre
au cas où les choses se gâteraient à Djibouti.
– J’y avais pensé déjà, oui. Tu me dis
qu’elle est en vente ?
– C’est vrai, Chèri, tu y as pensé, tu sais, elle
n’est vraiment pas très chère et elle est vraiment
classe !
– Combien vaut-elle ?
– Ils l’ont affichée à 4 200 000 francs, mon amour
!
– Bon, tu y vas, de toutes les façons, j’ai de l’argent,
autant le dépenser avant que la roue ne tourne pour nous
… mais pas plus de 5 millions !
– Mon amour, c’est le plus beau jour de ma vie ! Tu es merveilleux,
je t’aime, vivement ce soir !
– A ce soir, ma Chérie !

IOG
raccroche. Soudain, il regarde le téléphone portable
: un modèle qu’il n’avait jamais vu ! Et il hurle dans
la salle : "A qui il est, ce portable ?"

09/02/02 Radio-trottoir enquête … sur de la fausse-monnaie.

Nous
avons enfin localisé un vrai faux-dollar !

Depuis plusieurs
années, on murmurait sur des affaires de faux-billets
à Djibouti et en Somalie. Une rumeur souvent répétée,
faisait état d’un plein container de faux-dollars qui
serait arrivé un jour à Djibouti et dont le destinataire
aurait pu être IOG. Si elle était authentique,
cette affaire avait été vite étouffée
pour raisons d’Etat.

Nous avons
cherché à en savoir plus et après plusieurs
mois d’enquêtes et de filatures difficiles, nous avons
pu nous procurer un specimen dans une officine un peu louche
à l’enseigne "Copy-Service de la Présidence"
:


Image : Roger Picon

Toute
ressemblance serait absolument fortuite !

10/02/02
Le système se modernise, car nous avons découvert
le centre de production de faux Euro.

Très
fiers de notre trouvaille, nous sommes retournés au "Copy-Service
de la Présidence". Il y régnait hier une
intense activité. On photocopiait …. des Euros. Avec
beaucoup de diplomatie, nous avons réussi à en
obtenir un, que nous vous présentons. Cela prouve bien
que cette officine est terriblement moderne et efficace. Cinq
semaines après le lancement de la nouvelle monnaie, elle
est en mesure de sortir ses propres billets (à usage
local limité ?). Cette monnaie personnalisée pourrait-elle
être utilisée pour solder les arriérés
de salaires dans la fonction publique ?

Image
: Roger Picon

Vous
remarquerez la stratégie habituelle de Guelleh sur le
recto du billet.

Monsieur 10 % – Pour 200, je garde 180 pour moi
et je donne 20 au peuple !

Il
est différent des autres chefs d’Etat corrompus en ce
sens qu’eux,
ils gardent 20 et ils redonnent 180 ! Avec IOG c’est l’inverse
!

Comment
croyez-vous qu’IOG est devenu l’un des 10 plus riches hommes
d’Afrique ? Le budget de Djibouti (env. 500 à 600.000
habitants) est nécessairement plus faible que celui du
Congo ou du Gabon. Pour atteindre un niveau patrimonial comparable
à celui d’un Omar Bongo (par exemple), IOG doit garder
90 % de l’argent du peuple.

Monsieur
10 % à Djibouti, c’est Monsieur 10 % pour le peuple,
90 % pour lui !