03/02/2000 – RÉUNION DJIBOUTIENNE A PARIS CETTE SEMAINE DANS LA DISCRÉTION. Des personnages proches de Guelleh sont au Méridien depuis une semaine – Dans quels buts ?

On nous signale que plusieurs proches de M. GUELLEH sont à PARIS, cette semaine pour des discussions avec des partenaires français. Ces réunions auraient été organisées dans la plus grande discrétion. Aucune information n’a filtré. Notre enquête aboutirait au fait qu’un Ministre aurait pu voyager sur Air France sous un autre nom. Il était à Paris, mais il ne figure pas sur les listes de passagers d’Air France ?

La délégation séjourne à l’hôtel Méridien de la porte Maillot depuis dimanche dernier (30 janvier). Même si tous les participants ne sont pas enregistrés sous leur véritable nom. Ils occupent les chambres 1….. à 1….. (*). Ces chambres sont payées par l’Ambassade de Djibouti à Paris.

Il s’agit de

ALI GUELLEH, chef de Cabinet de la Présidence. Il s’est occupé autrefois de la reconstruction dans le Nord. Il a été l’un des artisans de l’arrestation en Éthiopie. de Mohamed KADAMY et des autres résistants. Il aurait détourné à son profit les sommes destinées aux réfugiés djiboutiens en Éthiopie.

DJAMA, ancien directeur du PK 20 où des montants très importants ont été engloutis et pas toujours perdus pour tout le monde. Il est aujourd’hui l’intendant de M. GUELLEH et il fait partie de la SDS.

DI LEYTA, Ambassadeur de Djibouti en Ethiopie, ancien consul de Djibouti à Paris. Son frère Aden DILEYTA a été exclus du PNUD où il était chef de projet, pour détournement de fonds…

Hassan SAID, chef de la SDS. Le témoin réfugié à Bruxelles l’a cité avec précision dans l’affaire BORREL.

Bara GOÏTA , titulaire du monopole du sel à Djibouti.

Ces personnages extrêmement riches (grâce à l’argent des djiboutiens et des subventions internationales) ne sont pas tous extrêmement recommandables au vue de leur C.V.

on peut se demander les raisons de leur présence à Paris depuis une semaine et de leur discrétion en ce qui concerne le fait de s’enregistrer sur Air France et à l’hôtel Méridien sous des noms qui ne sont pas toujours les leurs.

Sont-ils venus pour recoller les morceaux entre Paris et Djibouti, pour traiter des affaires importantes voire même acheter des armes ? Toutes les hypothèses sont permises.

(*) Il n’est d’aucun intérêt de publier les numéros exacts de leurs chambres.