20/06/02 La Dictature s’accroche, elle est prête à mettre à feu et à sang un pays laminé par la guerre pour s’opposer à la démocratie et au libre choix du peuple.(Lecteur)
Le « blocage
» de 12 supposés mercenaires aujourd’hui sur l’Aéroport
international de Dar es salam, Tanzanie, pourrait presque passer inaperçu
si ce n’est que le plan de vol de l’avion aurait mentionné
une escale initialement prévue sur l’Aéroport de Djibouti,
escale d’une durée de quelques heures et qui ne se serait
pas faite.
Pourquoi cette escale
ratée? nous ne disposons d’aucune information sur ce sujet.
Chacun peut donc aller
de ses suppositions et au premier rang desquelles l’hypothèse selon
laquelle quelqu’un ??? aurait pu mettre en échec une réunion,
dont l’ADI n’aurait pas fait publicité, entre le responsable
du groupe de « supposés mercenaires » – Ismaël
Omar Guelleh et le chef du « réseau parallèle »
qui sévit depuis 1977 à Djibouti.
Pourquoi ne serait-on
pas fondés à susurrer que le Quai d’Orsay, qui est
fort préoccupé par « l’affaire Malgache »
et par la présence à Paris de l’ex Dictateur, ait décidé
d’autorité de prendre en mains le dossier ?.
Il est parfois des
« supposés amis » dont on hérite et dont on
ne sait que faire.
Ils deviennent parfois
encombrants, a fortiori lorsqu’ils refusent obstinément d’accepter
la décision de la « vox populi » et de l’opinion internationale.
Face à des
informations distillées au compte goutte sur les ondes, les chaînes
de télévision arabes sembleraient, quant à elles,
être très bien informées et suivre avec grande attention
cette « affaire ».
A noter que parmi
ces supposés mercenaires il y aurait quelques sud africains.
Des sud africains
me direz-vous !!! mais cela nous rappelle quelque chose.
Mais non ! mais non
! ce ne sont pas les mêmes.
Ils n’ont aucun
lien avec ceux que fréquentent Ismaël Omar qui travaillent
en parallèle et au profit de sa fabrique de « jouets pour
adultes » en Afrique du Sud. Faut pas confondre "parallèles"
et "mercenaires" !.
Par ailleurs et si
quelqu’un vous déclare que les 12 hommes « bloqués
» en Tanzanie et qui disparaîtront rapidement dans la nature
sont d’honnêtes « représentants de commerce »
ayant reçu mission de placer leurs produits auprès du nouvel
Etat malgache …. , ne le croyez pas..
Ils font certainement
partie de la même société …, mais d’une
« société parallèle » à but exclusivement
lucratif et qui ne fait aucune publicité des "produits"
qu’elle commercialise.
De « service
parallèle » en « service parallèle » on
peut penser que cela convergé vers un même but. Dés
lors on comprend pourquoi les dictateurs peuvent se maintenir en toute
impunité si longtemps au pouvoir, défier ainsi la démocratie
et le respect des Droits humains auxquels chaque peuple aspire.